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Marx a Soho

di Howard Zinn

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A one-man play featuring Karl Marx in today's New York. In a monologue, he observes capitalism committing the same abuses he railed against a century and a half earlier in his Communist Manifesto. And just for the record he reminds everyone, "I am not a Marxist." By the author of A People's History of the United States.… (altro)
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    Marx & Sherlock Holmes di Alexis Lecaye (Babou_wk)
    Babou_wk: La vie privée de Karl Marx.
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Hmm, I go both ways. On the one hand I love the stories about his drunken spats with Bakunin and the stuff about the family is heartwarming, and in keeping with the principle of a Marxism that helps old ladies across the street, probably helpful? On the other hand personal opens the door to cult-of-personal, and that's the side of leftism that I hate--if we could keep it about the ideas we'd be more productive and less disappointed. The performance I saw was introduced by the deeply unimpressive David Bar-Samian, who when this Iranian guy in the audience started shouting because he interpreted Bar-Samian's attack on Bush Administration warmongering as support for the Khamenei regime that killed his family, just stood there with his mouth open gathering flies, and the sycophants in the crowd were all shouting this guy down in ugly and racist ways because they were so eager to demonstrate their pious sheepmindedness, and Bar-Samian didn't bother to take control I can only assume because he thought it affronted his dignity to be interrupted. So on the one hand I feel like loving Marx the man is a little too close in some ways to the sentiment that hacks down a political exile as a Bar-Samian's elite boots-licking move; on the other hand, it's love, and he would have reminded us that kindness comes first. If Marx had been in charge in that room he'd have let the man speak, and in that sense probably loving him is the right thing to do and brings us together. ( )
  MeditationesMartini | Nov 21, 2010 |
http://cultureetsciencessociales.blogspot.com/2009/12/howard-zinn-karl-marx-le-r...

Marx est de retour à Soho ! Non pas le Soho londonien où il vécut au XIXe siècle, mais le Soho new-yorkais du début du XXIe siècle. Il ne peut guère rester longtemps cependant : il dispose d’une heure environ pour nous convaincre que sa pensée est toujours d’actualité et qu’il fut enterré trop tôt. La plaidoirie peut commencer.

Grâce à ce point de départ brillant, Howard Zinn ressuscite Marx et délivre une leçon de marxisme en un acte. A l’aide d’un talent de vulgarisation rare, l’auteur réussit l’exploit de nous décrire la vie personnelle de Marx, ses idées les plus importantes et les limites de son œuvre, tout en gardant un style alerte et polémique.

Howard Zinn n’a pas écrit cette pièce pour les connaisseurs de la pensée marxiste. C’est avant tout un livre d’éducation populaire, un moyen à la disposition des intellectuels pour contribuer à l’émancipation intellectuelle du peuple. Cet objectif détermine la forme prise par le récit : une pièce de théâtre, lue, écoutée ou vue touchera un public plus large qu’une énième somme de plus sur Marx et son œuvre. Zinn simplifie à l’extrême, caricature, réécrit l’histoire, dans un objectif unique : que le lecteur en colère prenne connaissance des théories formulées un siècle auparavant par un auteur enterré par ceux qui ont aujourd’hui voix au chapitre : la presse et les intellectuels dominants.
« J’ai lu vos journaux… (Il en attrape un.) Ils proclament tous que mes idées sont mortes ! Mais il n’y a là rien de nouveau. Ces clowns le répètent depuis plus d’un siècle. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il était nécessaire de me déclarer mort encore et encore ? »

« Oublie tes lecteurs intellectuels. Adresse-toi aux ouvriers ». Par l’intermédiaire de Jenny Marx, la femme du penseur, Zinn reproche à Marx de ne pas avoir assez écrit pour le peuple. Apparaît ici une réflexion sur le rôle de l’intellectuel : doit-il développer une analyse complexe de la société – quitte à ne toucher que ceux qui auront les prérequis nécessaires à la compréhension – ou simplifier son propos pour toucher le plus grand nombre de citoyens ? On connaît la réponse de Zinn. Cette réponse est discutable. On pourrait penser à une division sociale du travail, avec d’un coté des penseurs qui ne gaspilleraient pas leur énergie et leur temps à vulgariser leur pensée, et d’un autre coté des journalistes, syndicalistes, militants, auteurs pour aider à faire passer ces idées au peuple. Cette tension qui existe dans la production scientifique entre volonté de précision, de nuance et d’exhaustivité d’une part et de vulgarisation d’autre part a été développée par de nombreux auteurs. On pense par exemple à la fameuse phrase de Pierre Bourdieu dans Questions de sociologie :
"Le malheur du sociologue est que la plupart du temps, les gens qui ont les moyens techniques de s’approprier ce qu’il dit n’ont aucune envie de se l’approprier… tandis que ceux qui auraient intérêt à se l’approprier ne possèdent pas les instruments d’appropriation (culture théorique).".

L’essentiel de la pensée de Marx est donc résumé dans cette pièce. Les idées fortes de Marx sont d’ailleurs illustrées avec des exemples contemporains, pour en démontrer la portée actuelle. En effet, Marx lit les journaux là où il se trouve, et il y voit la confirmation de ses idées.
Sont donc abordées les fameuses thèses de la polarisation de la structure sociale (p. 38) – avec des inégalités croissantes entre l’infime minorité des riches et le reste de la population ; du travail comme aliénation (p. 85) ; de la théorie de l’exploitation et de l’extraction de la plus-value par la bourgeoisie (p. 60) ; du processus de mondialisation des échanges ; de la marchandisation croissante d’activités telles que l’art ou la science (p. 84) ; des contraintes inhérentes au mode de production capitaliste et de l’émergence d’un mode de production communiste (p. 56) ; de la dictature du prolétariat (p. 73) ; de la religion comme opium du peuple (p. 42) – opium qui l’aide à tenir le coup autant qu’il le musèle.

Quelques figures connues apparaissent dans le récit. Marx nous parle de son grand ami et protecteur Engels, de son conflit avec Proudhon et de son meilleur ennemi Bakounine. La critique de Bakounine de la dictature du prolétariat est présentée, mais balayée d’un revers de main par Marx. La Commune de Paris serait le symbole de la société communiste idéale, de la dictature du prolétariat, étape nécessaire avant que chacun puisse jouir de sa liberté. De belles pages (p.73-76) sont consacrées à cet épisode historique écrasé dans le sang.
« Tu veux savoir ce que j’entends par « dictature du prolétariat » ? Regarde la Commune de Paris. Voici la véritable démocratie ».

Marx profite de son retour pour faire un retour critique sur son œuvre et sur ceux qui ont utilisé son nom pour légitimer leur domination. « J’avais tort en 1848 quand je pensais que le capitalisme était sur le déclin. Mon calcul était un peu en avance. Peut-être de deux cents ans ». Zinn fait dire à Marx qu’il a été trop optimiste sur l’avenir du capitalisme et qu’il en a sous-estimé les capacités de résistance et de résilience. Mais si le retour de Marx a un intérêt, c’est celui de se démarquer nettement des gouvernements et des penseurs qui se sont dit « marxistes ». Zinn reprend d’ailleurs la fameuse phrase de Marx : « Je ne suis pas marxiste ». Marx condamne fermement les systèmes qui se sont dit communistes :
« Un jour, j’ai dit à Jenny :
– Tu sais ce que je crains le plus ?
Et elle a répondu :
– Que la révolution prolétarienne n’ait jamais lieu ?
– Non, que la révolution ait lieu, et qu’elle porte au pouvoir des hommes comme Pieper – flatteurs quand ils sont dominés, tyranniques et matamores quand ils sont au pouvoir. Des dogmatiques. Ils parleront au nom du prolétariat et interpréteront mes idées pour le monde entier. Ils organiseront un nouveau clergé, une nouvelle hiérarchie, avec des excommunications et des mises à l’index, des inquisitions et des pelotons d’exécution.
Tout cela sera fait au nom du communisme, l’effaçant pour des années de l’idée de liberté, divisant le monde entre des empires communistes et des empires capitalistes. Ils vont bousiller notre rêve merveilleux et il faudra une nouvelle révolution, peut-être deux ou trois, pour le réparer. C’est de cela que j’ai peur. » ( )
  Babou_wk | Jun 16, 2010 |
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A one-man play featuring Karl Marx in today's New York. In a monologue, he observes capitalism committing the same abuses he railed against a century and a half earlier in his Communist Manifesto. And just for the record he reminds everyone, "I am not a Marxist." By the author of A People's History of the United States.

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