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Recensioni

Mostra 10 di 10
Je suis ravi que ces romans soient réédités car ils devenaient franchement difficile à trouver. L'ajout de nouvelles rares et de documents supplémentaires sont le réel bonus qui m'a fait débourser pour des romans que j'avais déjà lus.

La suite : http://hu-mu.blogspot.com/2014/09/histoire-dun-futur-proche-orphelin.html½
 
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greuh | Sep 17, 2014 |
Ça y est, j’ai enfin acheté un bouquin de Roland C. Wagner qu’il a écrit sous son vrai nom! Enfin, bon: avec les 136 pages de "Cette crédille qui nous ronge", je n’ai pas pris le plus gros, non plus. En même temps, si la qualité des bouquins se décidait au poids, ça se saurait et, en l’occurrence, celui-ci est un petit bijou.

Parue à l’origine chez Fleuve Noir Anticipation en 1991, ce court roman s’attache à la personne de Quartz B., narrateur et garde du corps d’un ambassadeur terrien expédié sur une lointaine colonie (quand on n’a pas d’hyperespace, toutes les colonies extra-solaires sont lointaines).

Le problème vient quand ledit protagoniste s’aperçoit qu’il a été réveillé en retard, que sa charge est morte dans un accident (lui léguant la sienne, de charge) et qu’en plus, il a perdu un bras, remplacé par une prothèse mécanique – fort élégante et pratique, soit, mais quand même…

Le voici donc catapulté dans un monde qui lui paraît primitif, peuplé de francophones au parlé savoureusement tarabiscoté (et qu’il est à peu près impossible de lire sans le vocaliser intérieurement avec un accent québécois), à devoir arbitrer une querelle alimentaire qui menace de dégénérer en guerre civile.

Tant par son format que par son intrigue, "Cette crédille qui nous ronge" a un petit côté conte, une sorte de fable écologique sur fond de SF. Il n’y a là rien d’absolument transcendant, mais une atmosphère et un style que j’ai trouvé délicieux. Ça se lit vite, la mise en page est agrémenté de dessins des bestioles d’Océan, la planète sur laquelle se trouve la colonie, signés Caza (qui réalise également la couverture) et on en ressort avec la banane.

Petit format, grand plaisir; à recommander sans réserve.

Contenu publié sous licence Creative Commons Attribution 3.0 Unported sur http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/cette-credille-qui-nous-ronge-de-...
 
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SGallay | Mar 10, 2013 |
C'est le roman que je préfère du regretté Roland C. Wagner.

Une fois que j'aurais révélé que L.G.M. est l'acronyme de Little Green Man, personne ne sera surpris si je dis que ce roman parle de martiens. Ou du moins, d'un martien. Car si le petit homme vert de Wagner se révèle facétieux (son premier contact avec l'Humanité est d'ailleurs de tirer la langue à la sonde Arès I, en 1967) comme ceux de Martiens, go home, auquel le roman se veut un hommage, c'est un seul spécimen - et plutôt amical, avec ça - qui nous honore de sa visite, et non un milliard d'aliens horripilants comme dans l'œuvre de Fredric Brown.

Débarquant au 21e siècle dans le Larzac, où, plus prompt à sacrifier à Vénus qu'au dieu de la guerre, il trouve tout un tas jeunes filles hippies prêtes à copuler avec lui, notre extraterrestre hédoniste est rapidement capturé par le KGB (car non seulement l'URSS ne s'est pas écroulée, mais les USA sont en pleine dèche, étant en récession économique, ayant perdu la Californie, et leur président, "Petit Buisson", semble s'en tenir à la politique qui les a menés à la ruine) qui le soumettent à un interrogatoire poussé en le droguant de diverses manières (ce qui n'est pas pour lui déplaire). Et la DGSE de mener l'enquête, car la disparition de cet "ambassadeur" ne manque pas d'embarrasser pas mal de monde. Notamment ceux qui voudraient bien savoir ce qui a poussé le martien à entrer en contact avec l'Humanité après quarante ans sans donner de signe de vie... Il serait étonnant qu'il ne soit venu que pour le sexe, la drogue et le rock'n'roll.

En bref : un roman bourré de références culturelles, avec de l'humour et une intrigue savante. C'est jubilatoire, il n'y a pas d'autre mot.
 
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Naggamanteh | Aug 7, 2012 |
"Now all I want to know is how to go
I've tasted blood and I want more
I'll put up no resistance, I want to stay the distance
I've got an itch to scratch, I need assistance"
~Touch-a, touch-a, touch me, RHPS

Quand quelque chose est bon, on en veut toujours plus. RC Wagner m'a régalé avec son Rêve de Gloire d'une uchronie délicieuse qui ne m'a donné qu'une envie : y retourner. A peine fini son roman, je savais que j'en voulais plus. Voeu exaucé. Un petit recueil de nouvelles que j'ai dévoré durant un vol CDG->MSP, vol que j'ai passé en Algérois, à savourer toutes ces nouvelles qui lèvent (ou pas) le voile des quelques derniers coins d'ombre que le roman avait laissés.
Un indispensable pour qui a aimé le roman. Je ne sais pas s'il est lisible indépendamment, à dire vrai.
 
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greuh | Apr 16, 2012 |
Quelle délicieuse uchronie. De Gaulle se fait buter en 1960. L'Algérie reste alors française (pour une brève période). La France se replie sur elle-même dans une paranoïa fasciste. Le Summer of Love et le LSD connaissent leur summum à Biarritz. Les hippies connaissent leurs heures de Gloire dans la casbah algérienne. Un disque super rare recherché par tous les collectionneurs et d'autres personnes, plus troubles.
Finalement, l'histoire du roman est annexe, par rapport à l'excellent traitement que RCW réserve à l'Histoire. Un roman choral, complexe, décrivant un algérois où une odeur d'anis flotte dans les ruelles tortes écrasées de chaleur de la casbah. Une Histoire que j'ai adoré visiter et découvrir. Une grosse claque provenant d'un grand conteur d'histoires.

NOTE : voici la réponse à la question que peuvent se poser ceux qui ne lisent pas l'arabe et qui liraient ce livre : les courts mots en arabe qui parsèment l'ouvrage se traduisent, dans l'ordre, Sétif (p.13), Oran (p.70), Alger (p.142), Oras(?) (p.190), Constantine (p.266), Ouarcharis (Ouarsenis) (p.344).
1 vota
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greuh | May 11, 2011 |
Au format électronique tel que distribué gratuitement par l'auteur, [[Roland C. Wagner]]

La quasi totalité de l'œuvre de RCW forme un tout unique intitulé "Histoire d'un Futur", et je viens enfin de lire le roman de la série qu'il me manquait, introuvable sauf en occasion, et qui constitue le premier chapitre de cette longue saga.
Dans les Histoires d'un Futur, l'humanité connait un cataclysme grave, à savoir que le monde des idées/archétypes Jungien rentre en contact avec la réalité. A la suite de cet événement, l'humanité s'est assagie et le meurtre a quasiment disparu. La série des Futurs Mystères de Paris conte ce qui se passe après cet apocalypse. Par contre, et là les romans sont difficiles à se procurer car épuisés, RCW a écrit la série Histoire d'un Futur Proche, qui raconte tous ces événements, dont Les Derniers Jours de Mai représente plus ou moins le début.
Le personnage est très attachant. Il a souffert dans son passé et essaie de recouvrer un semblant de normalité malgré des traumatismes et crimes graves. Petit à petit, les fragments épars de ses souvenirs vont plus ou moins se rassembler, se chevaucher et se contredire. Qui est il vraiment ? Pourquoi la population de son pays s'enfonce ainsi dans la violence ?
L'intrigue, bien qu'écrite de manière un peu légère parfois, reste tortueuse, intéressante et donne envie de lire jusqu'au bout. Le Coda du roman est un peu narquois, un peu facile, mais permet de relier les ponts à la suite, ce qui n'aurait pas marché, je pense, sinon.
Les premières apparitions de deux personnages essentiels de la série, à savoir Tête-de-Crâne (si tant est que c'est bien lui) et Dragon Rouge (semblable et pourtant si différent).

Un vrai régal de lecture.
 
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greuh | Mar 30, 2011 |
Au format électronique tel que distribué gratuitement par l'auteur, [[Roland C. Wagner]]

La quasi totalité de l'œuvre de RCW forme un tout unique intitulé "Histoire d'un Futur", et je viens enfin de lire le roman de la série qu'il me manquait, introuvable sauf en occasion, et qui constitue le premier chapitre de cette longue saga.
Dans les Histoires d'un Futur, l'humanité connait un cataclysme grave, à savoir que le monde des idées/archétypes Jungien rentre en contact avec la réalité. A la suite de cet événement, l'humanité s'est assagie et le meurtre a quasiment disparu. La série des Futurs Mystères de Paris conte ce qui se passe après cet apocalypse. Par contre, et là les romans sont difficiles à se procurer car épuisés, RCW a écrit la série Histoire d'un Futur Proche, qui raconte tous ces événements, dont Les Derniers Jours de Mai représente plus ou moins le début.
Le personnage est très attachant. Il a souffert dans son passé et essaie de recouvrer un semblant de normalité malgré des traumatismes et crimes graves. Petit à petit, les fragments épars de ses souvenirs vont plus ou moins se rassembler, se chevaucher et se contredire. Qui est il vraiment ? Pourquoi la population de son pays s'enfonce ainsi dans la violence ?
L'intrigue, bien qu'écrite de manière un peu légère parfois, reste tortueuse, intéressante et donne envie de lire jusqu'au bout. Le Coda du roman est un peu narquois, un peu facile, mais permet de relier les ponts à la suite, ce qui n'aurait pas marché, je pense, sinon.
Les premières apparitions de deux personnages essentiels de la série, à savoir Tête-de-Crâne (si tant est que c'est bien lui) et Dragon Rouge (semblable et pourtant si différent).

Un vrai régal de lecture.
 
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greuh | Mar 30, 2011 |
Un bon moment de lecture avec un style agréable. Le mélange policier, steamrock, punk est vraiment sympa
 
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ragglegumm | Mar 12, 2008 |
Mostra 10 di 10