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Sto caricando le informazioni... L'envers des contes (edizione 1999)di René-Lucien Rousseau (Autore)
Informazioni sull'operaL'envers des contes di René-Lucien Rousseau
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> Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3321970x.texteImage
> L'ENVERS DES CONTES, de René-Lucien Rousseau. — Cet ouvrage ne fait pas du tout double emploi avec la « psychanalyse des Contes de Fées » de Bruno Bettelheim ; il le complète, l'auteur s'attachant davantage au contenu archétypique des contes (Jung et Eliade y sont cités bien plus fréquemment que Freud) qu'à démonter notre mécanisme psychique.
R.L. Rousseau voit dans le conte un rêve éveillé, un « exorcisme mettant en scène les « démons » qui nous habitent » (les différents personnages du conte sont souvent une seule et même personne chez qui l'homme-animal et l'homme-individu sont en conflit), l'expression d'un désir, comme nos rêves, traduit au moyen d'images-symboles, l'imaginaire ayant un code universel. Par exemple, les « bottes de sept lieues » ont une signification voisine des talonnières de Mercure et des sandales de Persée, la défroque animale de Peau d'Ane a des analogies avec la tunique de peau d'Esaü, les héros qui volent des points communs avec Icare qui cherche, par le biais de l'apesanteur, à échapper aux contingences matérielles, à être à l'abri de la chute (dans tous les sens du terme).
La formule « il était une fois » nous renseigne tout de suite sur le caractère sacré et initiatique des Contes. C'est une incantation qui correspond à l'aspiration à atteindre un niveau supérieur d'existence que tout homme porte en lui. Les origines de cette soif remontent à la nuit des temps, certains héros de contes étant les descendants des personnages de la mythologie païenne qui ont été « déguisés » (du moins chez nous) à l'époque où le christianisme se répandait au détriment du paganisme et de l'animisme (que l'on retrouve en filigrane).
La Belle au Bois Dormant est selon l'auteur, le conte de fées « référence » car il est la clé de tous les autres ; il narre le chemin que doit parcourir un être pour parvenir à l'épanouissement spirituel.
Tout comme la formule d'introduction au conte, la conclusion de celui-ci, la plupart du temps, est énoncée de telle façon que l'auditeur est invité à ne pas craindre la mort, mais à comprendre plutôt que celle-ci est un passage vers une félicité sans fin. Éditions Dangles.
—Carnets du Yoga, nov. 1988