Jean wächst am Anfang des 20. Jahrhunderts in der Provence als Sohn eines Schusters und einer Büglerin auf. Der Ich-Erzähler erinnert sich in diesem autobiographischen Roman an seine Kindheit und Jugend.

Gionos Werk reiht Episoden zwar in chronologischer Abfolge - jedoch ohne weitere Rahmenhandlung - aneinander und schafft so ein Mosaik provencialischer Szenen. Er schildert ein ländliches, naturverbundenes Leben, mit glücklichem Unterton, obgleich im Roman Krankheit, Ungerechtigkeit, Armut, Tod und Eifersucht nicht ausspart sind.

Gionos Schlüsselwerk plätschert dementsprechend höhepunktlos dahin, teilweise ist den Handlungssprüngen auch nur mit großer Konzentration zu folgen. Interessanter ist der Roman dort, wo der Autor seine Lebensphilosophie - eine Art erdverbundenen Pazifismus - offenbart. ( )

Less than entirely pleased; one of my favorite authors, this is largely fictionalized autobiography. I don’t know…I just somehow never quite connected with it though it certainly has its moments and some wonderful passage and, as always, his language is a pleasure. ( )

Jean Giono, an author I have not thought of for a while, was brought back to mind by another reader's (Kathrina Litchfield's) recommendation of a book called "Earth Abides" by George Stewart. Her description of a writing that takes the whole world into account with the human aspect merely a part of that whole made me remember Giono and what a revelation he was when I read him decades ago. Ecosystems, weather, plants, all take part in creating his books--they're not just scenery.

I have to go back and read him again. ( )

Une maison haute dans Manosque, avec un escalier étroit aux marches parfois traîtresses qui relie la blanchisserie du rez-de-chaussée, où s'active sa mère Pauline, au troisième où se trouve l'atelier de cordonnier de son père ?voilà le cadre où Jean Giono s'est éveillé à la vie, où il. apprend à sentir, à voir et à penser sous la garde vigilante de sa mère, modelé par la sagesse et l'agissante charité de son, père. Aux chants des repasseuses se mêlent les bêlements des moutons parqués dans la cour, les trilles des oiseaux en cage, la flÛte de Madame-la-Reine et le violon de Décidément qui l'initient à la musique des hommes. Déjà le monde se peuple pour lui de mystères et d'êtres qu'il déchiffre dans les nuages ou la tache d'eau sur une muraille, mais c 1 est quand on l'envoie se fortifier chez le berger Massot qu'il découvre la magie sensuelle de la campagne. Le récit autobiographique s'enrichit d'autres histoires. Il s'y greffe la fuite de la boulangère avec le berger des Conches la conjuration du feu neuf, les vendanges et les moisson~, les aventures et les drames d'un bourg provençal - et c'est sur le départ pour la guerre en 1914 que s'achève ce recueil de souvenirs d'enfance et de contes, vibrants de passion et de rêve. ( )

Ce roman relate la jeunesse de Giono, entre une mère repasseuse et un père cordonnier. Fidèle aux œuvres de Giono, le roman déborde d'anecdotes lumineuses et chargées de son doux parfum provençal. ( )