La thèmatique post-apocalypse porte souvent sur la manière dont se déconstruit une société et la vitesse à laquelle une civilisation dite "avancée" s'écroule. Cela porte bien souvent sur des comportement humain individuels mais qui, additionnés les uns aux autres, ont pour conséquence d'apporter une démonstration "in vivo" de la théorie du chaos. Le philosophe Guy Coq, dans "Petits pas vers la barbarie...", montraient que quelles que soient les circonstances, et en fonction des évènements, il ne faudrait pas plus d'un quart d'heure à tout être humain pour passer de la civilisation à la barbarie et que le rôle de la civilisation était de reculer au maximum ce quart d'heure.

Dans ce "jour des fous", tout s'est effondré et l'on voit comment un individu, soucieux de sa propre existence, va apprendre à rebâtir un semblant de civilisation à travers les péripéties qui seront les siennes et en rencontrant d'autres "communautés" frappées soit par le désespoir, soit la folie, soit le retour à un ordre politique local qui oscille entre la féodalité et le fondamentalisme religieux. Le protagoniste de l'histoire ne cherche qu'à vivre, tout simplement, et également de redécouvrir l'amour. De fil en aiguille, il va se trouver projeter à la tête d'une grande communauté. Le roman ne conclut pas sur une note optimiste. L'état de chaos est permanent et la guerre semble redevenue le niveau le plus élevé de la politique.

Sans atteindre l'excellent niveau de "La terre demeure", ce "jour des fous" est d'excellente facture par l'imagination et l'inventivité de son auteur. Edmund Cooper décrit des situations très réaliste et brutales qui font froid dans le dos car nous savons, dans notre for intérieur, qu'elles peuvent être réelles. ( )

I wasn't expecting much of this and I wasn't disappointed there. I vaguely recall a novel of his I read at school which had interesting ideas, but which I felt was not well-written even at age 13. This was very English 1960s pulp fiction, with unbelievable dialogue. A post-apocalyptic Britain in which everyone except the mad and very creative have been killed by a mystery illness. Bleak and without much redeeming stuff to reward one for the bleakness. ( )

"Eine mitreißende Geschichte, die den Leser unmerklich in den Bann schlägt und so beherrschend wird wie die Persönlichkeit des Helden." BOOKS AND BOOKMEN

"Das verrückteste Buch des Jahres - dieser tragische, geistreiche und unterhaltsame Roman." EDINBURGH EVENING NEWS