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Sto caricando le informazioni... The Girl in the Moon Circledi Sia Figiel
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Iscriviti per consentire a LibraryThing di scoprire se ti piacerà questo libro. Attualmente non vi sono conversazioni su questo libro. pages:132 Published in 1996. Publishers : Mana Publication, Suva , Fiji. ISBN:982-02-0125-X Sia Figiel's 'The Girl in the Moon Circle' , a novella, is an uninhibited account of Samoan life full of family details and the world of intrigue, church and violence. It is mostly adult stuff, though it is narrated through the eyes of 10-13 year old girls. It seems, due to open Fale style houses, girls learn serious truths of life early on. They pick the details of adult world in a natural way and learn what is a taboo. 'The Girl...' is Sia's second creative attempt after 'Where we Once we Belonged' which was a novel and was much talked about. she comes with a sharp analytical observations of situations and makes it appear comic at times but actually it is quipped with a lash. she uses simple language with metaphors . Write ups are more fit for performances too. It has about 64 different topics for short novella like write ups. I enjoyed 'English Homwork-My Sefl'. It starts : "My name is Samoana Pili. I tan yaer old. I living at Malaefou. I has a dog. My dog name is Uisiki. (whisky)...I has a big (pig) too. I have thre animas. Dog. Big. And cat. ...it ends...: Ti Ant. (The end)" The interview by Subramani at the end is a kind of a help to better understand the work. a good read, mostly for the Samoans/ Pacific Islanders. nessuna recensione | aggiungi una recensione
Elenchi di rilievo
Often fiction allows authors to tell truths that otherwise would be too painful. Sia Figiel is uninhibited in The Girl in the Moon Circle, an observation of life in Samoa for perceptive and inquisitive 10-year old Samoana. Samoana describes the detail of her life so well that we are both outraged and charmed by it. She talks about school, church, friends, family violence, having refrigerators and television for the first time, crushes on boys, and legends. Non sono state trovate descrizioni di biblioteche |
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Google Books — Sto caricando le informazioni... GeneriSistema Decimale Melvil (DDC)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classificazione LCVotoMedia:
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Une autrice d’un pays dont on connaît le pays sans vraiment savoir où le placer sur une carte, un titre plein de poésie et de promesse, il ne m’en fallait pas plus à l’époque pour acheter un livre Babel (je découvrais alors que la littérature n’était pas seulement les auteurs enseignés à l’école, et tout un monde de mots s’ouvrait alors à moi…). Pourtant ce livre est resté des années sur mes étagères, avant que je me décide, un peu par hasard, à enfin l’ouvrir il y a peu.
Nous sommes aux îles Samoa, donc, et c’est une petite fille qui parle. Samoana, c’est son prénom. Elle parle, et elle n’a pas la langue dans sa poche. Elle raconte sa famille qui est dysfonctionnelle, son école où il faut parler anglais, le catéchisme qui est obligatoire, les ragots du village qui sont destructeurs. Elle ne dit pas tout cela à voix haute, elle ne le pourrait pas, mais dans sa tête, il n’y a pas de frein et elle n’a pas la langue dans sa poche, ni froid aux yeux.
Cela donne une prose très libre, à laquelle il m’a fallu un bon moment pour m’habituer. Beaucoup de mots en samoan émaillent ce récit, sans qu’ils ne soient traduits ni parfois directement intelligibles. Mais au bout de quelques pages, je me suis laissée entraîner par ces mêmes mots, et j’ai pu voir toute la détresse qui se cache derrière ces paroles apparemment anodines. La détresse et la fierté.Celles d’une fille qui vit dans la plus grande pauvreté (les jours de fête, elle ne reçoit pas une robe neuve, non, mais une culotte neuve, et elle en est toute contente…) sans vraiment s’en rendre compte car tout le monde vit à peu près de la même façon autour d’elle, même si une ou deux familles arrivent tout de même à avoir une télé, qui vit d’Australie ou de Nouvelle-Zélande. La détresse et la fierté aussi d’une jeunesse sans repère dans une culture qui se meurt et laisse un grand vide.
C’est un livre âpre et qui se gagne, il faut réussir à y entrer. C’est un livre qui constate tout ce qui s’en va à vau-l’eau, les aspirations d’une société qui aspire à un confort venu de l’extérieur sans s’apercevoir de quoi ces nouveaux rêves les éloigne. Pauvreté, perte de culture, c’est un livre qui serre le cœur, et n’offre pas beaucoup d’espoir.
Après un début un peu difficile, j’ai fini par apprécier ce livre malgré l’immense tristesse qu’il dégage. J’ai tout de même préféré, sur un proche, [L’Ame des guerriers] d’Alan Duff. Ce dernier et plus incarné, il suit le destin d’une famille de maoris dans une banlieue sans horizon de Nouvelle-Zélande nous laisse moins spectateurs de cette déliquescence qui ne semble avoir pour seul horizon que la résignation.