André-Jean Festugière (1898–1982)

> A. J. Festugière, Contemplation et vie contemplative selon Platon. Le Saulchoir, Bibliothèque de Philosophie, 11; Paris, J. Vrin, 1936, in-8° de 496 p.
Se reporter au compte rendu de P. de La Coste-Messelière
In: Revue Archéologique, Sixième Série, T. 11 (JANVIER-JUIN 1938), p. 129. … ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://drive.google.com/file/d/1El2GnThgPcRkFaf92N6QN2PdR-AaW4Xa/view?usp=shari...

> Brouwers Albert. A. J. Festugière. Contemplation et vie contemplative selon Platon. (Bibliothèque de Philosophie du Saulchoir, II.).
In: L'antiquité classique, Tome 7, fasc. 1, 1938. pp. 117-119. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1938_num_7_1_3078_t1_0117_0000_2

> Contemplation et vie contemplative selon Platon (Le Saulchoir, Bibliothèque de philosophie 2) by A. J. Festugière
Se reporter au compte rendu de D. B. BOTTE
In: Recherches de théologie ancienne et médiévale, Vol. 11 (Avril 1939), p. 185. … ; (en ligne),
URL : https://www.jstor.org/stable/26184157

> Pierre Hadot. André-Jean Festugière (1898-1982).
In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 92, 1983-1984. 1983. pp. 31-35. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1983_num_96_92_16009… (altro)

LA RÉVÉLATION D'HERMÈS TRISMÉGISTRE

PRÉFACE

La gnose hermétique est la connaissance de Dieu en tant
qu'hypercosmique, ineffable, non susceptible d'être connu par les seuls
moyens rationnels, et la connaissance de soi-même en tant qu'issu
de Dieu. D'où résultent aussitôt deux problèmes Quelle est la
dans la matière? Le second problème est le plus simple, et,
connaissance de Dieu. C'est donc le problème de l'âme que j'aborde
nature de ce Dieu Agnôstos et comment l'approcher? Comment.
l'âme en est-elle issue, et d'où vient que, issue de Dieu, elle a échu
comme l'âme humaine nous est mieux perceptible que Dieu, la
connaissance que nous en prenons nous permet d'accéder à la
en ce IIIe volume le IVe et dernier traitera du Dieu inconnu et
de la gnose au sens propre.

Depuis une cinquantaine d'années, on a beaucoup insisté sur
l'origine orientale des doctrines gnostiques de l'âme. On s'est tourné
du côté de la Chaldée (Anz), de I'Iran (Reitzenstein, Bousset),
ou même de l'Inde (1). Ces influences sont possibles, bien qu'orn
n'ait pas établi encore, à ma connaissance, de parenté certaine
entre tel ouvrage oriental (sûrement daté) et tel écrit de gnose
paienne. Mais avant de chercher si loin, peut-être convient-il de
se demander si la tradition grecque et, tout ensemble, le
développement de cctte tradition, les changements qu'y ont introduits
des aspirations nouvelles, ne sufisent pas à expliquer le cadre et
les dogmes essentiels de l'anthropologie hermétique. A propos
de Plotin, M. Philip Merlan faisait naguère cette observation importante
(2) : « Dans sa biographie de Plotin, Porphyre (V. Plot. 14)
rapporte comment Plotin prenait pour point de départ de ses
spéculations les commentaires de Sévérus, Cronius, Numénius
Gaius, Atticus, Aspasius, Alexandre et Adrastus... Ce fait nous...
.,

(1) J. FILLIOZAT, Reo. Hist. Rel., 1945, pp. 59 ss., Rev. Histor., 1949, pp. 1 ss
en particulier pp. 26 ss. Pour Plotin, cf. EM. BREHIER, La phil, de Plotin,
Paris, 1928, pp. 107 ss. En sens contraire, A. H. AMSTRONG, CL. Qu., XXX
1936, pp. 22-28
(2) Trans. Am. Phil. Ass., LXXIV, 1943, p. 191. Voir aussi, dans le même
sens, E. R. DoDDs en son édition de Proclus, The Elements of Theology, Oxford,
1933, pp. 310-313, CI. Qu., XXII, 1928, pp. 129 ss.… (altro)