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> Ramesh Balsekar : “Duo de l'Un", In: Revue 3e millénaire, n°107, Printemps 2013

> LE DUO DE L’UN, Commentaires de l'Ashtâvakra Gîta, par Ramesh-S Balsekar (2021, Aluna, Collection Advaïta - Septembre 2012, 190 pages. — Nouveau venu dans le monde de l'édition, Aluna s'intéresse à la spiritualité et particulièrement à L'Advaïta Vedanta. Ce second ouvrage est préfacé par Nicole Montinéri, écrivaine, qui nous présente ce texte antérieur au septième siècle faisant état du dialogue entre le roi Janaka et le Saint Ashtâvakra (huit fois difformes).
Il s'agit d'un traité comprenant trois cents versets de deux lignes et livrant, nous dit l'auteur, la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Ces trois cents versets, Ramesh Balsekar les répartit et les commente en dix chapitres.
Au premier chapitre, Ashtâvakra enseigne son disciple Janaka qui, au second chapitre, manifeste son éveil, et qu'en retour, son guru encourage (quatrième chapitre). Satisfait de l'évolution de son disciple, il poursuit son instruction et à nouveau Janaka lui répond spontanément au chapitre cinq : le dialogue traduit une évolution de plus en plus subtile de leurs échanges. Au sixième chapitre, nous sommes invités à réexaminer les conditions de l'illumination. Il nous faut bien comprendre que les tapas nécessaires au débutant en tant que discipline, se doivent d'être abandonnés à un certain niveau de maturation (retrait des sens). Le « lâcher prise » est l'acceptation de ce qui est dans la simplicité, tout ce qui est étant conscience. On associe d'ordinaire la force à la volonté alors qu'elle serait la condition du « lâcher prise », renoncement à être ceci ou cela, y compris l'illumination.
Ashtâvakra reconnait la réalisation de Janaka comme dépassement de toutes les identifications. Il s'ensuit une longue clarification de l'intellect, non plus condamné, mais intégré, reconnu à la condition d'être satvic. Plus on progresse dans la lecture, au plus on pénètre au plus profond de la vérité enseignée à Janaka et commentée par Ramesh Balsekar de façon ample, simple et claire. Il est extrêmement difficile de faire ici quelque citation que ce soit, tant sortir un élément de son contexte en dénaturerait la portée. La somme de notions commentées est considérable et la lecture un régal pour tous ceux qui doutent, cherchent des précisions ; ils finiront par comprendre (par eux-mêmes).
Au chapitre huit, « Ayant expliqué comment une compréhension véritable survient seulement après que l'ignorance, sous la forme d'une connaissance conceptuelle, est abandonnée, Ashtâvakra se met maintenant à décrire l'état de celui qui vraiment connait la vérité ».
Au chapitre neuf, il résume et complète son enseignement. Ramesh Balsekar consacre le chapitre dix à décrire ce qu'est l'écoute des paroles du gourou. Comment cette écoute « holistique » pour Krishnamurti, devient intelligente, non conceptuelle, « avec le courage de faire face aux situations nouvelles que le gourou peut provoquer ».
Une post face clôt formellement l'ouvrage qui ne peut que rester ouvert. Il y est rappelé que Ramesh Balsekar, après une vie professionnelle dans le secteur de la banque, rencontre à soixante et un ans Nisargadatta Mahârâj qui sera son gourou. Il a quitté son corps le 27 septembre 2009. « … Son esprit généreux et ouvert, sa présence pleine d'amour et de compréhension spirituelle ont fait de lui un des grands sages du XXe siècle ». —Gilbert GIESELER
—Infos Yoga, (91), Mars/Avril 2013, p. 43

> Duet of One, remarquable traduction commentée par Ramesh Balsekar, publiée aux Éditions Aluna sous le titre Le duo de l’un.
—Philippe de Henning

> AU-DELÀ DE TOUT CONCEPT. — Les commentaires de l'Ashtavakra Gita émis par le biais du ''canal'' Ramesh Balsekar sont une lumineuse expression d'un mouvement subtil de la Conscience, pure unicité. ''Tout est Conscience'' émaille tous ''les propos'' de Ramesh. L'Ashtavakra Gita distille avec un Amour Absolu le pur nectar de l'Advaita.
Laisser se dissoudre naturellement et spontanément la compréhension ultime (intuition fulgurante) dans la vastitude (a-spatiale et in-temporelle) du Tout et du Rien sacralise la Simple Présence de ''ce qui Est''
—Par chamar3, le 28 déc. 2012 (Sur Rakuten.com) 5/5

> LE DUO DE L’UN, de Ramesh-S Balsekar (2021, Aluna, 190 p. 20 €). — L’Ashtâvakra est un des textes les plus purs, les plus abrupts qui soit. Il n’est pas une somme de savoirs, une exposition d’érudition qui étouffe l’intuition. Ici, nous ne trouvons que des mots exprimés simplement, sans détour, qui pointent vers Cela qui Est, « vide, silence, pureté, omniprésence ». À accueillir directement dans le coeur, en ce centre d’où émerge le souffle indifférencié et où convergent les énergies manifestées. À l’instar de Ramesh Balsekar qui, lumineux, solide, profond, généreux, et avec une patience inlassable, nous offre de retrouver intuitivement la source qui anime le corps et le mental.
—3ᵉ millénaire, (141), Automne 2021 ( )