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René Bazin (1853–1932)

Autore di Charles de Foucauld: Hermit and Explorer

75+ opere 268 membri 14 recensioni

Sull'Autore

Nota di disambiguazione:

(eng) Full name: René François Nicolas Marie Bazin

Opere di René Bazin

The Children of Alsace (1901) 24 copie
The Nun (1905) 18 copie
Autumn Glory (1913) 16 copie
The Coming Harvest (1907) 11 copie
Redemption (1897) 11 copie
The Barrier (1910) 8 copie
The Penitent (1903) 8 copie
The Ink-Stain (1910) 8 copie
Stéphanette (1949) 8 copie
Le guide de l'empereur (1936) 6 copie
Ma Tante Giron (1886) 5 copie
Davidée Birot (1912) 5 copie
Pius X 5 copie
Terre d'Espagne (1894) 4 copie
Contes de bonne Pérette (1898) 4 copie
Magnificat (1931) 4 copie
Gentle France 3 copie
La Sarcelle bleue (1892) 2 copie
Le père de foucauld (1937) 2 copie
Le duc de Nemours (1905) 2 copie
This, My Son (1890) 2 copie
Les oberlé 1 copia
LE PERE DE FOUCAULD (1940) 1 copia
Pius X 1 copia
Les oberlés 1 copia
la terre qui meurt (1920) 1 copia
The Ink Stain (2019) 1 copia
L'isolée 1 copia

Opere correlate

International Short Stories French (Volume 3) (2010) — Collaboratore — 8 copie

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Informazioni generali

Nome canonico
Bazin, René
Nome legale
Bazin, René François Nicolas Marie
Altri nomi
Street, Jean (Pseudonyme)
Data di nascita
1853-12-26
Data di morte
1932-07-20
Sesso
male
Nazionalità
France
Nazione (per mappa)
France
Luogo di nascita
Angers, Maine-et-Loire, Pays-de-Loire, France
Luogo di morte
Paris, Île-de-France, France
Luogo di residenza
Angers, France (birthplace)
Istruzione
Faculté catholique d'Angers (Doctorat, Droit, 18 77)
Facukté de Paris (Licence, Droit)
Collège Mongazon, Angers
Attività lavorative
novelist
Relazioni
Bazin, Hervé (Neveu)
Organizzazioni
Académie française (1903)
Breve biografia
René Bazin (1853-1927) est un écrivain français, juriste et professeur de droit.

Originaire d'une famille bourgeoise d'Angers, René Bazin commence ses études à Angers puis s'oriente vers le droit. Il obtient une licence (Paris) puis un doctorat à la faculté catholique d'Angers en 1877. Il est nommé professeur dans cette même faculté en 1882 ou il enseigne le droit criminel.

Les premiers écrits de René Bazin paraissent en 1883. Son oeuvre comprend plus de soixante ouvrages : romans, biographies, contes et récits de jeunesse, essais et nouvelles, chroniques de voyages et récits de la guerre 14-18. En 1903, il est élu à l'Académie française

Chrétien social et fervent catholique, René Bazin est porté toute sa vie par ses convictions religieuses qui guident son oeuvre. Précurseur des intellectuels catholiques et chrétiens sociaux, René Bazin s'efforce de promouvoir dans ses écrits des conditions de travail humaines et le respect de la personne. Il met en valeur la noblesse de cœur et l'humilité. Ses romans ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France.
Nota di disambiguazione
Full name: René François Nicolas Marie Bazin

Utenti

Recensioni

 
Segnalato
Murtra | 1 altra recensione | Nov 8, 2021 |
La ligne collatérale [des Baltus] était demeurée dans l’ombre, en tout cas ; elle avait mérité d’une autre manière : au service du blé, du seigle, de l’herbe et de la forêt.
(p. 14, Chapitre 2, “Les trois Baltus”).

J’avais aimé le ton bucolique des nouvelles de Bazin (grand-oncle d’Hervé, l’autre auteur du même nom, plus connu d’ailleurs), j’étais moins férue de ses romans moralisateurs à forte tendance catholique. J’ai ouvert ce nouvel opus sans savoir de quel côté pencherait la balance, et l’aventure ne m’a pas déçue !
Les Baltus sont une famille de Lorrains de langue allemande, mais viscéralement attachés à la France. Le rattachement à l’Allemagne après la défaite de 1870 est un déchirement et le personnage principal, Jacques Baltus, instituteur, ne peut qu’enfouir ses sentiments patriotiques pour continuer à exercer, en allemand. Mais vient la guerre suivante, celle de 1914, et les déchirements sont douloureux pour ces Lorrains que l’on amène se battre contre ce qu’ils considèrent comme leur pays, la France. Alors, quelle délivrance que la victoire française en 1918, malgré les plaies difficiles à panser.
Mais les Lorrains ne sont pas au bout de leur chemin de croix. Qui peut comprendre le patriotisme, et même l’héroïsme, de ces villages entiers qui ont vécu sous le joug allemand ? Et puis, humiliation supplémentaire, la France retrouvée veut faire subir à la Lorraine l’ignominie de la loi sur la laïcité, passée alors que la Lorraine n’était pas française. Comment Jacques Baltus, catholique fervent (et c’est dans cette religion plus française qu’allemande que René Bazin ancre le patriotisme lorrain en faveur de la France, un point sur la véracité duquel je ne saurais me prononcer), peut accepter d’enseigner dans une école qui deviendrait laïque, comment peut-on lui demander de ne pas vivre sa religion huit heures par jour, car pour lui comme pour son frère l’abbé Gérard, ne pas mentionner sa religion, c’est comme la renier.

Etrange comment ce livre si daté se révèle d’actualité, puisqu’on y voit le tiraillement entre laïcité et expression de sa foi. C’est ici un catholique qui parle, aujourd’hui, les religions se posant ces questions sont plus diverses, mais la question demeure. L’obligation de neutralité, qui n’existe aujourd’hui me semble-t-il que pour les fonctionnaires, est-elle ou non une entrave à la liberté religieuse. Je suis pour ma part convaincue du bien-fondé de la laïcité, d’une laïcité qui libère, mais il est intéressant de voir le point de vue inverse, celui d’un homme qui se sent enfermé par l’interdiction d’exprimer publiquement sa foi, puisque c’est elle et ses valeurs qui sous-tendent son action et ce qu’il est. Publié en 1926, ce roman est loin des débats passionnels actuels et permet donc d’écouter calmement ce point de vue qui remet en cause la laïcité en y voyant une entrave (et ici, une entrave à l’expression pleine de ce qu’est être français, un lien entre identité nationale et religion à l’opposé des tensions actuelles).
Je m’imagine bien où René Bazin, fondateur en 1917 d’un Bureau catholique de la presse (dont je ne connais pas le rôle, mais l’intitulé se suffit à lui-même), veut en venir. Je ne le suivrai pas sur ce chemin-là. La laïcité est pour moi une valeur républicaine insécable des trois mots qui font notre devise. Mais ce livre m’a permis de m’interroger sur le processus d’acceptation de ce principe et de la philosophie qui le sous-tend. Accepter la laïcité, c’est accepter une certaine conception de la religion, celui d’une religion personnelle et non publique, une conception qui n’est pas aussi évidente qu’on veut parfois le croire et qui demande une véritable réflexion et peut-être évolution de certaines conceptions personnelles.

On connait la fin de l’histoire, du moins la fin provisoire, qui fait que les lois de séparation des Eglises et de l’Etat ne s’appliquent toujours pas en Alsace et en Lorraine. Peut-être cela changera-t-il, je crois que je le souhaite même (en mettant tout de même un bémol avant de m’attirer peut-être des foudres régionalistes, je suis assez peu au fait de la question et mon opinion est donc peu fondée et demanderait à être étayée). Mais ce livre est vraiment passionnant, dans sa première partie sur le patriotisme blessé et dans sa seconde partie dans l’affrontement entre religion et laïcité. Modernité de la question de l’engagement, posée dans une situation très marquée historiquement et qui permet de prendre de la distance avec la situation actuelle tout en éclairant un débat très contemporain.
Un livre méconnu, parfois agaçant de bondieuserie, mais passionnant à lire et à réfléchir.
… (altro)
 
Segnalato
raton-liseur | Jun 21, 2017 |
J’ai souffert de la vie, voilà tout… non pas à cause de vous, mon oncle, mais de ce que vous n’avez pas pu empêcher, de voir tant de misères que personne ne relevait… Toutes les fois que j’en ai approché une, comprenez bien, elle s’est tournée vers moi, elle m’a appelée… On ne résiste pas à cela… Et je n’ai plus que vous en ce monde, oncle Madiot, et je veux que vous me donniez aux pauvres qui me demandent…
(p. 261-262, Chapitre 30).

Un livre qui commençait bien, dans le milieu ouvrier de la fin du XIXème siècle à Nantes. Un livre qui commençait comme un gentil roman de terroir. Dommage qu’il vire un peu trop à la bondieuserie et à la belle et noble charité impossible à être critiquée ou même seulement questionnée.
Cela reste cependant une lecture agréable et facile. Un style classique avec des phrases amples qui confinent parfois au pédantisme. Il était temps, au bout d’à peine trois-cents courtes pages, que le livre s’arrête avant de tomber trop profondément dans la mièvrerie.
… (altro)
 
Segnalato
raton-liseur | Sep 12, 2015 |

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