Christian Dedet
Autore di La mémoire du fleuve
Sull'Autore
Fonte dell'immagine: Jean-Pierre Vivier, 1995 - En provenance du site personnel de l'écrivain.
Opere di Christian Dedet
Le secret du Dr Bougrat - Marseille-Cayenne-Caracas - L'aventure d'un proscrit (1978) — Autore — 2 copie
Montpellier 1 copia
Etichette
Informazioni generali
- Nome legale
- Dedet, Christian
- Data di nascita
- 1936-09-12
- Sesso
- male
- Nazionalità
- France
- Nazione (per mappa)
- France
- Luogo di nascita
- Cournonterral, Hérault, Occitanie, France
- Istruzione
- Université de Montpellier (Doctorat, Médecine, 19 63)
Istituto ecclesiastico Maria immacolata, Rome, Italie
Lycée Jean-Baptiste-Dumas, Alès, Gard, France - Attività lavorative
- Médecin
Utenti
Recensioni
Premi e riconoscimenti
Statistiche
- Opere
- 10
- Utenti
- 55
- Popolarità
- #295,340
- Voto
- 3.8
- Recensioni
- 4
- ISBN
- 12
> LA MÉMOIRE DU FLEUVE, de Christian Dedet, 460 pages, 1984, Phébus. — Il y a quelques livres magiques qui vous accompagnent longtemps, une fois refermés. La Mémoire du fleuve (prix des Libraires 1985) est de ceux-là. Christian Dedet nous raconte la vie incroyable de son ami franco-gabonais, Jean Michonet, né en 1932, à Lambaréné (hôpital Schweitzer). Métis, initié bwiti, recruteur, chasseur, forestier, fétichiste, chef coutumier, PDG occasionnel, Jean Michonet témoigne de l'intérieur, d'une Afrique secrète, tribale, mystérieuse.
Dès la première page c'est une lutte à mort entre un anaconda et un éléphant. L'aventurier du fleuve Ogooué s'enfonce avec nous dans des zones de la forêt équatoriale où nul européen n'avait jamais pénétré. Là, à travers une suite d'aventures s'enchaînant sans relâche, il nous livre le témoignage unique, irremplaçable, d'une vie africaine où se côtoient sauvage et humain, visible et invisible, magie, superstition, puissance, cruauté, grandeur et veulerie. (Jacques MARMEY)
—Carnets du Yoga, (281), Novembre 2009, (p. 19)
> LA MÉMOIRE DU FLEUVE, de Christian Dedet, Ed. Phébus, 1985, 16,95 $. — Descendant des pionniers du Gabon, le jeune métis Jean Michonet, orphelin à quinze ans, devient par la force du destin recruteur de main-d'oeuvre au profit des compagnies forestières. Les trois expéditions successives qu’il entreprend alors dans le sud inexploré du pays, au cours desquelles il est initié aux mystères du bwiti (société secréte masculine), façonnent l’homme à même ses deux composantes culturelles, la noire et la blanche. Désormais, l’aventurier sera sans trêve : forestier comme son père, avec les mêmes moyens dérisoires, délégué communal sous le régime du président M’ba, transporteur fluvial le long de l’Ogooué, chasseur de crocodiles à l’échelle nationale jusqu’à ce que cette activité soit interdite, vendeur de meubles de style Louis XV et, à nouveau, forestier… Puis, tout à coup, comme cela arrive souvent en Afrique, le silence: il périra en mer, noyé avec deux de ses filles en essayant de les sauver. La démesure des gestes n’aura toujours été dictée que par l’extrême fureur de la nature. Une nature anthropophage, omniprésente.
La mémoire du fleuve ne retrace donc pas seulement l’histoire vraie d’un homme attachant, chez qui le courage et la fraternité l’ont toujours emporté, mais évoque également la grandeur et les misères d’un pays à la croisée ambiguë de deux mondes : l’africain et l’européen. Pourtant, il subsiste encore assez de la magie des ancêtres pour que la renommée de Jean Michonet enfante sa légende. (Marc-André VILLENEUVE)
—Nuit blanche, (22), Février/Mars/Avril 1986, (p. 25)… (altro)