Pagina principaleGruppiConversazioniAltroStatistiche
Cerca nel Sito
Questo sito utilizza i cookies per fornire i nostri servizi, per migliorare le prestazioni, per analisi, e (per gli utenti che accedono senza fare login) per la pubblicità. Usando LibraryThing confermi di aver letto e capito le nostre condizioni di servizio e la politica sulla privacy. Il tuo uso del sito e dei servizi è soggetto a tali politiche e condizioni.

Risultati da Google Ricerca Libri

Fai clic su di un'immagine per andare a Google Ricerca Libri.

Sto caricando le informazioni...

Hell on Church Street

di Jake Hinkson

UtentiRecensioniPopolaritàMedia votiConversazioni
283845,639 (4.25)Nessuno
Nessuno
Sto caricando le informazioni...

Iscriviti per consentire a LibraryThing di scoprire se ti piacerà questo libro.

Attualmente non vi sono conversazioni su questo libro.

Mostra 3 di 3
J’ai vu cette nouvelle collection sur plusieurs blogs mais j’avais résisté, toujours à cause du fameux Sukkwan Island, aux éditions Gallmeister. Sauf que je suis allée au Divan à Paris. Et il était dans les coups de cœur des libraires. J’ai donc acheté le livre et l’ai lu rapidement. Et c’était du pur bonheur ! Vraiment.

Je l’ai commencé mardi, en lisant les 150 premières pages, et terminé mercredi, en lisant les 80 dernières. Cela m’a confirmé que les transports en commun (surtout les gens qui sont dedans en fait) gâchaient mes lectures parce que sur les 80 dernières pages, j’en ai lu 50 dans le RER et 30 à la maison. J’ai trouvé que pour les cinquante pages le rythme avait changé, que cela s’essoufflait, qu’il n’y avait plus d’humour alors que pour les trente dernières pages, cela reprenait. Ce qui n’a absolument aucun sens. J’en suis donc venue à la conclusion que c’était un problème de concentration. Je vous raconte tout cela car je me suis achetée un nouveau carnet de lecture où il faut noter tous ces éléments qui peuvent jouer sur l’avis que l’on peut se faire d’un livre.

Commençons maintenant. La première partie est une sorte de courte introduction. Un homme en fuite tente de braquer quelqu’un pour manger et avancer dans sa fuite. Après avoir écarté plusieurs proies potentielles, il porte son choix sur Geoffrey Webb, un homme obèse qui semble facile à braquer. Celui-ci se révèle en réalité très difficile à braquer car il a du bagou. Il persuade notre braqueur de monter avec lui pour faire un bout de route, le temps qu’il lui raconte son histoire. À la fin du trajet, il lui donnera tout son argent (3000 dollars tout de même).

Le braqueur accepte d’aller à destination, c’est-à-dire Little Rock en Arkansas. La confession commence. Geoffrey Webb n’a pas toujours été l’homme qu’il est aujourd’hui. Un jour, il a été jeune et fringant ! Si, si ! Il a eu une enfance difficile, a un jour été emmené dans une église baptiste par un oncle où il a découvert sa vocation, inspiré par le Frère Leonard : entrée en religion mais non par conviction. Jugez plutôt :

J’avais aussi découvert une profession. Le Frère Leonard devint mon modèle, et en le regardant travailler pendant les années qui suivirent je commençai à comprendre que son boulot était une arnaque écœurante.

Le ministère peut être un métier dur, j’en suis sûr. Les prêtres voient les gens dans leurs pires moments, et on fait parfois appel à eux pour jouer les médiateurs dans des litiges d’une rare violence et être les témoins des plus affreuses tragédies humaines. On attend d’eux qu’ils apportent la lumière dans les ténèbres les plus obscures.

Mais c’est exactement la raison pour laquelle la religion, pour l’essentiel, est une escroquerie. En dépit de toute son histoire et de son prestige, de tous les bâtiments construits pour l’honorer et de tout le sang versé pour la diffuser, la religion n’a rien de différent de la lecture des lignes de la main ou de l’interprétation du marc de café.

Leonard, l’homme au grand cœur et au large sourire, ne travaillait probablement pas plus de trois heures par semaine. Mais il était payé comme s’il en faisait cinquante ! Il entretenait une femme et deux enfants adolescents en lisant des histoires de la Bible le mercredi soir. Cet aspect ne fut pas sans importance à mes yeux.

Cela me frappa de plein fouet, comme une inspiration divine. La religion est le boulot le plus génial jamais inventé, parce que personne ne perd d’argent en prétendant parler à l’homme invisible installé là-haut. Les gens croient déjà en lui. Ils acceptent déjà le fait qu’ils lui doivent de l’argent, et ils pensent même qu’ils brûleront en enfer s’ils ne le paient pas. Celui qui n’arrive pas à faire de l’argent dans le business de la religion n’a vraiment rien compris.

Donc une fois sa vocation déterminée, il ne lui reste plus qu’à faire les études qui vont avec et trouver un travail. C’est ce qu’il va faire avec brio, en se retrouvant après quelques années aumônier à Little Rock, Arkansas, dans une église baptiste gérée par Frère Card. Il est en charge du groupe des jeunes, et en particulier d’animer une réunion le mercredi soir. Il fait la connaissance de Frère Card, de sa femme, de leur fille Angela mais aussi des paroissiens qui sont soit des bien pensants en puissance ou des trafiquants. Les premiers sont bernés par le bagou de Webb mais les seconds le percent assez rapidement à jour. Par contre, on ne rencontre pas beaucoup de « gens normaux » dans ce livre.

Comme vous l’aurez vu à la couverture, il s’agit d’un roman noir. Il y aura donc des crimes et des meurtres (et pour le coup vraiment beaucoup), mais cela je ne vais pas vous en parler.

Le roman en lui-même est excellent : l’histoire, les personnages … Tout est absolument original et personnel. Trois éléments m’ont particulièrement intéressée dans ma lecture : l’humour de l’auteur et le rythme qu’il donne à son récit mais aussi le thème de la religion traitée de manière si irrévérencieuse (j’espère que vous l’avez vu à l’extrait).

L’auteur a un humour un peu pince sans rire. Ce n’est pas la franche rigolade mais plutôt une remarque, une manière de dire quelque chose qui détend l’atmosphère. Cela fait sourire pendant la lecture. C’est donc un peu comme du sport. Le rythme est ce qui m’a tout de suite scotché au livre. Les idées et les actions fusent sans pause. Je vous mets le premier paragraphe pour que vous puissiez juger :

Je travaillais depuis trois semaines dans une usine de plastiques dans le Mississippi lorsque le contremaître – un bouseux à la dentition en décapsuleur du nom de Cyrus Broadway – commit l’erreur de me traiter de connard feignant. Alors bon, je suis peut-être feignant, mais je suis aussi méchant comme une teigne. J’ai fréquenté des prisons et des cellules de dégrisement partout dans ce pays, depuis les cachots poussièreux à la frontière du désert Mojave jusqu’aux cabanes humides sur une île au large de la côte du Maine. Et personne ne peut m’insulter impunément, même si, pour ce gars-là, ce n’est qu’une plaisanterie. Le temps qu’on me sépare de Cyrus Broadway, je lui avais tellement écrasé la gueule qu’elle n’était plus de la chair à saucisse. Ses grandes dents de cheval étaient dispersées sur le sol de l’atelier, à côté de lui.

Je ne me suis pas donné la peine d’attendre les flics du Mississippi pour leur raconter. Je suis parti le soir même. J’ai traversé la Louisiane en catimini, je me suis infiltré au Texas, et j’ai fini par me retrouver à traîner autour d’une station Texaco à la sortie de Sallisaw, dans l’Oklahoma.

Je pense que cet extrait permet aussi de voir l’art de l’auteur pour dresser des portraits, situer des personnages.

J’espère que vous avez aussi été, comme moi, frappé par la manière de traiter la religion. J’ai déjà lu des ouvrages qui critiquent ou qui dénoncent en montrant, mais je n’avais jamais lu ce genre de phrase, surtout dans le livre d’un auteur américain. C’est irrévérencieux et assez violent (on peut diverger sur le fait que cela soit vrai ou non). Il y a une sacrée liberté de ton pour le coup. Cela a l’air assez caractéristique de cette collection car je suis en train d’en lire un autre, Cry Father de Benjamin Whitmer et c’est un peu la même chose.

Je vous recommande donc très fortement ce roman noir, sauf si la religion est un élément très important de votre vie et sur lequel vous ne supportez pas que l’on parle. ( )
  CecileB | Jul 19, 2015 |
"Then again, the third fundamental truth of life is this: to 99.9% of the world you don’t exist. I’m not being self-pitying when I say that because I’m talking about you. You do not exist to most of the rest of the world. How many people even know you’re alive? Of those, how many care? Don’t add it up if you’re the type that gets easily depressed."


While leaving a corner store and getting into his vehicle, Geoffrey Webb is shocked to see a man sitting in the passenger seat brandishing a hand gun. The would-be attacker demands Webb’s money but rather than going along with it, Webb decides to take the offensive. He doesn’t attack his assailant but rather chooses to go on a long drive and recount his days as a youth minister of a small Arkansas town. Threatening to crash the car if the crook doesn’t listen, Webb is finally able to clear the air surrounding his time in the cloth.

This is one hell of a debut novel, let me tell you. Jake Hinkson has unleashed a story that will stick with me for years to come. I was so engrossed in the story, that I lost sleep after I finished it. I couldn’t help thinking about the way Hinkson writes violence – it was just so damn raw. Hey, I can’t speak to the authenticity of a murder scene but I truly felt right there in the room when it was happening. You know that feeling when you’re watching a horror movie and the cheerleader is about to walk into a room and even though you can’t communicate with her, you just want to will her not to do it. Hinkson takes that feeling and dials it up to eleven.

I shouldn’t throw all the praise on the suspenseful or violent scenes as there’s lots in here to shed a spotlight on. Webb wasn’t exactly interested in being a youth minister, as at heart, he’s a con-man. He looked at a career in religion as being a job where you can get the most out of doing the least amount of work. Our narrator is a cynical man believing that people only want to talk to someone who shares their prejudices or someone who is going to tell them exactly what they want to hear, he thinks he has it all figured out and truthfully, he does, until everything goes awry.

"There's a level of trouble you can't talk your way out of," he said. "Some trouble is like a cancer. It just grows inside you. Nothing stops it. It just keeps growing and growing, eating everything it touches."


While he’s excellent at deceiving those around him, Webb soon learns how hard it is to perform damage control. Getting his roots into the community and becoming the mindless, suck-up that everyone loves happens quicker than walking up an escalator, the true talent comes in keeping up the act when something outside of his plan materializes. For this, all that is needed is one person to doubt his sincerity, to see him for who he truly is, to drive him mad in an attempt to keep everything together. There’s nothing a con-man can’t stand more than someone who is immune to his charm. Webb’s interactions with those who see through him are intense and add so much to his character.

Hell on Church Street is the second novel I’ve read from publisher New Pulp Press. If both this novel and Matthew McBride’s Frank Sinatra in a Blender are any sign of the quality of work this company is putting forth, I need to get some more of it.

Cross Posted @ Every Read Thing

I interviewed Jake! ( )
  branimal | Apr 1, 2014 |
"Fresh Meat" by Eric Beetner for Criminal Element

Aside from a few times on airplanes, I don’t read books in a day. I started Hell on Church Street in the morning and before the clock rolled over to tomorrow, I was done.

I’ve admired Jake Hinkson’s writing for a while now. His short story Maker’s and Coke is one of the finest pieces of contemporary Noir I’ve read. He gets it. The pathos, the desperation, shadows that come off the page. And character. Hell on Church Street has that in spades.

(Read the rest at http://www.criminalelement.com/blogs/2011/12/fresh-meat-hell-on-church-street-by... )
  CrimeHQ | Apr 11, 2013 |
Mostra 3 di 3
nessuna recensione | aggiungi una recensione

Premi e riconoscimenti

Devi effettuare l'accesso per contribuire alle Informazioni generali.
Per maggiori spiegazioni, vedi la pagina di aiuto delle informazioni generali.
Titolo canonico
Dati dalle informazioni generali francesi. Modifica per tradurlo nella tua lingua.
Titolo originale
Titoli alternativi
Data della prima edizione
Personaggi
Luoghi significativi
Eventi significativi
Film correlati
Epigrafe
Dedica
Incipit
Citazioni
Ultime parole
Nota di disambiguazione
Redattore editoriale
Elogi
Lingua originale
DDC/MDS Canonico
LCC canonico

Risorse esterne che parlano di questo libro

Wikipedia in inglese

Nessuno

Non sono state trovate descrizioni di biblioteche

Descrizione del libro
Riassunto haiku

Discussioni correnti

Nessuno

Copertine popolari

Link rapidi

Voto

Media: (4.25)
0.5
1
1.5
2
2.5
3 2
3.5
4 1
4.5 2
5 3

Sei tu?

Diventa un autore di LibraryThing.

 

A proposito di | Contatto | LibraryThing.com | Privacy/Condizioni d'uso | Guida/FAQ | Blog | Negozio | APIs | TinyCat | Biblioteche di personaggi celebri | Recensori in anteprima | Informazioni generali | 206,751,289 libri! | Barra superiore: Sempre visibile