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Recensioni

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Ce roman se passe sur les rives de l’Escault. Le père de Suzanne, dernier comte des digues vient de mourir; temporairement celle-ci prend la suite. Nous la suivons durant une année, celle où sa vie va se décider. Les tourments de Suzanne, enfant choyée, prise entre les contraintes imposées par une bourgeoisie locale et ses sentiments. Ces gens de l’Escault "Qui disent rarement oui ou non" et qui arrangent les mariages au mieux des intérêts des familles. Ou pour qui, un mensonge (soit, par omission!) au nom du profit ou de la terre, n’est pas un pêché! La richesse de la région provient de deux sources: l’osier et les briques, donc tout est bon pour agrandir le domaine familial. Suzanne peut-elle briguer le poste de "Comte des digues", nul ne doute de ses compétences, mais une femme peut-elle être élue ? Les personnages sonnent juste, il nous semble les connaître. Suzanne est foncièrement humaine, elle aimerait se marier mais elle est retenue par une éducation stricte dans laquelle les barrières sociales sont primordiales. Une de ses cousines ose rompre ses fiançailles, Suzanne l’approuve mais, hésite pour elle-même "Que ne suis-je semblable à Maria". Deux hommes vivent dans son entourage, lequel la vie lui destine ? Triphon était quasiment l’associé de son père. Bel homme, il vit dans la demeure familiale, mais il n’est qu’un travailleur. Suzanne a un fort penchant pour lui, mais ses manières hautaines mettent le jeune homme dans l’embarras. Triphon part en Angleterre laissant Suzanne désemparée, dans le travail et dans ses aspirations personnelles. Il espère devenir un "Monsieur" et pouvoir épouser Suzanne à son retour. Max Larix, qui vient d’hériter de "schorres*" représente certes l’étranger au village, mais il est socialement acceptable au yeux de la famille et de l’entourage de Suzanne. En plus c’est un homme bon et cultivé amateur de nature, mais il a pour projet de partir au Congo. Sa famille à l’insu de tous est responsable du départ de Triphon; un mariage qui réunirait les deux domaines voisins n’est pas pour déplaire à sa mère. Une écriture classique, sans aucun sens péjoratif, limpide et agréable. N’oublions pas que ce livre a été écrit en 1931, les mentalités et les situations peuvent nous paraîtrent désuètes, mais l’histoire de Suzanne et des digues, elle, est intemporelle. Des paysages magnifiquement décrits. J’ai aimé cette société rurale avec ses qualités, entraide et simplicité, ce monde encore régi par certaines croyances païennes, mais la médisance et la calomnie font vite le tour du village !
 
Segnalato
vdb | 1 altra recensione | Nov 21, 2010 |
Pour Gabrielle, coincée entre la boutique de ses sœurs et son tout nouveau diplôme d'institutrice, la grande marée de l'Escaut qui menace les digues du village correspond à sa découverte de l'amour. Réfugiée dans une ferme en compagnie de Raymond, jeune commis-voyageur, de Simone, serveuse au Boma, et de la famille de celle-ci, Gabrielle éprouve la douleur d'aimer un homme, Raymond, que sa sœur doit épouser...La violence de la nature n'a d'égale que la force des sentiments amoureux... « Il me regarda et sourit. Je pense que c'est à ce moment-là que je commençai à l'aimer. Jusqu'alors, il n'avait représenté pour moi que la possibilité d'un mari... Mais comme il y avait loin de ce sentiment à celui qui m'envahit à cause de ce sourire dans la nuit. Oh ! Hélas, mon jeu était devenu vérité et je savais que j'allais souffrir, car je comprenais, je voyais clairement, et comment ne m'en étais-je pas aperçue plus tôt, que je n'étais pour cet homme jeune, rien d'autre qu'une étrangère sympathique. »
Née à Edegem, près d'Anvers, Marie Gevers (1883-1975) passe sa vie dans la grande maison familiale de Missembourg, laquelle sert de cadre à plusieurs de ses livres. On lui doit de beaux romans personnels (Madame Orpha, La Grande Marée) et des récits où contes et légendes sont intimement associés à l'évocation de la nature (Plaisir des météores, Guldentop).
 
Segnalato
vdb | Nov 21, 2010 |
De dijkgravin vertelt het verhaal van een energiek en onafhankelijk meisje dat na de dood van haar vader diens funktie als dijkgraaf in de buurt van Temse overneemt, tegen alle vooroordelen in. De roman is een lange ode aan de stroom die aan de aangelanden werk verschaft en ieder seizoen een andere gedaante aanneemt.
Beeld van de dijkgravin staat in Hingene in de buurt van de Notelaer op de Scheldedijk.½
 
Segnalato
Baukis | 1 altra recensione | Jan 2, 2010 |
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