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Eliette Abécassis

Autore di Qumran

39 opere 905 membri 69 recensioni 3 preferito

Sull'Autore

Fonte dell'immagine: Eliette Abecassi, on May 11, 2018 in Cannes, France

Serie

Opere di Eliette Abécassis

Qumran (1996) 286 copie
Il tesoro del tempio (2001) 109 copie
Ripudiata (1985) 93 copie
Lieto evento (2005) 69 copie
L'oro e la cenere (1997) 66 copie
La dernière tribu (2004) 50 copie
Mio padre (2002) 37 copie
Clandestino (2003) 36 copie
Sefardita (2009) 30 copie
Une affaire conjugale (2010) 19 copie
La sombra del golem (2016) 16 copie
Mère et Fille, un roman (2008) 9 copie
Alyah (2015) 7 copie
Le livre des passeurs (2007) 6 copie
Un secret du docteur Freud (2014) — Autore — 6 copie
Philothérapie (2016) 5 copie
Le Corset invisible (2007) 4 copie
Nos rendez-vous (2020) 3 copie
Le maitre du Talmud (2018) 3 copie
le voyant (2004) 3 copie
Instagrammable (2021) 3 copie
Un couple (2023) 2 copie
Enfances, Adolescences - 5 nouvelles inédites (2015) — Collaboratore — 2 copie
T'es plus ma maman ! (2011) 1 copia
Je ne veux pas dormir ! (2009) 1 copia
Die Jesusverschwörung (2004) 1 copia
Kadosh 1 copia
Clandestin roman (2003) 1 copia
Instagrammable (2022) 1 copia

Etichette

Informazioni generali

Nome canonico
Abécassis, Eliette
Nome legale
Abécassis, Eliette Rivka Tamar
Altri nomi
ABECASSIS, Eliette
Data di nascita
1969-01-27
Sesso
female
Nazionalità
France
Nazione (per mappa)
France
Luogo di nascita
Strasbourg, Bas-Rhin, Alsace, France
Istruzione
Agrégation de philosophie
Ecole Normale Supérieure, Ulm, Paris
Lycée Henri IV, Paris
Attività lavorative
Professeur (Philosophie)
Réalisatrice
Scénariste
Romancière
Relazioni
Abécassis, Armand (Père)
Organizzazioni
Université de Caen (Maître de conférences, Philosophie, 19 97 | )
Premi e riconoscimenti
Chevalier de l'ordre du Mérite (2021)
Agente
Tiffany Breuvart
Breve biografia
Eliette Abécassis grandit dans une famille de juifs séfarades. Après des études en hypokhâgne et khâgne au lycée Henri IV à Paris, Eliette Abécassis est diplômée de l'Ecole nationale supérieure et obtient une agrégation de philosophie. Elle publie son premier roman, 'Qumran', en 1996. Ce polar métaphysique connaît un grand succès ; il est aujourd'hui traduit dans dix-huit langues et a même été adapté en bande dessinée. Un an plus tard, elle est professeur de philosophie à l'université de Caen, et publie son second roman, 'Dans L'Or et la cendre'. Son roman suivant, 'La Répudiée', lui vaut le prix des Ecrivains croyants. En 2002, 'Mon père' est sélectionné pour le prix Goncourt et le prix Femina. 'Clandestin' fait aussi partie des candidats au prix Goncourt en 2003. Mais c'est surtout 'Un heureux événement', dans lequel Eliette Abécassis relate son expérience de parturiente, qui marque la rentrée littéraire 2005. Fustigeant le bonheur de la maternité ancré dans notre société, son livre résonne comme un pamphlet. En 2006, elle participe à deux collectifs dont 'La Cité de Dieu' et 'Va y avoir du sport !', recueil de nouvelles illustrées. En 2007, elle signe un essai en collaboration avec Caroline Bongrand, 'Le Corset invisible', dans lequel elle dénonce les nouveaux carcans 'invisibles' que la société impose aux femmes - être toujours plus mince et toujours plus jeune. Familière des réflexions philosophiques, Eliette Abécassis écrit des ouvrages porteurs d'interrogations sur la vie quotidienne.

Utenti

Recensioni

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Abecassis-Sepharade/265047

> ÉLIETTE ABÉCASSIS : LES PASSÉS RECOMPOSÉS. — Pour ce nouveau roman, Éliette Abécassis opère une synthèse jusqu’alors inédite dans son oeuvre : à la fiction historique, où elle s’était illustrée avec succès notamment pour Qumran, elle mêle cet autre versant exploré avec virtuosité, l’autofiction, comme pour Un heureux évènement ou Mon père. Et ces deux routes se croisant, s’enrichissent ici pour donner vie à une fresque où l’intime se tisse sur la trame de l’Histoire. Roman familial et épique, roman psychologique et thriller, les phrases se nourrissent des emprunts et des entrecroisements pour éclore en un ouvrage unique, synthèse et confirmation d’une oeuvre en chemin.
La richesse plurielle des genres littéraires qu’Éliette Abécassis met en scène est le signe de sa quête : elle entend donner à voir le multiple, le rendre lisible dans la singularité de l’écriture. « Nous avons tous des identités multiples », tel est l’incipit de ce Sépharade. Et que ce titre soit au singulier ne peut que nous interpeller : car il s’agira bien de reconduire ce multiple à ce qui fait son unicité, de convertir le pluriel en un singulier, sans le réduire, mais pour en livrer la quintessence. Cette quête sera celle de l’héroïne de ce roman, Esther Vidal, juive sépharade du Maroc, française, alsacienne : « De l’Alsace, elle tenait sa ponctualité, sa franchise, sa langue acérée, sa froideur distante, son sens de l’amitié, une certaine sagesse et une certaine méfiance qui forgeaient les caractères pondérés de cette région frontalière.[…] Du Maroc, elle tenait un caractère sauvage et gai, une chaleureuse violence, un fond de bonté et une capacité de vengeance, un peu de douceur et un peu d’amertume, un tempérament sucré-salé qui pouvait s’enflammer en une colère foudroyante. »
La recherche de l’union sera le fil directeur. C’est en effet en se rendant en Israël pour se marier avec Charles Halévy, sépharade comme elle, qu’Esther va rencontrer les paradoxes qui président non seulement à son propre destin, mais également à celui de sa famille, à celle de Charles, et à la communauté sépharade dans son ensemble. Comment réunir les destins si ce n’est en recouvrant en soi-même l’unité perdue, l’unité vitale ? « Vidal, tel était son nom, qui signifiait la vie. Elle était vivante de cette âme, et cette âme vivait à travers elle, lui conférant la noblesse. Et cette âme désirait vibrer en elle, perdurer à l’intérieur d’elle, migrer par elle, pour survivre à jamais. Elle pouvait dire désormais ces mots : mon histoire, ma culture, mes traditions, et en les disant, elle se sentait appartenir à un projet qui la dépassait et l’accomplissait. Elle avait en elle l’essence des Sépharades : cette fidélité aux racines, à l’antique culture, et cette ouverture au monde extérieur. »
Ce roman est aussi le fruit d’un travail d’Éliette Abécassis sur l’identité sépharade. Travail à la fois historique, culturel, intellectuel, mais aussi, en miroir, intérieur, familial. Pour nourrir ces tableaux, elle a beaucoup voyagé, partant à la rencontre de familles sépharades au Canada, au Maroc, en Israël. Il s’agissait pour elle de redonner vie, à travers cette histoire, à une communauté qui n’avait jamais été dépeinte ainsi, du point de vue romanesque. Et de saisir cette mémoire, qui avait été principalement orale, en même temps que les mutations contemporaines de cette identité. La Sé-phardité disparaissant inexorablement depuis que les juifs ont quitté le Maghreb, il est d’autant plus important d’en transmettre la mémoire, faite tout autant de folklore, de rites communautaires, que d’évènements marquants, de courants intellectuels, de lignes de forces culturelles. Car, dit Éliette Abécassis : « Cela fait partie de l’identité sépharade d’être ouvert aux cultures, et de pratiquer le dialogue interreligieux, comme à la grande époque de Cordoue, du temps d’Averroès et de Maimonide. Cela fait aussi partie de l’identité sépharade d’être un marrane, de pratiquer en privé et d’être “comme les autres” en public. C’est ainsi que nous sommes. En privé, nous cuisinons, nous buvons le thé à la menthe, nous recevons, nous aimons et vivons en famille, d’une façon très sépharade. Mais en public, nous buvons du thé noir ! »
Telle est la quête de soi-même à laquelle invite ce roman initiatique, autant qu’historique. Et Sépharade de résonner comme un hymne à la mémoire, universellement.
« Nous avons tous des identités multiples. »
Nous venons tous d’un pays, d’une ville, ou d’une rue qui nous définit et nous marque à jamais. Nous sommes issus d’une culture ancestrale qui nous emprisonne autant qu’elle nous féconde. Dans la vie, nous jouons des rôles qui changent en fonction de la situation et de l’interlocuteur, du lieu et du moment : nous existons, multiples à nous-mêmes, ignorant l’origine de ces identités qui surgissent malgré nous, et qui nous déterminent, dans nos actions, nos pensées et nos sentiments. Nous sommes empruntés et confisqués par notre passé, que nous empruntons et confisquons à notre tour, essayant de savoir qui nous sommes, en cette quête infinie qui commence au premier cri, qui ne s’achève jamais – et qui s’appelle la vie.
*Sépharade, Éliette Abécassis, Ed. Albin Michel, 464 pages, 22 €.
L’Homme en Question, (24), Eté 2008, (pp. 4-5)
… (altro)
 
Segnalato
Joop-le-philosophe | 4 altre recensioni | May 31, 2024 |
No sé, no me emocionó particularmente y a ratos lo encontré un tanto aburrido.
 
Segnalato
uvejota | 1 altra recensione | Jul 26, 2023 |

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