L'exploration physique et historique d'un lieu grandiose et mythique que le F©ơhrer avait fa©ʹonn©♭ © sa main. L© aussi s'est jou©♭ jadis le sort du monde. En Haute-Bavi©·re, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint s©♭journer © l'aube des ann©♭es 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables © ses r©®ves et © la r©♭flexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, enti©·rement transform©♭, prit le nom de " Berghof ". C'en fut fini de la tranquillit©♭ de la montagne : sous la coupe des anges noirs du ma©ʼtre des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un th©♭©Øtre, des cit©♭s pour travailleurs ; on tra©ʹa des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y b©Øtir un " nid d'aigle ". Pour finir, on creusa 5 kilom©·tres de souterrains pour ©♭chapper aux bombardements alli©♭s. Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des s©♭jours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde © feu et © sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, pr©♭serv©♭ du moindre souci par son ©Øme damn©♭e Martin Bormann, entour©♭ d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographi©♭e par la reine des lieux, Eva Braun. Il ne reste de tout cela que des ruines et un go© t de cendres, © l'©♭gal de la folie du IIIe Reich.