"Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mr?e Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte ferm?, transporte en Kabylie. Les chants, les odeurs, la cuisine, les danses, les traditions... Tout rappelle le pays d'o ?la famille a m?igr,? aprs? la guerre d'Alg?ie, en passant par des camps de rf?ugiš. Il y a du monde, une agitation permanente. Esther v?olue au milieu de ses tantes, ses oncles, ses cousins, ses cousines. Et parmi eux, il y a Ziri. Le fils ch?i de Jida, qui aime trop les enfants. R?ulir?ement, Ziri demande ?Esther d'aller l'attendre dans une chambre ?l'?age. Elle se demande si personne ne se rend vraiment compte de rien. Comme elle se demande, plus grande, pourquoi sa grand-mr?e et une partie de la famille s'v?ertu9rit ?prot?er cet homme qui lui a fait tant de mal. Un ? ?chez Jida raconte une famille de harkis, son h?itage d'une richesse profuse et d'une violence terrible. Il raconte aussi l'obstination poignante d'une jeune femme ?faire entendre sa voix, se battre contre des m urs archaq?ues d??r?es et tenter de se r?pproprier sa culture."--Page 4 of cover.