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Alexandre Grothendieck et Hanka, sa mère, Michel del Castillo et Isabel, sa mère, Rosi Wolfstein, Steffie Spira, Teresa Noce, Salomon et Sébastien Wisner, Esperanza Sanchez et ses enfants, Marguerite et Pierrette Gargallo, Mathilde Péri... ont été internés à Rieucros, sur les flancs d'un causse lozérien. À partir de février 1939, durant trois années, une centaine d'hommes, vétérans de la guerre d'Espagne, escrocs et pauvres hères, puis après la déclaration de la guerre un millier de femmes venues de toute l'Europe, militantes politiques, rebelles, bohêmes, ± immigrées du travail ?, et une centaine de leurs enfants, y ont coexisté, ainsi que, finalement, des Françaises. Hommes puis femmes ont été conduits à Rieucros par mesure administrative, c'est-à-dire de manière arbitraire, en raison de leur dangerosité supposée. Dans ce camp ± répressif ?, les personnes juives ont été minoritaires, mais l'antisémitisme s'y est manifesté, comme partout en France, avant même l'été 1939. Tandis que les protagonistes lozériens et les membres de l'administration ont joué un rôle essentiel dans les évolutions du camp et les destins des personnes internées, le champ de l'internement administratif s'est élargi jusqu'à participer à la politique éliminatrice de Vichy. Les intrications de la société locale avec le camp ont été permanentes.00Fruit d'une recherche de plusieurs années, conduite dans les archives locales, nationales et internationales, cet ouvrage laisse la place à de larges extraits de témoignages et présente des incises biographiques. Il montre le caractère punitif sexué de Rieucros et comment une politisation du quotidien, organisatrice de solidarités, a manifesté des refus de l'arbitraire.… (altro)
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Introduction
Le camp de Rieucros est devenu pour moi un objet de recherche après la mort d’Alexandre Grothendieck, en novembre 2014, lorsque j’ai appris qu’il y avait été interné avec sa mère. [...]
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Alexandre Grothendieck et Hanka, sa mère, Michel del Castillo et Isabel, sa mère, Rosi Wolfstein, Steffie Spira, Teresa Noce, Salomon et Sébastien Wisner, Esperanza Sanchez et ses enfants, Marguerite et Pierrette Gargallo, Mathilde Péri... ont été internés à Rieucros, sur les flancs d'un causse lozérien. À partir de février 1939, durant trois années, une centaine d'hommes, vétérans de la guerre d'Espagne, escrocs et pauvres hères, puis après la déclaration de la guerre un millier de femmes venues de toute l'Europe, militantes politiques, rebelles, bohêmes, ± immigrées du travail ?, et une centaine de leurs enfants, y ont coexisté, ainsi que, finalement, des Françaises. Hommes puis femmes ont été conduits à Rieucros par mesure administrative, c'est-à-dire de manière arbitraire, en raison de leur dangerosité supposée. Dans ce camp ± répressif ?, les personnes juives ont été minoritaires, mais l'antisémitisme s'y est manifesté, comme partout en France, avant même l'été 1939. Tandis que les protagonistes lozériens et les membres de l'administration ont joué un rôle essentiel dans les évolutions du camp et les destins des personnes internées, le champ de l'internement administratif s'est élargi jusqu'à participer à la politique éliminatrice de Vichy. Les intrications de la société locale avec le camp ont été permanentes.00Fruit d'une recherche de plusieurs années, conduite dans les archives locales, nationales et internationales, cet ouvrage laisse la place à de larges extraits de témoignages et présente des incises biographiques. Il montre le caractère punitif sexué de Rieucros et comment une politisation du quotidien, organisatrice de solidarités, a manifesté des refus de l'arbitraire.