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Informazioni sull'operaLe Photographe, tome 1 di Emmanuel Guibert
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Iscriviti per consentire a LibraryThing di scoprire se ti piacerà questo libro. Attualmente non vi sono conversazioni su questo libro. > « Le photographe », de Emmanuel GUIBERT, Didier LEFÈVRE, Frédéric LEMERCIER. En 1986, Didier Lefèvre, photographe, accompagne une mission de Médecins sans frontière en Afghanistan (à l’époque de la guerre contre l’envahisseur soviétique). Les photos ne restituent jamais totalement l’ambiance d’une telle aventure et l’idée de compléter ici ce qui ne peut pas être photographié par des passages en bandes dessinées se révèle excellente. L’histoire fera trois tomes et nous entraîne ainsi au sein de la vie d’une équipe de MSF. Une grande réussite ! Ed. Dupuis / Aire libre (2003), 80 p. - 12,50 €. MB. —Revue S!lence, fév. 2004 nessuna recensione | aggiungi una recensione
Appartiene alle SerieLe Photographe (1) Premi e riconoscimenti
Berührend wirklich! Bd. 2 Mit dieser Comic-Reportage aus dem Afghanistan der 80er Jahre gelingt es den Autoren, Leserinnen und Leser sehr direkt anzusprechen. Es herrscht Krieg zwischen den verschiedenen, auch unter sich zerstrittenen Volksstämmen, die den Islam verteidigen oder an der Seite von 100'000 sowjetischer Soldaten den Kommunismus durchsetzen wollen. Die Mudschaheddin (Kämpfer auf dem Wege Gottes), leisten dem "Angriff aus dem Westen" erbitterten Widerstand, für sie ist der "Dschihad", der heilige Krieg, oberstes Gebot. Am meisten zu leiden hat unter den Kriegsgräueln die zivile Bevölkerung. Minen, Bombardierungen und Aushungerungen durch Zerstörung der Ernten gehören zum Alltag, den sie in diesem kargen Land zu bewältigen hat. Die Ärzte ohne Grenzen sind auf dem Weg von Pakistan ins Innere Afghanistans und helfen unterschiedlichsten Menschen unter oft unglaublichen Bedingungen. Dokumentiert wird dies als Comic mit Zeichnungen oder schwarz/weiss Fotos und gut lesbaren Texten. Ab 16 Jahren, *****, Jeanne Locher-PolierIm dritten und letzten Band der Comic-Reportage aus dem Afghanistan der 80er Jahre macht sich der Fotograf Lefèvre, der in den ersten zwei Bänden mit Ärzten ohne Grenzen unterwegs war, ohne diese auf den Weg zurück nach Pakistan. Auf der Reise wird er von Führern begleitet, mit denen er schlechte Erfahrungen macht. Sie erpressen ihn mit Geldforderungen, lassen ihn schliesslich im Stich. Er erkrankt und verliert beinahe die Hoffnung, Pakistan lebend zu erreichen. Dokumentiert wird dies als Comic mit Zeichnungen oder schwarz/weiss Fotos und gut lesbaren Texten in guter Länge. Ein berührender und spannender Reisebericht, doch fehlt das Bewundernswerte an der Arbeit der Ärzte ohne Grenzen, das die Vorgängerbände auszeichnet. Einen guten Abschluss bildet der ausführliche Anhang mit Porträts aller Personen bzw. Beteiligten. Da sind "alte Bekannte" zu entdecken mit Hinweisen zur jetzigen Arbeit oder zum jetzigen Aufenthalt. Lefèvre wäre bestimmt noch viele Male nach Afghanistan gereist, doch ist er 2007 verstorben. Ab 16 Jahren, ****, Jeanne Locher-Polier Non sono state trovate descrizioni di biblioteche |
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La question du journalisme de guerre et de la photographie de guerre semble me travailler puisque, au cours de ma dernière lecture de bd, j’ai repensé à cette bande dessinée qui dormait sur mes étagères. J’étais persuadée de l’avoir déjà lue, mais ce qui devait s’avérer une deuxième lecture fut en fait une découverte.
En trois tomes, le photographe Didier Lefèvre raconte son premier reportage d’envergure, en 1986, lorsqu’il suit une mission de MSF dans l’Afghanistan alors en guerre contre l’URSS, un temps qui paraît bien loin aujourd’hui, celui où les Afghans en arme étaient encore les gentils. Cette bande dessinée avait fait sensation à l’époque pour sa forme, alliant le dessin d’Emmanuel Guibert et une partie des quelques 1 500 photos en noir et blanc prises par Didier Lefèvre durant son reportage de trois mois. Aujourd’hui, alors que la bd est un genre en pleine ébullition, la forme paraît moins novatrice et c’est surtout le fond qui m’a intéressée, d’autant que je dois avouer que j’ai peu accroché aux photos en noir et blanc de Didier Lefèvre qui ne semblent pas rendre complètement justice aux paysages et aux gens d’Afghanistan, tant elles ont souvent un petit côté flou ou décalé qui m’a empêché de les apprécier. Et puis les photos reproduites sont souvent de petite taille (surtout dans le premier tome, quelques photos sont mieux mises en valeur dans les tomes suivants), parfois comme s’il s’agissait de planches photos, mais cela nuit un peu à la force qui pourrait s’en dégager.
Sur le fond, donc, les trois tomes correspondent à trois moments bien distincts de la mission : la préparation et le voyage aller pour le tome 1, puis le travail sur le terrain en tant que tel dans le tome 2, et enfin, le voyage retour que Didier Lefèvre tente en solo dans le tome 3. C’est le tome 2 qui m’a probablement le plus intéressée, parce que c’est ce que je cherchais en commençant cette bande dessinée, mais j’ai fini par être prise aussi par l’histoire de ce reporter qui dit tout en pudeur les difficultés de son reportage, ses sentiments, ses doutes et ses hésitations. Tout en pudeur, je crois que c’est l’expression la plus adaptée à cette série. Elle pourrait être très dure, elle l’est par moment, mais cela est raconté comme si tout cela n’avait été qu’une jolie équipée en haute montagne. Pas de plainte, pas de larmoiement, pas non plus de pose héroïque, non, les médecins sont là par conviction, mais ne prennent jamais pour des héros, ils ont l’air de faire cela pour l’amour de la médecine et de son exercice dans les conditions les plus simples. Une autre manifestation de cette pudeur est la reproduction des photos de Didier Lefèvre, qui alternent avec le dessin. Ces photos sont en noir et blanc, comme une litote pour rendre compte de la beauté des paysages, et elles sont si petites qu’on a du mal à les voir, à l’exception d’une poignée de photos, principalement dans le dernier tome, qui laissent enfin éclater la force de ces images.
Et c’est cela, on a du mal à voir. Pour apprécier cette bande dessinée, il faut se taire pour écouter son murmure, il faut s’approcher pour apercevoir les détails. Une bande dessinée qu’il faut apprivoiser, donc, et j’imagine qu’il est facile de passer à côté (elle a eu beaucoup de succès au moment de sa publication, mais plutôt pour l’originalité de sa forme, mêlant photos et dessins que pour son contenu), mais je ne sais si c’est moi qui l’ai apprivoisée ou elle qui m’a apprivoisée, toujours est-il que je me suis laissée prendre et que j’ai apprécié de partager ainsi le quotidien des membres de cette mission MSF. Une belle bd, qui, en nous ramenant aux débuts de l’engouement pour les ONG, fait réfléchir sur ce qu’est l’engagement, ce qui donne du sens à nos actes, les combats qui méritent ou ne méritent pas d’être soutenus.
Une très belle bd, qui demande une démarche active de la part du lecteur et qui vaut bien plus que pour sa forme novatrice à l’époque de sa parution.