Philippe Faure

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> Philippe FAURE
Les Anges
Paris - Le Cerf - 1988
Le mot grec « angelos », traduit directement de l’hébreu « naleak » signifie « messager ». Il situe parfaitement la fonction première de l’ange qui consiste à transmettre aux hommes la Révélation divine. L’Ange apparaît ainsi comme le prolongement visible de la Divinité. Les Ecritures soulignent également la mystérieuse affinité de l’ange et de l’homme, « une correspondance étroite qui fait que l’ange apparaît comme notre moi céleste et ce que l’ange possède en plénitude, l’homme le possède à l’état de germe spirituel et de potentialité » (p. 110). L’homme est donc invité par son ange à une transformation intérieure. Ce lien intime qui unit l’homme et l’ange implique de la part de l’homme une volonté de dépassement de son individualité psychophysique pour que la « présence aimante, imperceptible et continue de l’ange se manifeste dans toute action qui engage l’homme sur le chemin du bien » (p. 111). L’ange devient alors maître intérieur. Ce petit ouvrage, bien structuré, clair et précis, relate aussi l’histoire et l’évolution du concept de l’ange à travers les siècles et les différentes traditions. A signaler une excellente bibliographie sur le sujet dont la richesse et l’actualité (voir notamment l’oeuvre d’H. Corbin) laissent penser qu’après des siècles de déclin, l’intérêt pour l’ange redevient vivant.
—Revue Française de Yoga, (1), Janv. 1990

> LES ANGES, de Philippe Faure (éd. du Cerf). — Les intelligences angéliques condensent le rayonnement du principe créateur, elles ne sont pas des entités cosmiques mais des forces qui agissent à la fois de l'extérieur et de l’intérieur du monde, sur les fondements mêmes de l’être. On pourrait dire qu’elles assurent l'organisation du cosmos, la liaison entre les différents ordres de réalité et la logique des choses. (Michel FOURNIER)
—Nouvelles Clés, (3), Nov./Déc. 1988, (p. 57)… (altro)