François Mauriac was a French novelist, dramatist, poet and journalist. He won the Nobel Prize in literature (1952) 'for the deep spiritual insight and the artistic intensity with which he has in his novels which penetrated the drama of human life" Le Sagouin was published a year earlier in 1951 and is a novella of 140 pages.

Le Sagouin means a dirty slob and poor Guillou the thirteen year old only son of the Baron Galéas de Cernès has earned this title for his appearance and behaviour. Baron Galéas is a representative of the old nobility and lives in a chateau which is falling around his ears. He is married to Paule a woman from the bourgeoise and what might have once been a love match is certainly not now. Paule finds herself in a depressing position, her husband has seen better days and is now little more than an idiotic old man, his mother has to all intents and purposes kept the title of a Baroness and runs the household and Paule cannot stand the sight of her son le Sagouin. The difficult situation for Paule comes to a head when it is time to choose a new school for le Sagouin. The Baroness supported by the head of the serving staff wants le Sagouin educated at home but Paule puts up a spirited fight and drags her unwilling son off to the local school.

The teacher at the small village school has just returned from the first world war with a slight wound and is known in the area for his left wing views. Paule persuades him to take le Sagouin just for a couple of hours to see if he will fit in. The teacher is surprised by Le Sagouin's love of reading, but in the end decides he wants nothing to do with the people from the chateau. His decision leads to some tragic events,

Mauriac was an intelligent and sensitive writer and in this short novel he puts the reader right in amongst the troubled people in the chateau. The contrast between them and the teacher and his wife is well drawn, as is a lack of human feeling on both sides. This 1951 novel does not break any new ground, but it is a sensitive snapshot of a small village in South West France 4 stars. ( )

Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier,. un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que "le Sagouin". Nous le verrons aussi tout près peut-être du salut parce que quelqu'un, l'instituteur du village, le traite en être humain. Victime de la haine de sa, mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.

Cette "sombre et parfaite nouvelle" - le mot est de Robert Kemp - est un récit d'une grande intensité qui évoque un monde de haine et de souffrance avec une remarquable sobriété de moyens et un art achevé.

Triste étude de caractère. Pourtant, vu les dimensions, ceux-là ne sont pas assez développés pour que le résultat soit crédible. Il aurait pu et dû turner cette histoire en un roman. Il n'y a pas moins d'éléments que chez Madame Bovary après tout!

C'est un petit roman triste, écrit dans un très beau français, qui raconte l'histoire d'un père et d'un enfant mal-aimés par leurs mères respectives, ainsi que d'un mariage raté. C'est aussi une histoire de rejets : la mère de l'enfant par sa belle-mère et inversement, le père par sa mère et par sa femme, la femme par le village, l'enfant par sa mère et par le corps enseignant. Tout le roman est poignant, et la fin reste bien dans la note générale. ( )