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« Digne de mourir, comme inutile au monde » : c'est en ces termes que les archives ont conservé la trace de la condamnation à mort d'un valet déclaré coupable de vol, à Paris, en 1391. Est-ce là une simple tournure de phrase destinée à la postérité, ou cette expression traduit-elle la réalité d'un jugement considérant l'« utilité au monde » comme un prérequis au droit de vivre ? Et ce « monde », est-il celui du roi, qui affirme ainsi son pouvoir sur ses sujets, ou celui d'une chrétienté qui ne considère plus que le criminel peut être racheté ? Condamner à mort au Moyen Âge n'est pas un acte plus anodin qu'aujourd'hui. Il n'est pas non plus, semble-t-il, plus fréquent. Et si la condamnation est un outil d'affirmation du pouvoir royal, ce n'est pas par sa nature coercitive ou arbitraire, mais par l'encadrement des juges et la pratique de la grâce. C'est là l'autre pan d'un Moyen Âge rénové depuis plusieurs décennies que Claude Gauvard révèle, avec cette volonté d'approcher au plus près, par un examen minutieux et clairvoyant des sources, la cohérence d'une société médiévale qui nous est à la fois étrangère et pourtant fondatrice.… (altro)
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Avant-propos
Nous voulons sur ces choses une autre lumière que l’éclair blafard qui jaillit du couperet dans l’aube sinistre des jours d’exécution.
Jean Jaurès, Éditorial du journal L’Humanité, 21 novembre 1908.
Avant-propos
La thèse qui est aujourd’hui présentée au public est la preuve qu’il a tenu parole, envers lui-même et, surtout, envers la société à l’égard de laquelle sa dette était considérable.
Cette thèse réalisée en prison par un ex-condamné à mort, au prix d’efforts immenses au regard de la réalité carcérale, témoigne, mieux que tous les discours, que l’on ne doit jamais désespérer des hommes. L’épreuve de Philippe Maurice n’est pas achevée. Mais l’exemple qu’il donne est, assurément, un des plus précieux qui soit contre l’inhumaine et inutile peine de mort.
Robert Badinter, Avant-propos à la thèse de Philippe Maurice, La Famille en Gévaudan au XVe siècle (1380-1483), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998.
Dedica
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Incipit
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Avant-propos
J’ai porté ce livre trop longtemps, sans doute en raison de la difficulté du sujet et de la dispersion des sources que j’aurais souhaité embrasser plus largement encore.
INTRODUCTION
« Icelui prisonnier estoit digne de mourir, comme inutile au monde. » Cette sentence est celle que le greffier Aleaume Cachemarée couche sur le Registre criminel du Châtelet le samedi 23 septembre 1391, quand le prévôt de Paris Jean de Folleville, en la présence de son lieutenant aux affaires criminelles, maître Dreux d’Ars, d’un avocat et de quatre examinateurs au Châtelet condamne à mort Colin Lenfant. [...]
CHAPITRE 1 Une peine fréquente ?
S’interroger sur la fréquence de la peine de mort n’est pas nouveau. Dès les années 1980, les premières études sérielles sur la criminalité médiévale permettent de poser la question, mais les réponses sont contradictoires. [...]
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« Digne de mourir, comme inutile au monde » : c'est en ces termes que les archives ont conservé la trace de la condamnation à mort d'un valet déclaré coupable de vol, à Paris, en 1391. Est-ce là une simple tournure de phrase destinée à la postérité, ou cette expression traduit-elle la réalité d'un jugement considérant l'« utilité au monde » comme un prérequis au droit de vivre ? Et ce « monde », est-il celui du roi, qui affirme ainsi son pouvoir sur ses sujets, ou celui d'une chrétienté qui ne considère plus que le criminel peut être racheté ? Condamner à mort au Moyen Âge n'est pas un acte plus anodin qu'aujourd'hui. Il n'est pas non plus, semble-t-il, plus fréquent. Et si la condamnation est un outil d'affirmation du pouvoir royal, ce n'est pas par sa nature coercitive ou arbitraire, mais par l'encadrement des juges et la pratique de la grâce. C'est là l'autre pan d'un Moyen Âge rénové depuis plusieurs décennies que Claude Gauvard révèle, avec cette volonté d'approcher au plus près, par un examen minutieux et clairvoyant des sources, la cohérence d'une société médiévale qui nous est à la fois étrangère et pourtant fondatrice.