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Christian Dedet

Autore di La mémoire du fleuve

10 opere 55 membri 4 recensioni

Sull'Autore

Comprende il nome: DEDET Christian

Fonte dell'immagine: Jean-Pierre Vivier, 1995 - En provenance du site personnel de l'écrivain.

Opere di Christian Dedet

La mémoire du fleuve (1984) — Autore — 42 copie
Ce violent desir d'Afrique (French Edition) (1995) — Autore — 2 copie
Au royaume d'Abomey (2000) — Autore — 1 copia
La Fuite en Espagne (1967) — Autore — 1 copia
L'Exil: roman (1967) — Autore — 1 copia
Montpellier 1 copia

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Recensioni

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Dedet-La-Memoire-du-fleuve--LAfrique-aventureuse-...

> LA MÉMOIRE DU FLEUVE, de Christian Dedet, 460 pages, 1984, Phébus. — Il y a quelques livres magiques qui vous accompagnent longtemps, une fois refermés. La Mémoire du fleuve (prix des Libraires 1985) est de ceux-là. Christian Dedet nous raconte la vie incroyable de son ami franco-gabonais, Jean Michonet, né en 1932, à Lambaréné (hôpital Schweitzer). Métis, initié bwiti, recruteur, chasseur, forestier, fétichiste, chef coutumier, PDG occasionnel, Jean Michonet témoigne de l'intérieur, d'une Afrique secrète, tribale, mystérieuse.
Dès la première page c'est une lutte à mort entre un anaconda et un éléphant. L'aventurier du fleuve Ogooué s'enfonce avec nous dans des zones de la forêt équatoriale où nul européen n'avait jamais pénétré. Là, à travers une suite d'aventures s'enchaînant sans relâche, il nous livre le témoignage unique, irremplaçable, d'une vie africaine où se côtoient sauvage et humain, visible et invisible, magie, superstition, puissance, cruauté, grandeur et veulerie. (Jacques MARMEY)
Carnets du Yoga, (281), Novembre 2009, (p. 19)

> LA MÉMOIRE DU FLEUVE, de Christian Dedet, Ed. Phébus, 1985, 16,95 $. — Descendant des pionniers du Gabon, le jeune métis Jean Michonet, orphelin à quinze ans, devient par la force du destin recruteur de main-d'oeuvre au profit des compagnies forestières. Les trois expéditions successives qu’il entreprend alors dans le sud inexploré du pays, au cours desquelles il est initié aux mystères du bwiti (société secréte masculine), façonnent l’homme à même ses deux composantes culturelles, la noire et la blanche. Désormais, l’aventurier sera sans trêve : forestier comme son père, avec les mêmes moyens dérisoires, délégué communal sous le régime du président M’ba, transporteur fluvial le long de l’Ogooué, chasseur de crocodiles à l’échelle nationale jusqu’à ce que cette activité soit interdite, vendeur de meubles de style Louis XV et, à nouveau, forestier… Puis, tout à coup, comme cela arrive souvent en Afrique, le silence: il périra en mer, noyé avec deux de ses filles en essayant de les sauver. La démesure des gestes n’aura toujours été dictée que par l’extrême fureur de la nature. Une nature anthropophage, omniprésente.
La mémoire du fleuve ne retrace donc pas seulement l’histoire vraie d’un homme attachant, chez qui le courage et la fraternité l’ont toujours emporté, mais évoque également la grandeur et les misères d’un pays à la croisée ambiguë de deux mondes : l’africain et l’européen. Pourtant, il subsiste encore assez de la magie des ancêtres pour que la renommée de Jean Michonet enfante sa légende. (Marc-André VILLENEUVE)
Nuit blanche, (22), Février/Mars/Avril 1986, (p. 25)
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Joop-le-philosophe | 3 altre recensioni | Apr 12, 2023 |
Comment ne pas tomber sous le charme des talents de conteurs de Jean Michonet, ici aidé par le romancier Christian Dedet ? Dans toute cette vie qui se déroule sous nos yeux, c'est le parfum puissant de l'Afrique de l'Ouest qui arrive. Jean Michonet est un homme de terrain, soumis à la pression des jours, au fait de devoir se débrouiller dans un environnement naturel et social hostile. De son enfance et de son père, il trace un portrait émouvant, montrant la dureté d'une époque pour les entrepreneurs français qui ne sont pas présentés ici comme d'affreux exploiteurs. Après la mort de son père, Jean se retrouve recruteur de main d'œuvre à 14 ans ! Nous le suivons au pays Bavongo et, avec lui, faisons connaissance des savoirs ancestraux des sociétés locales, versées tant dans l'art de la chasse que dans celle de la magie. Les pages consacrées au Bwiti et en particulier à la cérémonie du mort qui marche sont très impressionnantes. Le sont également les récits liés aux animaux, pythons gigantesques et crocodiles séculaires. Sans doute Jean Michonet exagère-t-il son appréciation, mais le doute lui est acquis tant il trace de cette nature sauvage un portrait cohérent et connaisseur.

Avec Christian Dedet et Jean Michonet, le lecteur se prend à aimer une Afrique où le jugement occidental Blanc/Noir, Colonisé/Colonisateur est absent. Les lignes sont floues dans ce Gabon qui accède à l'indépendance, qui accède à la frange de la modernité tout en gardant des structures traditionnelles très fortes. Jean Michonet, écartelé entre son père blanc et sa mère noire, en sa qualité de métis acceptant ces doubles racines, rend bien compte de ce flou.

Un très bon livre primé, bien écrit et facile à lire, que l'on range entre les récits de voyage, d'exploration, d'histoire, d'ethnographie.
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Veilleur_de_nuit | 3 altre recensioni | Jun 14, 2011 |
Je viens de relire ce livre et j'y ai plongé comme la première fois. Voici les mémoires de Jean Michonnet, métisse, broussard, coupeur de bois, chasseur de crocodiles au Gabon de la "coloniale". Parfois, devant ces pythons de 10 mètres, on se dit "pas possible...". Mais si. (j'ai vécu au Gabon). Le livre a été écrit dans les années 80 mais on sent, dans le style, comme un parfum des années 60. Les histoires de pirogues et de rites magiques au fond des brousses peuvent tout à fait vous tenir debout jusqu'à 4h du mat'. La preuve.… (altro)
 
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briconcella | 3 altre recensioni | Feb 20, 2008 |
 
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rouzejp | 3 altre recensioni | Sep 2, 2015 |

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