Eric Vigne fait une analyse la crise de l'édition comme on en lit beaucoup. Il constate le recul du livre dans la culture (baisse moyenne des ventes au titre) que l'édition compense en multipliant l'offre (deuxième facteur de la crise). Un propos souvent assez pessimiste et classiquement réactionnaire (consanguinité : éditeurs, auteurs, jury, journalistes) dénonçant les faux livres (qui ont toujours existé qu'il appelle "littérature communicationnelle"). Démonte "l'édition sans éditeur" car nos pratiques culturelles sont devenus plurielles (nos habitudes culturelles - l'habitus de Bourdieu - se diversifient et ne dépendent plus de notre position sociale). Dénonce la marchandisation du livre (au détriment de la noble commercialisation, à l'ancienne) qui se traduit par l'accélération de la vitesse de circulation des biens. Et comme souvent chercher à distinguer écrivains et écrivants, entre littérature absolue et écriture ordinaire. Il a bien sûr raison, mais le problème de cela, c'est que les écrivants des uns sont les écrivains des autres.
Dénonce le fait que la distribution puisse devenir facteur de restriction de l'offre. Pour lui, le genre le plus touché est l'essai, devenu littérature d'opportunité. Défense du catalogue dont la pérennité est la cohérence et l'homogénéité. Pour lui, le décalage entre lecture "concentrée" et lecture numérique papillonnante devrait assurer l'avantage du livre papier.… (altro)
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Dénonce le fait que la distribution puisse devenir facteur de restriction de l'offre. Pour lui, le genre le plus touché est l'essai, devenu littérature d'opportunité. Défense du catalogue dont la pérennité est la cohérence et l'homogénéité. Pour lui, le décalage entre lecture "concentrée" et lecture numérique papillonnante devrait assurer l'avantage du livre papier.… (altro)