> Nuit blanche, No. 100 (automne 2005), p. 21. … ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/19110ac

> Québec français, No. 139 (automne 2005), p. 11. … ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/51260ac

Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia - l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.

De 1938 a 1945 el hotel Lutetia compartiráel destino de Francia, entre sus paredes desfilarán exiliados, escritores y artistas, además de oficiales nazis y traficantes del mercado negro, para finalmente dejar paso a los deportados que regresan de los campos de concentración. ( )

J’ai bien aimé ce roman car il donne une autre vision de cette guerre, celle de tous ces gens qui sont restés en France et qui ont du travailler, la peur au ventre, pour l’occupant. De plus, les précisions historiques rendent ce roman très réaliste.

La première partie qui relate la vie de l’hôtel pendant l’entre-deux guerres est cependant assez ennuyeuse. Mais la seconde partie, qui traite de l’occupation, est intéressante ; et la troisième partie où on assiste aux retours des déportés est bouleversante.

Toute la critique : http://ainsi-bloggait-zarathoustra.fr/2008/04/01/bienvenue-au-lutetia/ ( )

Le retour des camps vecu au travers du regard d'un employe d'un grand hotel parisien requisitionne pour l'occasion. Pierre Assouline porte un regard sans compassion ni detachement sur une periode oubliee de l'apres-guerre et de l'un des drames humains les pires de notre siecle. Le traumatisme des survivants contraste avec l'image du palace parisien. ( )