Ce roman ne m'a pas autant plus que Ein perfekter Kellner du même auteur. Néanmoins, j'y retrouve les remarquables qualités de cet écrivain suisse : une narration d'où l'émotion affleure constamment et la clé très inattendue du roman dans les ultimes pages. Plus encore, ici, c'est la dernière phrase qui ouvre l'histoire sur une perspective nouvelle qui amène le lecteur à une autre compréhension des faits. J'ajoute encore, à porter au crédit de l'auteur, la finesse de la description des sentiments, ou plus exactement l'art de suggérer et de laisser au lecteur le soin d'imaginer ce qui n'est pas dit ni décrit.
A remarquer que les faits sont exacts et que les personnages ont bien existé sous ces mêmes noms. ( )