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Sto caricando le informazioni... La voie du coeurdi Arnaud Desjardins
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> «Toujours concret, pragmatique, l'auteur aborde des vérités qui pour être simplement expliquées n'en sont pas moins profondes, permettant un cheminement réel pour ceux qui sont en quête d'une expérience transformante.»
—Sources
> C'est un livre majeur, ceux dont la lecture peut changer une vie. Il enseigne avec une extrême simplicité que faire de ses émotions et de ses désirs, comment trouver sa voie et développer l'intelligence du coeur.
—Danieljean (Babelio)
> LA VOIE DU COEUR, d'Arnaud Desjardins. — Disciple de Swâmi Prajnanpad et fidèle à l’enseignement du Vedanta, Arnaud Desjardins parle de cette transformation essentielle au niveau du coeur sans laquelle aucune réalisation spirituelle n’est envisageable, soulignant que, dès les yama et les niyama, et tout au long des huit étapes proposées par Patanjali, il est question de ce travail sur les émotions, indispensable si nous désirons transformer en profondeur notre être, et qu’il ne peut s’agir en aucun cas d’un simple travail sur les plans physique et mental. Ed. La Table Ronde - Paris - 1987 - (édition de poche 1991)
—Revue Française de Yoga, (5), Janv. 1992
> LA VOIE DU COEUR, d'Arnaud Desjardins. … ; (en ligne),
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— Le livre d'Arnaud Desjardins m'a paru particulièrement bien venu en ces temps où l'accroissement du matérialisme et le goût des soi-disant expériences spirituelles, conjugués, conduisent paradoxalement à un même oubli de la voie essentielle, qui est celle de l'intelligence du coeur. En effet, d'une part les matérialistes et les techniciens ignorent tout des intuitions venues du coeur ; d’autre part, les spiritualistes méprisent souvent la « voie du coeur », qu'ils confondent avec une sentimentalité dévotionnelle, sans doute parce que, si eux-mêmes s'y essayaient, ils se noieraient dans leurs émotions…
Ainsi, était-il temps de réhabiliter le « coeur » dans un langage simple et actuel. Bien que l'auteur ne le dise pas, il m'a semblé voir une progression dans l'ordre des chapitres. Cette progression permet de discriminer entre « coeur » et « coeur », entre le siège de l'affectivité et celui de l'intelligence subtile. Le mystère, dans cette affaire, c'est qu'il s'agit du même lieu symbolique, mais il ne peut remplir sa fonction spirituelle que si sa dimension psychologique, construite sur l'ego et le mental, est purifiée.
A ce moment-là seulement, se produit une transformation singulière à bien des égards, d'abord parce qu’elle ne comporte pas de limites, ensuite parce qu'elle conduit au « oui », à l'acquiescement à ce qui est, enfin parce qu'elle ouvre l'accès à l'état absolu, ananda, la joie sans cause.
La voie du coeur suppose la compréhension d'un certain nombre de lois du réel, dont l'exposition va occuper les chapitres suivants. Tout d'abord « sarvam kalvidam brahman », « tout cet univers est brahman » : c'est le chiffre de la non-dualité, que le Swâmi Prajnanpad traduit « être un avec ». Sans cette affirmation, la voie du coeur n'a aucune cohérence.
Dans le chapitre suivant, l'auteur approche le thème de la loi et de l'amour : vivre selon la loi permet de continuer à fonctionner selon les critères du mental ; vivre selon la non-dualité, c'est dire « oui » toujours, c'est vivre selon l'esprit et guidé par la vision clairvoyante : « Que ce soit la nécessité de la situation ou la justice de la situation, la réponse naît de la vision libre, objective, liée au tout…. Et, par rapport à cette justice de la situation, il y aura la justesse de votre action qui n'est plus une réaction, mais une action consciente » (p. 72). Selon ce nouveau regard, « les réalités fondamentales ne sont plus le bien et le mal mais uniquement la souffrance et l'amour », transformation tout à fait radicale, dans la mesure où elle évacue la culpabilité (tout en maintenant, bien entendu, le sens de la responsabilité).
Cependant le « tout est brahman » des Upanishads peut apparaître comme une équation abstraite. Arnaud y ajoute un « tout est moi », reprenant une phrase du Swami Prajnanpad : « le Sage n'agit que pour lui, ne fait rien que pour lui et ne s'intéresse qu'à lui, mais TOUT EST LUI, il n'y a plus de séparation, rien ne lui est étranger, tout fait partie de son monde. » En « retournant » la parole upanishadique, on touche plus profondément l'homme contemporain, et on l'oblige à comprendre le mécanisme de l'ego afin de l'utiliser autrement.
Ce mécanisme repose sur l'action-réaction : « Si vous voulez recevoir d'une personne, y compris de l'amour, il faut lui donner. Et la loi va jouer en votre faveur. Il est très difficile de recevoir sans donner. C'est une loi d’action-réaction » (p. 102). Naturellement, le processus n'apparaît pratiquement jamais à l'état pur dans la vie, car de multiples paramètres interviennent mais il est là, sous-jacent, à l'oeuvre dans toutes nos relations. L'être humain est d'abord demandeur : il désire ; mais s'il décide d'opérer un « retournement » et de commencer par donner, alors il cesse de réagir pour agir librement.
Dans « le Coeur en paix », Arnaud développe l'analyse des attitudes qui permettent « d'avoir la conscience tranquille » et de « s'endormir le coeur en paix », vieilles expressions populaires trop oubliées aujourd'hui ; « Si vous ne mettez pas de l'ordre dans vos existences, si vous n'êtes pas à jour au jour le jour, comment voulez-vous vous sentir à l'aise, bien dans votre peau, disponible à la vie ? » Ainsi, toute une série de petites questions non réglées, qui encombrent le subconscient, pourraient être « déblayées », allégeant le poids d'une existence.
« Le retour de l'enfant prodigue » nous parle du désir, qui exile l'homme de lui-même et des premiers pas quotidiens vers l’état « libre des désirs ». Ces premiers essais reposent sur la reconnaissance, au coeur des situations les plus banales, de la loi action-réaction - retour à la détente. Accomplir, en pleine conscience de cette loi, les désirs qui peuvent l'être sans nuisance permet déjà d'échapper à leur emprise et d'accéder à une paix du coeur, relative mais réelle. Arnaud ne parle pas de « renoncement aux désirs », car manifestement il n'y croit pas, en tous cas pour la majorité des humains. Il lui préfère la création d'une certaine autonomie, d'une certaine liberté face à eux, par leur accomplissement conscient et responsable.
Vient ensuite un chapitre sur la souffrance, ce qui paraît bien normal, puisque tout être qui désire souffre : « Ne pas rassurer une peur est souffrance. Ne pas satisfaire un désir est souffrance. En découvrant, dans une situation donnée, la possibilité de ne plus souffrir, vous découvrez qu'il est possible de ne plus souffrir même si un désir n'est pas accompli » (p. 214). Expérience difficile au début, mais semble-t-il, « payante » dès qu'on l'adopte.
Les trois derniers chapitres, « l'inaltérable », « la vie consiste à mourir », « la nouvelle naissance », apparaissent comme des sommets. Dans le premier, est affirmée la primauté de la perspective métaphysique sur le travail psychologique : c'est elle qui lui donne un sens, et non l'inverse, comme dans l'expérience psychanalytique : « Dans un enseignement spirituel, le niveau métaphysique intervient dès le premier jour, dès le premier pas, et le niveau psychologique intervient après comme une aide, un point d'appui, une méthode, pour atteindre le but réel. »
« La Sadhana vous propose un but radical, et c'est par la compréhension de ce but qu'il faut commencer. Ce but, c'est la libération de la conscience de soi par rapport aux situations extérieures et intérieures dans lesquelles nous sommes insérés minute après minute, seconde après seconde » (p. 222). L affirmation est nette, abrupte, incontournable ; elle concerne aussi toute voie de Yoga, et il était indispensable de le rappeler.
Que la vie consiste à mourir, que tout changement soit une imperceptible ou une très grande mort à soi-même, qu'en nous l'ego s'accroche et résiste à cette mort permanente qui l'angoisse et le fait souffrir : ce sont les expériences fondatrices de toute sagesse, et celle que pratique Arnaud n'y échappe pas, bien au contraire. Ces thèmes sont affirmés avec force et liberté. Ils permettent aussi d'introduire le dernier chapitre « la nouvelle naissance » qui évite ainsi de ressembler aux images d'Epinal qu'on nous présente trop souvent, mais apparaît comme la conséquence logique, inévitable du changement opéré par le choix de « la voie du coeur ». Ed. La Table Ronde. (Ysé MASQUELIER)
—Carnets du Yoga, novembre 1987 (