" La soir e tait charmante et je m' tais d cid ne rien faire... (pour tre poli, mettons que je r vais). En r alit , ce n' taient pas de ces minutes admirables dont on parle plus tard avec attendrissement et avec la pr tention qu'elles avaient pr par l'Avenir. Non... c' taient des minutes vraiment sans pr tention, elles taient simplement de bonne volont . Je r vais... Se formuler... ? Finir des oeuvres... ? Autant de points d'interrogation pos s par une enfantine vanit , besoin de se d barrasser tout prix d'une id e avec laquelle on a trop v cu; tout cela cachant assez mal la sotte manie de se montrer sup rieur aux autres. tre sup rieur aux autres n'a jamais repr sent un grand effort si l'on n'y joint pas le beau d sir d' tre sup rieur soi-m me... Seulement c'est une alchimie plus particuli re et laquelle il faut offrir sa ch re petite personnalit en holocauste... C'est dur soutenir, et absolument improductif. Par ailleurs, solliciter l'assentiment unanime repr sente un temps consid rable perdu en de constantes manifestations ou d'inlassables propagandes; on peut y gagner le droit de faire partie d'un paquet de grands hommes dont on change les noms pour ranimer de languissantes conversations d'art... Je ne voudrais pas insister, afin de ne d courager personne..."