Bruno PatinoRecensioni

Plusieurs passages très intéressant détaillant comment et pourquoi notre attention est de plus en plus accaprée par les médias, commerçants

Intéressant mais sans plus. Un peu fourre tout, un peu des poncifs sur la désinformation covid.
La partie la plus importante est la critique des réseaux sociaux, des moteurs de recherches avec quelques données récentes intérrressantes

Nueve segundos. A eso ha quedado reducida nuestra capacidad de atención en el mundo contemporáneo: somos una sociedad incapaz de mantener la concentración más allá de la excitación inmediata del último tweet. Pero nuestra distracción endémica, auténtica plaga de la sociedad moderna, es resultado de la imposición dirigida de un modelo de negocio, un capitalismo digital que ha encontrado en la red la posibilidad de un mercado en perpetuo crecimiento, una economía de la atención cimentada sobre la destrucción de nuestra concentración, sobre el fomento de nuestra continua ansia de novedades, de imágenes, de estímulos, de 'likes'. La buena noticia es que esto quiere decir que no se trata de una nueva condición humana. No somos desatentos, nos han hecho así. Y por eso mismo podemos dejar de serlo.

Nueve segundos. A eso ha quedado reducida nuestra capacidad de atención en el mundo contemporáneo: somos una sociedad incapaz de mantener la concentración más allá de la excitación inmediata del último tweet. Pero nuestra distracción endémica, auténtica plaga de la sociedad moderna, es resultado de la imposición dirigida de un modelo de negocio, un capitalismo digital que ha encontrado en la red la posibilidad de un mercado en perpetuo crecimiento, una economía de la atención cimentada sobre la destrucción de nuestra concentración, sobre el fomento de nuestra continua ansia de novedades, de imágenes, de estímulos, de 'likes'. La buena noticia es que esto quiere decir que no se trata de una nueva condición humana. No somos desatentos, nos han hecho así. Y por eso mismo podemos dejar de serlo.

Un petit essai fort utile dénonçant les effets néfastes et maintenant connu du développement des réseaux sociaux, de l'accaparement de notre attention pour nous maintenir dans un état de frustration et d'insatisfaction permanent. La théorie de cet essai est que ce système est voulu, pensé. Pour ceux qui s'intéressent à ces sujets, Bruno Patino n'apporte pas de révélations et ne fait que confirmer ce qui était déjà en action lorsque il y a déjà quelques années le patron de TF1 de l'époque précisait qu'i vendait aux marques du temps de cerveau disponible.. (!) la seule différence aujourd'hui est l'ampleur du système, sa généralisation et l'individualité. Sur le même sujet je trouve beaucoup plus puissant la dénonciation apporté par le roman "Le Cercle" de Dave Eggers. L'essai de Bruno Patino reste intéressant à lire pour maintenir sa vigilance aux réseaux sociaux.

"L'agora transformé en arena : telle est notre époque" (p49)
"Quoique vous regardiez sur You Tube en termes de vidéo d'actualité, vous tomberez, au quatrième clic, sur un contenu complotante. (...) Les créateurs de musique, celle qui se destine à être écoutées ces plateformes, le savent : tout doit être suffisamment exposé pendant les 10 premières secondes pour avoir une chance d'exister. Créer dans cet univers, c'est rendre accro de façon instantanée" (p87)
Les algorithmes emprisonnent un utilisateur dans une bulle d'informations, qui l'enferme dans sa propre vision du monde et "l'endoctrine avec sa propre opinion" (..) peu à peu c'est l'ensemble du contexte de l'utilisateur qu'elles finissent par construire et donc son rapport à la réalité. (p96)
Il convient de ne pas croire que les autres croient ce que nous ne croyons pas nous même (p107)
Le discrédit général a remplacé le complot unique (..) Notre espace conversationnel est désormais constitué d'une polyphonie absurde et violente que nous subissons tout en la nourrissent avec délectation (p116)
La croyance l'emporte sur la vérité, l'émotion sur le recul, l'instinct sur la raison, la passion sur le savoir, l'outrance sur la pondération. Les algorithmes de recommandations connectent les complotantes entre eux, et les logiques commerciales donnent une prime à l'outrance. L'économie du doute a créé un empire des croyances, devenu le terrain des complots. (p122)
La croyance de chacun finit par structurer sa propre réalité et devenant une vérité qu'il imagine partagée (p125)
La radio et la télévision ont instauré un autre modèle, en vendant du temps d'exposition, et en créant les premiers fondements de l'économie de l'attention par la recherche de l'audience. Or tous les messages n'ont pas la même rentabilité économique lorsque le modèle n'est pas corrigé. La capacité à rassembler un très grand nombre de personnes confère une prime d'efficacité. L'impact émotionnel, la surprise, la colère, le choc, la révolte, le scandale, le rire également. Appliquée à l'information, la recherche de l'attention à tout prix hiérarchise inexorablement les messages et tend à privilégier les clashs d'opinion et le sensationnalisme sur les autres formats d'information. (p 139)