Immagine dell'autore.
89+ opere 659 membri 13 recensioni 2 preferito

Recensioni

Francese (11)  Inglese (2)  Tutte le lingue (13)
Mostra 13 di 13
The novel is a fairly close rewriting of Alexandre Dumas' 'Le Comte de Monte-Cristo' set in the 1980's and 90's. The whole gives a rather strange impression: the story is rooted in our time but the action is sometimes almost anachronistic: in particular the question of arranged and forced marriages in high society with the authors had to do to respect their initial constraint. As in Dumas's 'Le Comte...' avoid focusing too much on the inconsistencies of the story or the too lucky coincidences that punctuate it and enjoy the action.½
 
Segnalato
otori | May 16, 2022 |
Quand on pédale le cerveau est en roue libre et divague. JB Pouy nous conte tout ce qui passe par la tête d'un jeune coureur du Nord, échappé dans une étape du tour 95 : ses rêves de victoire, ses origines, la course et ses drames, son équipe, sa famille. Le rythme de la narration suit l' effort du cycliste, la phrase se raccourcit quand le souffle devient court. On accompagne ainsi ce jeune sportif jusqu'à l'arrivée, aussi amère soit elle...½
 
Segnalato
KersuFr | Oct 8, 2019 |
écrit avec humour, ce petit bouquin offre une biblio qui risque de m’occuper un moment…
 
Segnalato
Marc-Narcisse | Jul 25, 2019 |
J’ai découvert cette petite nouvelle à Gibert Joseph, sur la table des petits éditeurs.

S63 est paru dans une coédition entre le Musée des Confluences et les éditions Invenit. C’est un ouvrage de la collection Récits d’objets. Les collections du Musée des Confluences « constituent, par leur diversité, un véritable cabinet de curiosités du XXIe siècle ». Les objets sont « de toutes matières, de toutes provenances, issus de la nuit des temps comme du monde contemporain, ces objets sollicitent l’imaginaire ». Le Musée a décidé de convier des écrivains à mettre en scène ces objets. Ici, c’est le téléphone S63, téléphone que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, puisque datant de 1963. Photos ?! On avait le même dans notre cave, quand j’étais petite.

Le narrateur de cette nouvelle est chroniqueur d’art dans un magazine féminin ; « il n’y a pas de sot métier » d’après lui. Il a une passion cachée : se faire un cabinet de curiosités dans son garage avec toutes les « mer… » qu’il trouve en brocante (sa femme n’en veut pas dans la maison). Un jour, en Bretagne, il achète un tableau pour vingt euros, qui pourrait avoir beaucoup plus de valeur, daté du XVIIIe siècle et avoir été peint par un peintre d’école flamande ou hollandaise (vous savez, ceux qui peignaient des intérieurs). C’est son voisin, spécialiste de la restauration d’œuvre d’art qui lui confirme cette impression après l’avoir nettoyé un peu et qui lui propose de le confier à un vrai spécialiste pour lui faire toute sorte d’analyses. Ils découvrent que le tableau a deux « sur-couches » dont une particulièrement épaisse. Le narrateur décide d’écarter les deux autres et de se débrouiller seul pour les gratter. Il étudie puis le réalise et découvre sous la couche la plus épaisse un téléphone S63 (celui de la photo, qui date de 1963). Cela sent un peu l’arnaque. Il décide donc de chercher le peintre (dans quelle époque vivait-il ???) et d’autres toiles. Il en trouve d’autres en effet, mais où il voit un hélicoptère et une ambulance alors que c’est tout à fait impossible.

Plusieurs pistes se présentent au lecteur et au narrateur : la folie des autres, qui ne voient pas la même chose que lui, sa folie, qui lui fait voir ce qu’il veut voir, le paranormal, la prescience …

C’est toutes ces pistes que va explorer l’auteur au cours de cette petite nouvelle, absolument pas policière. Le narrateur est un personnage sympathique au lecteur (pas forcément pour sa femme) car il a l’ironie amusante et que toute l’histoire est écrite avec ce style. On a un peu du mal du coup à croire qu’il est inquiet ou fou à un quelconque moment. Il a trop de détachement pour cela. C’est une nouvelle sympathique pour se détendre. Le dénouement est par contre extrêmement bien trouvé et inattendu, ce que j’apprécie particulièrement pour une nouvelle.½
 
Segnalato
CecileB | Sep 12, 2015 |
C'est le premier bouquin que je découvre grâce à librarything, par rapprochement de bibliothèques, et quel bouquin ! Un ovni... Visiblement, c'est son récit pédagogique de mai 68 à des élèves de lycée qui ont inspiré à l'auteur cette fable d'ambiance post-apocalyptique. On se retrouve au milieu d'une France en plein chaos, suite à un événement grave survenu plus tôt, auquel le personnage principal fait référence sous l'appellation du "grand bordel". Tandis que les autorités s’attellent à rétablir l'ordre, des groupuscules armés en décousent sur fond de discours philosophique et d'idéologie politique. Bien sûr, les factions d'extrême gauche combattent celles d'extrême droite. Mais quand il n'y a plus de fascistes sur lesquels taper, les factions d'extrême gauche s'affrontent entre elles. Et elles sont nombreuses ! Mais celle qui nous intéresse, c'est la Faction Armée Spinoziste, menée par celui qu'on surnomme Spinoza, et qui a pour objectif principal d'exterminer les Jeunes Hégéliens. C'est "l'éthique contre l'esthétique".

Il y a de quoi être tout de suite séduit par le style aussi direct que précis de l'auteur. C'est plein d'humour et de distance. J'étais franchement transporté dans cet univers original et frais, et pourtant datant de 1983 ! Le côté scènes de combat en métaphores de conflits idéologiques me fait penser aux mangas. On compare ce bouquin à Mad Max, mais ce bouquin est infiniment plus dense, là où Mad Max n'est que pur esthétisme justement. Creux. Ce n'est qu'une histoire d'amour et de vengeance, alors que le bouquin est une véritable fresque d'une période historique politiquement essentielle et incroyablement prolifique et créative.

En dénouement survient les géniales retrouvailles avec les femmes, absentes des factions armées gauchistes réservées aux hommes. Naturellement, elles sont regroupées en factions armées féministes. Et lorsqu'elle attrapent un homme...½
 
Segnalato
jaythrotule | 2 altre recensioni | Jun 4, 2015 |
Jean-Bernard Pouy est l'un des papous qui égaie quelques-unes de mes promenades du midi lorsque je me tape l'un ou l'autre des épisodes des Papous dans la tête en baladodiffusion à France-Culture. Je connaissais bien le style qu'il affiche au cours de l'émission, mais je n'avais jamais rien lu de cet auteur de polar. Et pourtant, il a plusieurs œuvres primées dans son carquois. Ce projet du Poulpe m'intriguait. C'est un projet à saveur tout à fait oulipienne.

La petite écuyère a cafté est en effet l'oeuvre de départ d'une collection de polars dont Jean-Bernard Pouy a été le premier directeur. Le Poulpe regroupe maintenant plus de cent romans d'auteurs différents. Il y a également eu une adaptation en bandes dessinées et au cinéma. La structure et les personnages principaux sont imposés. Cela s'est défini dans les tout premiers romans de la série.

On a ainsi, évidemment, Gabriel Lecouvreur dit « Le Poulpe ». Il est sans domicile fixe : il oscille entre le salon de coiffure de Chéryl, les hôtels, les pensions... Il est amateur de bière, il déteste le vin. Il y a aussi Chéryl qui est coiffeuse et compagne du Poulpe. On trouve Gérard, patron du Pied de Porc à la Sainte-Scolasse, un bar-restaurant et d'autres qui gravitent dans cette sphère, la femme de Gérard d'origine espagnole, Vlad, l'aide-cuisinier roumain, Léon, le chien de Gérard, etc.

Après une mise en scène du meurtre dans le premier chapitre, Gabriel Lecouvreur en prend connaissance en lisant les faits divers attablé au Pied de Porc et décide de mener une enquête. L'aventure se terminera également au Pied de Porc.

J'ai hâte de découvrir d'autres adaptations de ce scénario à contraintes.

[http://rivesderives.blogspot.ca/2015/04/la-petite-ecuyere-cafte-jean-bernard.html]½
 
Segnalato
GIEL | 1 altra recensione | May 6, 2015 |
Je n’attendais pas forcément d’une petite nouvelle noire qu’elle soit le théâtre d’une contrainte littéraire qui pourrait être digne, en toute modestie, de l’Oulipo. Il faut ici que les phrases commencent par les lettres de l’alphabet, dans l’ordre. Cela se note, notamment quand on arrive sur la fin de l’alphabet, où de drôles de mots émaillent le texte. Mais le texte est assez court pour que cela reste amusant et plaisant.
Et l’histoire est bien ficelée, et originale, ce qui ne gâte rien. On se retrouve dans la tête d’un médiateur qui passe d’une réunion de copropriétaires à la négociation avec un patron forcené qui vient de tuer un syndicaliste. C’est rondement mené, un brin cynique ce qui ne gâche rien, et l’image du tigre qui semble incongrue au début donne un peu d’exotisme à ce texte, et une bouffée de fraîcheur au lecteur.
Une agréable surprise qui, si elle ne restera pas dans les annales du genre, permet de passer un bon petit moment.
 
Segnalato
raton-liseur | Feb 16, 2015 |
Drôle de petit polar, ce n’est pas tous les jours qu’un rebouteux est au centre de ce genre d’intrigue ! Nous sommes dans la campagne, aux alentours de Dieppe et le narrateur, journaliste qui souffre d’un lumbago, profite d’un reportage dans la région pour consulter un de ces hommes dont les mains ont un don. Bien sûr, le voilà au mauvais endroit au mauvais moment, et toute l’histoire tourne bien différemment de ce qu’il avait prévu…
Si le style est très roman noir, avec sa description désabusée des plages de Dieppe par exemple (elles ne sont pas glauques dans mon souvenir…), et peut parfois prêter à sourire tant il est convenu (et pourquoi mêler des mots et des saints bretons à tout cela, on est en Normandie, je suis sûre que les Normands ont leur propre patois et leurs propres saints, non ?), j’ai vraiment passé un bon moment immergée dans cette histoire originale, tant dans son idée que dans son déroulement, et la fin est particulièrement bien vue, à chacun de comprendre ce qu’il voudra !
Une lecture très agréable donc, pour une petite heure de détente pas bête du tout et qui laisse un petit sourire flotter sur les lèvres à la fin. Ironie, incrédulité ou juste retour des choses ?
 
Segnalato
raton-liseur | Jan 8, 2015 |
Je n'ai été ni surpris ni déçu du style que l'auteur utilise dans ce roman (ayant déjà lu plusieurs oeuvres de JB Pouy). Ce style d'écriture mêlant avec brio ironie, humour noir tout en laissant une place aux réflexions de l'auteur, au travers du personnage, sur certaines situations rencontrées au fil de cette courte fiction.
Pour poser le cadre du récit : il se passe en France après l’effondrement de notre société, "le Grand Merdier". Suite aux semaines d'anarchie et de pillage des milices locales essaient de restructurer une néo-société mais de nombreux groupes de pillards (rassemblés selon leur idéologie sur la société) sèment le chaos et plongent le pays dans une ambiance à la "Mad Max"

Le récit est divisé en trois types de chapitres :
- Le premier type est celui où l'on suit Julius Puech, leader de la F.A.S. (Fraction Armé Spinoziste) avec sa troupe de sbire Ils sont en guerre d'extermination face aux Hegeliens (autre groupe) qui leurs ont lancé un défi.
- Ensuite viennent les chapitres "flash-back" qui racontent plus ou moins chronologiquement le parcours du personnage principal à travers ce chaos.
- Le dernier est un type vraiment très spécial : il s'agit de communiqués radio de la station RCI, dont l'objectif est surtout de tenir le tableau des scores des massacres entre groupes.
Je trouve que cette forme de récit divisé en trois donne un rythme intéressant en plus de la touche d'originalité narrative.

J'ai également bien aimé cet ouvrage, outre la construction, par le style. L'auteur usant d'un vocabulaire décomplexé et mettant en scène des situations plus improbables les unes que les autres, sans pour autant tomber dans la vulgarité ou l'absurde.
L'évolution du caractère du personnage est aussi très bien développer, c'est dommage que les personnages secondaires soient si peu exploités.
En bref un roman excentrique, captivant, qui pose le cadre des les premières pages mais qui tient en haleine jusqu'à la fin.
Une très bonne lecture.
Victor
 
Segnalato
leclept | 2 altre recensioni | May 25, 2014 |
La vérité sort du Pouy
 
Segnalato
Nikoz | Feb 22, 2014 |
Après le "grand bordel" (mai 68), de jeunes gens libérés de tous les carcans de la société cherchent la liberté, cherchent l'éthique, et l'appliquent de manière absolue, jusqu'au bout de la violence. La bande à Julius, un groupe de motards dignes de Mad Max, s'amuse à voler un canadair et des centaines de litres de peinture pour repeindre le sacré-coeur en vert. Elle combat les fachos en surenchérissant sur leur violence. Puis quand ceux-ci ont été exterminés, elle s'en prend aux autres groupes d’extrême gauche. Massacres entre hommes (les femmes sont ailleurs, organisées en groupes féministe tout aussi violents). La vie est considérée comme une expérience artistique de l’extrême.

Un texte missile, qui renvoie à nos propres fantasmes. Nos aspirations intimes, reptiliennes, peuvent-elles une fois libérées se révéler si délétères ? (Je termine ce livre le jour du premier anniversaire du massacre d'Andres Brevik, alors qu'un étudiant en a perpétré un autre lors d'une première du nouveau Batman). Un polar uchronique épique et sans concession.
 
Segnalato
aipotu | 2 altre recensioni | Oct 8, 2012 |
L'horreur ! A l'état pur ! Deux adolescents menottés à des rails. Leurs yeux grands ouverts, leurs bouches qui hurlent, les phares du train qui approche dans un grondement assourdissant et les roues qui s'immobilisent cent mètres trop loin... Suicide ? Le Poulpe n'y croit pas. Il veut y voir de plus près... Comprendre aussi qui sont ces types qui l'attendent en ricanant pour le balancer du haut d'une falaise. Tirer dans le tas s'il le faut... Débusquer le mensonge tapi derrière les murs de Varengueville. A la bonne société de Dieppe ! Ses fermes cossues, sa bonne morale... De quoi donner quelques démangeaisons au Poulpe ! Et une sérieuse envie d'aller tataner la gueule des indélicats !
 
Segnalato
PierreYvesMERCIER | 1 altra recensione | Feb 19, 2012 |
Bienvenue dans la plus petite librairie de Paris. Son principal occupant y reçoit de nombreux farfelus qu'il aide, moyennant finance, à assouvir leur passion de bibliophiles acharnés. Pour arrondir ses fins de mois, il lui arrive parfois d'accepter des petits boulots allant de l'élaboration de bibliographies à l'écriture de rédactions pour collégiens en manque d'inspiration. Un jour, l'un de ses clients va lui faire une demande plus étrange que les autres. Il souhaite savoir ce qui est arrivé aux 5 âmes disparus entre la version originale d'un polar titrée Pop 1280 et sa traduction française 1275 âmes. Pour couronner le tout, il s'avère que ce roman de Jim Thompson porte le numéro 1000 de la célèbre Série Noire de Gallimard et qu'il a été traduit par son fondateur Marcel Duhamel. Pourquoi cette disparition ? Le grand Marcel n'a pas pu commettre un tel acte délibérément et on ne peut croire à une si grossière erreur, il doit y avoir une raison...
Le plus terrible dans cette histoire est que le postulat de départ est vrai, le numéro 1000 de la Série Noire est bien 1275 âmes traduction de Marcel Duhamel du livre Pop 1280 de Jim Thompson. Jean-Bernard Pouy, lui-même auteur de polar, a déniché une histoire étonnante et en remet une couche en appelant son roman 1280 âmes.
Notre libraire va relever le défit et enquêter, nous faisant découvrir le livre et sa genèse via des analyses pertinentes et de nombreuses citations.
C'est une approche intéressante pour découvrir un auteur ou plus généralement le monde du polar à cette époque que de se laisser guider par un personnage de fiction évoluant lui même dans un roman. Mais malheureusement, un style un peu lourd, des digressions pas toujours pertinentes et la présence de certains passages durant lesquels l'auteur s'éloigne du sujet pour raconter des inepties (les andouilles) gâchent le tableau. Dommage donc que cette fabuleuse idée n'ait pas été mieux exploitée.http://aubonroman.blogspot.com/2007/08/1280-mes-par-jean-bernard-pouy.html
 
Segnalato
yokai | Aug 5, 2007 |
Mostra 13 di 13