Un dels millors llibres de Semprún sobre la seva experiència i reflexions en la seva estada al camp de Buchenwald ( )

> Revue Esprit, No. 210 (3/4) (Mars-avril 1995), pp. 219-221 : https://esprit.presse.fr/article/hovasse-jean-marc/jorge-semprun-l-ecriture-ou-l...
> Nuit blanche, No. 61 (automne 1995), pp. 20-21 : https://id.erudit.org/iderudit/19706ac

> C'est en 1994, soit cinquante ans après sa déportation politique, que Jorge Semprun (1923-2011) publia cet ouvrage.
—L'Express.fr

> L'Express : https://www-lexpress-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.lexpress.fr/culture/livre/l-e...
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Semprun-LEcriture-ou-la-vie/6516
> BAnQ (Le devoir, 17 déc. 1994) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2770558
> BAnQ (Le devoir, 11 juin 2011) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2929986

M.1.2

Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L'étudiant du lycée Henri lV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n'est pas donné à ceux qui n'ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu'on peut exorciser la mort par l'écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s'arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d'écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une œuvre d'art, où l'on n'oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n'est qu'à quelques pas de Buchenwald.

Autre résumé:
Déporté à Buchenwald, membre d'un des réseaux anglais de résistance Buckmaster, devenu l'un des dirigeants des communistes espagnols du camp, J. Semprun est libéré par les troupes de Patton en 1945. Ce récit montre comment, avec l'aide d'une femme, et dans les tourments de l'écriture, il lui aura fallu quinze ans pour accepter la vie.