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Les Yogas : Chemins de transformation

di Arnaud Desjardins

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Aggiunto di recente daAngeliqueMillet, Joop-le-philosophe

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> Collectif : LES YOGAS, chemins de transformation, Jean Seveyrat éditeur. Hommes et groupes. — Ce livre est un recueil de textes extraits des actes d'un congrès organisé par E.F.Y.M. (Ecole Française de Yoga-Méditerranée) au Centre International de la Sainte-Baume. Les pratiquants de yoga en connaissent les auteurs, soit qu'ils aient été leurs élèves, soit qu’ils aient assisté à des conférences données par eux à l'école, soit enfin qu'ils aient lu leurs oeuvres.
Les yogas ? Nous savons tous qu'il existe plusieurs « yogas », même si la plupart d’entre nous ne pratiquent que le Hata-Yoga. Et peut-être avons-nous un peu tendance à établir une certaine hiérarchie entre ces différentes méthodes, et même à leur attribuer des buts différents ! J.-Y. Leloup affirme : « … Le Jnâna-Yoga a le même but que les autres yogas. Il n’y a d'autre Réalité que la Réalité à atteindre, c'est le chemin, la méthode pour y parvenir qui varient. » Nous voilà donc avertis ! Cette Réalité, c’est le Soi. Et nous devons comprendre que « cette Réalité, ou ce Soi à découvrir en nous n’a pas à être produite, créée, causée, puisque tout ce qui a commencé a une fin. Que cette Réalité que nous sommes déjà peut-être simplement découverte » (A. Desjardins).
L’Adhyatma Yoga, dont parle A. Desjardins, est un Pavritti Marga, un chemin dans la forme, par lequel « nous tentons, en vivant consciemment la dualité, de la dépasser, de la transcender peu à peu, ce qui représente un chemin qui est d’abord progressif, avant de conduire à un renversement qui, lui, sera immédiat mais qui aura été longuement préparé ». Nous prenons tout ce que la vie nous offre : le bonheur et la souffrance, les joies et les peines, jusqu'à ce que nous comprenions que bonheur et souffrance, joies et peines, ne sont que les deux faces d'une même expérience ; et que ce que nous appelons le « relatif est le lien entre souffrance et bonheur, lien indissoluble, non-dualité de la souffrance et du bonheur au sens ordinaire du mot »… Et il conclut la série de réponses qu'il fait aux participants : « … au-delà de toutes les techniques, il y a l'amour. »
B. Tatzky donne deux définitions du Hatha-Yoga, découlant des traductions données à ce mot. La première découle de « hatha violent ». Donc, « le Hatha-Yoga est le yoga d'un effort violent… la capacité d’établir un éveil de l'énergie, un intérêt suffisant pour avoir en nous cette intensité ». La seconde, plus courante, plus traditionnelle, s'appuie sur le fait que « Ha » signifie soleil, « Tha », lune, les deux grands symboles de la dualité. « C’est la recherche des énergies qui nous composent. C'est aller du plus extérieur au plus intérieur, au plus profond en nous, de la perception grossière à la perception la plus fine. » Pour mieux cerner ces concepts du Hatha-Yoga traditionnels, il s'appuie sur la « Hatha-Yoga Pradipika », texte écrit par son « ami » indien du XVe siècle : Svatmarama.
F. Roux estime que le Karma-Yoga, « ce yoga de l’action semble « taillé sur mesure » pour un Occident tant épris d'activité ». Le Hatha-Yoga permet à celui qui le pratique, et ce grâce aux postures, à la respiration et à la détente, de se rebrancher « spontanément » mais momentanément seulement, « sur la puissante centrale d'énergie cosmique qui le baigne de toute part, mais dont un vécu inadéquat le coupe sans cesse ». C’est pourquoi pour lui, le Karma-Yoga est complémentaire du Hatha-Yoga. Sa règle est donnée dans la Bhagavad-Gîtâ : « tu as droit à l'action, mais jamais à ses fruits ; n’accomplis pas l'action pour les fruits qu'elle procure. » Swâmi Brahmanda, disciple de Ramakrishna, explique un peu ce qu'il appelle « le secret du yoga » : « Que ce soit séculier ou sacré, rien de grand ne peut être fait avec un esprit troublé. Que ce soit une grande entreprise ou une modeste tâche, elle doit être faite avec le plus grand soin et la plus grande attention. Si vous désirez travailler comme il faut, vous devez ne pas perdre de vue deux grands principes : en premier lieu, un profond respect pour le travail entrepris ; en second lieu, une indifférence complète à ses fruits. » Ce qui étaie cette affirmation de F. Roux : « Plus « faire » se rapproche de « avoir », plus il va se colorer des caractéristiques de l'avoir : avidité, possessivité, crainte de la perte - en un mot attachement. Inversement, plus « faire » se rapproche « d'être », plus il se colore des caractéristiques de « l'être » : connaissance, équanimité, joie, en un mot : détachement. « Il conclut en écrivant que le Karma-Yoga est » le yoga de la grande relation, où chaque instant devenant signifiant, plus rien n'est insignifiant…
J.Y. Leloup consacre son interview à Jnâna-Yoga. Il en donne l'explication de Vivekananda : « … le jnâna-yogin parvient à la réalisation de Dieu à force d’appliquer le pouvoir de la raison pure. Il doit être prêt à rejeter toutes les vieilles idoles, toutes les vieilles croyances, toutes les superstitions, tout désir de ce monde-ci ou de n'importe quel autre ; il doit être décidé à chercher uniquement la liberté. Sans jnâna (connaissance), nous n'obtiendrons pas la libération. Celle-ci consiste à savoir que nous sommes au-delà de la peur, de la naissance, de la mort. « Cankara, Krishnamurti, Ramana Maharshi étaient des « coupeurs de têtes » ! « Lorsqu'un hindou vous dit en souriant que Kali « sa douce mère » lui a déjà coupé plusieurs têtes, il faut comprendre que l’intelligence même de la vie lui a enlevé ses illusions et l'a délivré de ses pseudo-identifications » je suis ceci, je suis cela ». Pour lui, il ne reste plus que le « pur « je suis », sans qualification », il atteint le but.
J. Blache parle de Bhakti-Yoga, le Yoga d'Amour. Pour ne pas nous perdre dans l’enchevêtrement des pratiques yoguiques traditionnelles et les manifestations de la dévotion populaire, il a choisi de développer quatre pistes de la pratique de Bhakti-Yoga qu'il a appelé les 4 piliers de Bhakti-Yoga :
- une longue marche vers Toi, le rite du pèlerinage ;
- la joie d'habiter le lieu où l'Ishta Devata se dévoile, le Temple ;
- les postures physiques de l'Amour, Asanas ;
- l'écoute et le chant de la parole du Bien Aimé, Svadyaya, les Mantras.
Il termine en évoquant une belle expérience de Bhakti-Yoga qu’il a connue en pratiquant avec un groupe de professeurs israéliens, dans un kibboutz sur une des sept collines de Jérusalem.
Le « yoga de l'imagination » est le sujet de la conférence du Professeur Keller. Il commence par expliquer ce qu'il entend par « imagination » : « une activité voulue et rigoureusement contrôlée par l'esprit. Elle implique des choix et suppose la décision irrévocable de penser fermement et intensément à quelqu'un ou à quelque chose. Puis il sépare les huit membres du yoga en deux groupes : les cinq premiers forment le « yoga extérieur » « qui vise… la mise au repos total de « l'organe de pensée », c'est-à-dire du corps, des sens et du mental ». Les trois autres, dhâranâ, dhyâna et samâdhi, sont le yoga intérieur, le « yoga de l’imagination », le Raja-Yoga. Étant parvenu, la pratique du yoga extérieur, à l'enstase, le yogi va aborder la pratique du yoga intérieur et projeter délibérément en lui-même une sorte d'écran sur lequel la faculté imaginative fixe une image. Cette fixation devient égale, ininterrompue et quasi indélébile, jusqu'à se fondre dans l'au-delà de l'image et dans l'absence de toute activité consciente. La pratique du yoga de l'imagination est analysée dans plusieurs Puranas, entre autres la Vishnu Purâna, l’Agni Purâna, la Yogatattva Upanishad. C'est une méthode enseignée aussi dans le bouddhisme tibétain, dans les exercices de yoga dit « tantrique » ; la tradition musulmane connaît ces pratiques ; de même que la tradition chrétienne avec les « Exercices spirituels » de Saint Ignace de Loyola qui « recommande, par exemple, de ne pas négliger les questions de la posture, de la respiration, etc. Et Carl Keller termine en posant la question: « Puisque notre tradition occidentale nous offre un pont… dont nous connaissons l’armature, est-il alors indispensable d'en chercher d'autres ? »
G. Blitz fait une conférence sur « Yoga et Sûtras », à laquelle il donne un sous-titre : « de la relation des écritures avec notre pratique quotidienne. » Il développe ce que Patañjali entend par asana et pranayama, en insistant sur la respiration. Ensuite il analyse l'état qui nous habite après la pratique des cinq premiers angas du yoga et nous signale que Patanjali nous dit : « cette expérience que nous vivons est un obstacle à notre réalisation. » Etonnant ! Cela, pour nous inciter à ne pas tirer une supériorité quelconque de cette expérience devant les autres, mais au contraire d'être plus disponible face à eux, car « le but final du yoga est le don de soi. »
L'article du docteur Marchal, « Symbole et non-dualité », est fort intéressant. Il décrit différentes oeuvres d'art sacré, des traditions chrétiennes, hindouistes et bouddhistes, qui proposent « à la contemplation des fidèles, des images symboliques condensant sous forme visuelle les grandes vérités universelles ». Mais nous restons sur notre faim : quel dommage de ne pas connaître ces oeuvres ! Heureusement, à Paris, nous pouvons aller admirer au Petit Palais un « Christ du silence » d’Odilon Redon. Œuvre exceptionnelle qui nous invite avec grande évidence « à nous diriger vers la conscience de la non-dualité ».
A qui s'adresse ce livre de lecture très facile et riche d'enseignement ? Eh bien ! à tous… aux néophytes qui découvriront ces différentes voies du yoga ; aux pratiquants de plus ou moins longue date qui pourront toujours y puiser des sujets de réflexion.
Carnets du Yoga, déc. 1988

> LECTURES POUR LES FUTURS PROFESSEURS. — Lorsqu'on commence une École de Yoga, à la soif de lire et de s'informer s'ajoutent les conseils de lecture de chaque professeur, dans chacune des matières enseignées. C’est à l'élève de faire preuve de discernement et d'avoir la sagesse de faire un tri, afin d'aller vers ce qui l'attire d'une part, et d'éviter la boulimie d'autre part (travers dans lequel nous sommes tombées), celle-ci pouvant entraîner une saturation regrettable.
Nous avons donc cherché, fortes de notre expérience (!) à proposer quelques livres de base, qui puissent guider les futurs professeurs sur une voie de sobriété dans le choix de leurs lectures-qualité et non pas quantité.
L'essentiel sur le Yoga est dit dans :
- « Les voies du Yoga » de Tara Michaël (éd. du Rocher).
- « Patanjali et le Yoga » (Seuil), de Mircea Eliade.
- « Yoga et tradition Hindoue » de Jean Varenne, (Retz), celui-ci étant pour le moment épuisé, il faut le consulter à la bibliothèque de l'E.F.Y.
- « Les Yogas chemins de Transformation », collectif paru aux éditions Jean Seveyrat. Ce livre récemment sorti offre une synthèse claire des différents aspects du Yoga. On peut y ajouter deux ouvrages d'un abord plus difficile, mais très complets :
- Le Yoga, immortalité et liberté », de Mircea Eliade (éditions Payot).
- « La pratique du Yoga », d'Ernest E. Wood, (petite bibliothèque Payot).
Et enfin, nous recommandons le « Dictionnaire de la Civilisation Indienne » de Louis Frédéric (Laffont, coll. « Bouquins »).
C'est un outil qui nous paraît assez indispensable, parce qu’il permet la compréhension de nombreux termes sanscrits employés couramment, et qu'il contient en outre des références, géographiques, mythologiques, littéraires, économiques, intéressantes… une vraie mine ! Claude HUREL et Françoise BLÉVOT.
Carnets du Yoga, janv. 1989
  Joop-le-philosophe | Jun 1, 2020 |
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