Georges Vigarello

Desde el concepto de limpieza entre la nobleza durante la edad media -tener limpias las manos y el rostro, llevar una indumentaria decente y no rascarse los piojos demasiado ostentosamente- hasta el cuarto de baño del apartamento burgués o las cabinas de duchas de los establecimientos populares, Georges Vigarello pasa revista a la historia de la higiene del cuerpo desde la edad media. Sin embargo, una historia de la limpieza corporal es también una historia social, y así, del mismo modo que una `sociedad de corte` es diferente de una sociedad `burguesa`, la limpieza en el siglo XVII se preocupa esencialmente de la ropa y de la apariencia inmediata, mientras que posteriormente se tendrá más en cuenta la preservación de los organismos o la defensa de la población. Apoyándose en las hipótesis propuestas por el sociólogo alemán Norbert Elias, Lo limpio y lo sucio nos muestra el `proceso de civilización` que caracteriza a las sociedades occidentales entre el siglo XII y el XIX.… (altro)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Corbin-Histoire-du-corps-tome-1--De-la-Renaissanc...

> J'ai un peu décrocher pour les jeux mais sinon cet ouvrage est fort instructif. Les supplices des saints m'ont fait écarquiller les yeux tant l'imagination est grande pour faire de vous un matyr. Les usages du corps sont aussi intéressant avec le corps des apparences. Ce livre nous fait prendre conscience de l'évolution de notre vision du corps et de ce que nous en faisons.
—Danieljean (Babelio)… (altro)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Vigarello-Le-sentiment-de-soi/915989

> LE SENTIMENT DE SOI, Histoire de la perception du corps (XVIe-XXe siècle), par Georges Vigarello (Points, 2016, Poche, 336 pages). — Yoga, méditation et autres techniques de bien-être : l’idée est aujourd’hui largement répandue que nous pouvons agir sur notre humeur et nos états d’âme par un travail sur le corps. Or cette idée a une histoire que Georges Vigarello révèle ici, proposant un parcours fascinant à travers l’histoire des représentations de l’intime.
Jusqu’au XVIIIe siècle, le moi était circonscrit à la pensée et à l’esprit : « je pense, donc je suis ». C’est avec les Lumières qu’apparaît, dans les textes de Diderot ou de l’Encyclopédie, l’idée d’un sixième sens pour désigner les perceptions internes du corps. Cette conscience inédite s'exprime dans la notion nouvelle de sentiment de l'existence. Le corps coïncide avec le moi : véritable révolution de la perception de soi, qui s’exprimera bientôt abondamment dans les journaux intimes.
Le XIXe siècle approfondit ces réflexions en s’interrogeant sur le rêve, la folie, l’effet des drogues, le somnambulisme. Le début du XXe siècle introduit plus qu’on ne le croit à la culture d’aujourd’hui : de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la détente à l'étourdissement, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d’exploration de l’intime.
—Johnny Gimenez (Culturebox)… (altro)