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Recensioni

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> RÉSUMÉ. — Et si la lecture occidentale du conflit entre le Tibet et la Chine était complètement erronée ? Et si, au ,contraire des apparences, l'empire du Milieu avait pour ambition de faire du Royaume des temples un des fers de lance de son développement ? Et si, à rebours de l'histoire, le pouvoir chinois comptait sur une restauration du dalaï-lama ? Telles sont les thèses étonnantes, détonantes, d'Alexandre Adler.
De l'invasion du Tibet (1950) à la révolte de Lhassa contre Pékin (2008), et relisant un demi-siècle de relations conflictuelles, le plus prophétique des essayistes annonce dans ce lumineux traité de géopolitique la réconciliation inattendue entre Xi Jiping et Tenzin Gyatso. En fin connaisseur des arcanes de la diplomatie, et après des années d'investigation, Adler s'attaque ici avec habileté à un des sujets les plus inflammables des relations internationales.
Lucide et rigoureux, il nous ouvre les yeux sur le monde de demain.
 
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Joop-le-philosophe | May 25, 2023 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Adler-Rendez-vous-avec-lIslam/122179

> RENDEZ-VOUS AVEC L’ISLAM, de Alexandre Adler - Éd. Grasset. — Tous ceux et celles qui veulent comprendre les enjeux actuels doivent avoir lu ce livre fondamental qui montre combien l’avenir de notre civilisation passe aussi par les évolutions actuelles qui se trament en Turquie et en Iran, et qui ne sont pas celles qu’on croit : en lisant cet essai écrit par un écrivain spécialiste des mondes arabes et turco-iraniens on doit en effet renoncer à bien des idées toutes faites et s’interroger sur les potentialités de l’immense diversité musulmane, forêt que l’arbre intégriste ne doit pas cacher.
À signaler aussi : Le Rapport de la CIA : comment sera le monde en 2020, présenté par Alexandre Adler, aux éd. Robert Laffont : voici un extrait qui devrait parler à nos oreilles : "Des gouvernements faibles, des économies retardataires, l’extrémisme religieux et la poussée de la jeunesse se conjuguent pour créer une dynamique de tempête, une source de conflits éminents dans certaines régions." Même s’ils jouent évidemment pour leur camp, on ne peut qu’être frappé par la lucidité des scénarios élaborés par les chercheurs réunis par la CIA dans des textes denses, articulés, subtils. (Marc de SMEDT)
Nouvelles Clés
 
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Joop-le-philosophe | Apr 3, 2023 |
J'ai beaucoup de respect et d'intérêt pour l'ouvre et le travail d'Alexandre Adler, mais je n'ai absolument pas compris cet essai brumeux (et surtout mal/pas annoté).
 
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Nikoz | 2 altre recensioni | Dec 19, 2022 |
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque pour en savoir plus sur la Stasi. Il s’agit d’un livre de la collection Histoire à deux voix, chez Albin Michel. Dans une première partie, il y a le témoignage d’un officier de la Stasi et dans une deuxième partie (que l’on pourrait qualifier de postface) un historien, ici Alexandre Adler, éclaire le texte en le remettant dans son contexte.

Le témoignage anonyme de l’officier de la Stasi est censé avoir été écrit au moment de la dissolution de celle-ci, le jour donc où cet officier est licencié. Le Mur de Berlin est tombé, l’Allemagne pas encore réunifié. L’officier revient sur sa vie et son engagement pour son travail. Si vous voulez lire ce livre pour les mêmes raisons que moi, il faut abandonner de suite car il ne décrit absolument pas ce qu’était son travail (à part quelques bribes sur le recrutement et l’utilisation des collaborateurs non officiels, mais avec ses yeux cela reste assez inoffensif). En lisant, on a l’impression de lire le témoignage d’un cadre licencié dans la plus inoffensive entreprise. Il s’est dévoué à son travail, n’a pas compté ses heures, est monté dans la hiérarchie à la force du poignet, a mis sur pied une équipe de collaborateurs extraordinaires… Il ne comprend pas comment tout cela peut se terminer. De plus, son « entreprise » tout de même était la meilleure, celle qui pouvait le plus servir au peuple. Tout ce qu’il a fait, c’est pour aider le peuple, lui épargner tous ces gens qui étaient contre la sécurité, l’État. Il n’y a aucune réflexion, aucun repentir, rien (il faut dire que c’est un témoignage écrit à chaud et donc sans recul).

Bien sûr, l’auteur revient sur les récents évènements qui n’étaient absolument pas prévus par la Stasi qui écoutait vraiment tout pourtant. J’ai eu l’impression qu’il regardait cela de loin, comme s’il ne pouvait plus maintenant changer l’Histoire, son histoire. Il analyse cela plus cruellement (pour lui) puisque la dernière phrase du texte est « Nous devrions laisser à d’autres le soin de trahir les idéaux… » (sous entendu nos idéaux).

Plus que le témoignage d’un officier de la Stasi, cela m’a semblé être le témoignage d’un homme qui est en train de tout perdre, qui doit tourner un page parce que l’Histoire est en train de la tourner pour lui, peut être un peu trop vite pour pouvoir être digéré facilement. Je n’ai pas eu l’impression que le contexte allemand soit important dans ce livre. En fait si, parce que les gens de la Stasi ont été rendu à la vie civile alors que dans d’autres pays où les régimes se sont effondrés, les fonctionnaires sont restés dans les administrations, qui ont juste été renommées et réorganisées. Cela m’a donné une impression bizarre parce que ce n’est pas ce que je cherchais en lisant ce livre.

Pour la postface d’Alexandre Adler, je suis par contre très mitigée. J’ai été intéressée par la première partie qui fait un parallèle entre la violence de la bande à Baader et celle de la Stasi, par l’analyse sur le fait que la Seconde Guerre mondiale (absence de père, prisonnier ou mort …) a préparé le terrain pour l’Allemagne de l’Est (ce que tu ne trouves pas chez toi, l’État te le fournira). C’est une analyse que l’on retrouve dans The File de Timothy Garton Ash (livre beaucoup plus intéressant à mon avis). La deuxième partie de la postface est beaucoup moins intéressante car elle fait un peu étalage de confiture. Alexandre Adler resitue la Stasi dans l’histoire des services secrets, de manière rapide, un peu comme pour écrire un roman d’espionnage. Cela n’a que peu ou pas de rapport avec le texte de la première partie. Ce n’était pas nécessaire, d’autant que cela n’ouvre que peu de perspectives si je veux en savoir plus sur la Stasi.
 
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CecileB | Apr 19, 2014 |
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