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Martin Luther King, Jr. : 1929-1968

di Stephen B. Oates

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Oates-Martin-luther-king-jr--1929-1968/250276

> MARTIN-LUTHER KING, de Stéphen B. Oates. — Stephen B. Oates, historien de métier, a passé cinq années de sa vie à composer ce livre qui semble être, à l’heure actuelle, le document le plus sérieux accessible au grand public de langue française, sur la vie et la pensée du grand champion noir de la non-ségrégation et de la justice sociale et apôtre de la non-violence.
Né en 1929, fils de pasteur, Martin-Luther King fut ordonné pasteur de l’Eglise baptiste et installé par son père comme vingtième responsable de l’église baptiste de Montgomery en 1954. En cette même année, la Cour suprême des Etats-Unis avait jugé que la ségrégation dans les écoles publiques était anticonstitutionnelle. Le premier décembre 1955, une couturière noire de quarante-deux ans refusa de céder sa place dans un autobus de Montgomery et fut arrêtée. Sous l’impulsion de M. L. King la communauté noire organisa le boycott des transports en commun et, au terme de l’affrontement, en 1956, la déségrégation devint effective dans les autobus de Montgomery. Tel fut le point de départ du chemin d’un grand lutteur qui, par les difficultés extrêmes de son combat, les violences subies, les séjours en prison, mais aussi les efforts de la réflexion et la force de la prière, devait le conduire aux honneurs du Prix Nobel de la paix en 1964 en attendant le jour fatidique du 4 avril 1968, quand il s’effondra, mortellement atteint d’une balle tirée par James Earl Roy.
Martin-Luther King était un homme d’action mu par une fois inébranlable. Il découvrit dans l’action de Gandhi le modèle qu’il cherchait. Mais King, chrétien, justifiait la stratégie non violente de son combat par une référence proprement évangélique. S.B. Oates écrit à ce propos :
« King voyait en Gandhi l’un des plus grands hommes de tous les temps. Il fut probablement le premier, dans toute l’histoire humaine, â élever l’éthique d’amour de Jésus, par-delà les rapports interindividuels, au rang d’une puissante force de transformation sociale, à grande échelle. King se réjouissait d’avoir reçu du Christ l’esprit qui l’animait ; Gandhi lui montrait maintenant comment le mettre en oeuvre. Même dans les conflits entre groupes et nations, il est possible d’aimer ses ennemis, de tendre l’autre joue. Alors même qu’on est sauvagement battu (comme l’ont été Gandhi et ses disciples), la souffrance peut racheter l’adversaire et purger la victime de sa haine ».
Après avoir lu Gandhi, King se mit en quête d’une définition pour le type d’amour qu’impliquait la satyagraha. Il observe que le grec a trois termes pour désigner l’amour : eros, qui renvoie à l’amour romantique et physique ; philia, qui exprime la profonde affection qui lie des amis ou des époux ; l’agapè, enfin, qui a été définie comme « volonté de compréhension et de rachat s’étendant à l’humanité entière ». Ni Jésus ni Gandhi n’ont prétendu qu’il faille aimer ses ennemis de l’amour que l’on porte à ses amis ou intimes. Ce serait absurde. Ils se réclament de l’agapè, l’amour désintéressé pour tous les hommes, l’amour qui voit le prochain en toute personne rencontrée. Cette définition enchantait King. Il prenait plaisir à l’expliquer à ses amis et professeurs — y compris aux jeunes femmes avec qui il avait rendez-vous. C’est de l’agapè que se réclamaient les enseignements du Christ, de cet amour prêt à prendre tous les risques pour restaurer « la communauté bien-aimée », qui fait pardonner (comme Jésus le dit à Pierre) jusqu’à soixante-dix-sept fois pour sauver la communauté. Répondre à la haine par la haine ne fait qu’ajouter à la méchanceté et aux divisions dans le monde. L’agapè, en revanche, nous fait percevoir les interrelations dont est tissée toute vie humaine ; elle nous fait voir en tous les hommes des frères ; elle nous fait voir toute l’humanité prise dans un seul et même processus. Cet amour, King le croyait capable de « cimenter » à nouveau la communauté brisée et d’instaurer enfin le royaume de Dieu sur terre — ce qui constitue la véritable mission du christianisme. Gandhi avait montré à King comment cet objectif pouvait, lui aussi, être atteint, (pp. 48-49)
M. L. King savait bien que son action était subversive par rapport à un ordre établi. La justification de son action était précise. En théologien, il citait volontiers les grands Maîtres de la pensée chrétienne et leur doctrine touchant à la justice et l’injustice des lois :
« Comment donc ferons-nous la différence ? Comment déterminerons-nous si une loi est juste ou injuste ? Une loi juste est une disposition humaine qui s’accorde avec la loi morale ou la loi de Dieu. Une loi injuste est une disposition qui contredit la loi morale. Pour reprendre les termes de saint Thomas d’Aquin : une loi injuste est une loi humaine qui ne prend pas racine dans la loi éternelle et naturelle. Toute loi qui grandit la personne humaine est juste. Toute loi qui dégrade la personne humaine est injuste. Les statuts ségrégationnistes sont tous injustes, parce que la ségrégation défigure l’âme et porte atteinte à la personne. Celui qui impose la ségrégation y puise un sentiment faussé de supériorité, tandis que celui qui la subit se sent faussement inférieur. Selon la terminologie du philosophe juif Martin Buber, la ségrégation substitue une relation en « je-ça » à une relation en « je-tu » et aboutit à ravaler les personnes humaines au rang d’objets. La ségrégation n’est pas seulement une aberration politique, économique et sociologique ; elle est moralement condamnable : c’est un péché. Paul Tillich a défini le péché comme la séparation. La ségrégation n’est-elle pas une expression existentielle de la séparation tragique de l’homme, de son aliénation infernale, de son effroyable péché ? C’est pourquoi, tout en appelant les hommes à obéir à la décision de la Cour Suprême de 1954, parce qu’elle est moralement juste, je peux les appeler en même temps â désobéir aux ordonnances ségrégationnistes, parce qu’elles sont moralement condamnables ».
M. L. King a souffert de multiples formes de la contradiction mais il était particulièrement sensible à certaines tendances de la communauté noire. Les musulmans noirs, conduits par le fougeux Malcolm X, tentaient de le présenter comme un nouvel « Oncle Tom », d’une gentillesse servile capable de soutenir le jeu des blancs : « Il n’y a pas de philosophie qui entre mieux dans la tactique de l’homme blanc, lui permettant de continuer à écraser la tête des noirs ». On l’accusait même d’être vendu aux blancs : « L’homme blanc paie le Révèrent Martin Luther King… Il le subventionne… pour qu’il puisse enseigner aux noirs à rester sans défense » (sic).
Les Black Muslims entendaient poursuivre une sorte de guerre sainte en recourant à la violence, telle n’était pas la visée de King. Il continuait à souffrir d’une incompréhension qui prenait parfois la forme d’une contestation psychologique. C’est en effet un psychologue noir qui déclarait : que les réactions « naturelles » de l’homme en butte à l’humiliation et à la dégradation étaient le ressentiment et la violence, non l’amour… « La philosophie qui prêche l’amour de l’oppresseur était « irréaliste »… elle écrase psychologiquement le noir ».
Il fallait beaucoup de force et de présence d’esprit pour faire face à ces attaques et certainement M. L. King a-t-il connu une véritable agonie avant de rencontrer la mort. En ces jours où nous restons encore sous le coup des manifestations d’étudiants qui ont su retrouver la force de la non-violence devant des agressions qui venaient de tous côtés, il est bon de lire un livre qui rappelle une théorie et une pratique signée par les larmes et le sang de ceux qui ont eu la force de les vivre. Editions du Centurion, 1985. (Maurice COCAGNAC)
Revue Française de Yoga
  Joop-le-philosophe | Aug 3, 2020 |
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