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Une histoire populaire de la France

di Gérard Noirel

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"En 1841, dans son discours de réception à l'Académie française, Victor Hugo avait évoqué la "populace" pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu'il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot "misérable", qu'il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, l'auteur découvrit les réalités du monde social qu'il évoquait dans son roman. L'ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d'être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. La France, c'est ici l'ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l'État français. Dans cette somme, l'auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé l'histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l'affirmation de l'État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l'esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale."--Page 4 of cover.… (altro)
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https://youtu.be/ZKNSt4IXocU
Conférence histoire populaire avec Gérard Noiriel, Mathilde Larrère, Usul. Bien !
  jmv55 | Aug 3, 2023 |
Lecture effectuée pendant les semaines mouvementées de la révolte sociale des "gilets jaunes". La collision de cette lecture avec ce moment d'actualité est très instructif et vient apporter un éclairage très frappant sur l'évolution des révoltes sociales en France qui au travers des siècles ont systématiquement les mêmes fondements, le poids des taxes et le creusement des inégalités visibles accompagnés du mépris de classe. Ce qui est encore plus frappant c'est que l'actualité de cette fin d'année 2018 vient malheureusement confirmer ce que Gérard Noirel dit en tout début de son essai : "ne pas comprendre le passé c'est le reproduire sans cesse..."
C'est justement le propos de cet histoire populaire de France. Comprendre les inter-relations entre les dominants et les dominés au travers de l'histoire de France. Gérard Noirel montre avec beaucoup de talent comment il s'agit bien d'inter-relations, les évènements externes (climatiques, géopolitiques, ..) impactant sur les décisions des pouvoirs cherchant toujours à préserver leurs privilèges, ces décisions venant à impacter et nourrirent les révoltes sociales qui obligent le pouvoir à négocier, s'adapter, ou à disparaître pour laisser place à un nouveau pouvoir avec au fil des années cette tendance inéluctable que ces nouveaux pouvoirs à nouveau chercheront à préserver leurs statuts et leurs avantages. En oubliant encore et encore de comprendre le passé, comprendre ce qui les a amener en position de pouvoir et ainsi ne faire que recommencer fondamentalement les mêmes erreurs politiques.
Au travers de cet histoire populaire, Gérard Noirel aborde bien évidemment la question de l'identité et de la nationalité qui sera le fil conducteur et le balancier tout au long des siècles pour attribuer des avantages, protéger les plus faibles, rejeter les autres. A la lumière des tendances nationalistes et protectionnistes en ce début de XXI° siècle, l'histoire nous démontre que malheureusement l'homme a besoin pour supporter sa condition de rejeter l'autre :
"Une constante de l'histoire, que nous retrouverons hélas bien souvent dans ce livre, veut que, lorsqu'ils sont frappés par le malheur, les hommes aient besoin de trouver des boucs émissaires. Ils s'en prennent alors à des gens qui sont encore plus faibles qu'eux sans atteindre les vrais responsable." (p90)
"Quand le social et la national sont en concurrence et que les circonstances imposent de choisir, c'est toujours le national qui l'emporte" (p545)

Un grand thème également qui traverse ce livre concerne la démocratie et les pouvoirs. L'histoire nous montre au travers des révoltes et révolutions que le débat se situe toujours entre la démocratie représentative et la démocratie directe. Le mouvement des gilets jaunes d'aujourd'hui et l'une de leur revendication pour le référendum d'initiative citoyenne vient justement illustrer ce conflit permanent pour une démocratie.
"La démocratie était un régime potentiellement installe parce qu'elle repose sur deux conceptions contradictoires de la citoyenneté : la délégation de pouvoir et l'action directe" (p448)
" La contradiction majeure du système démocratique entre l'égalité juridique des citoyens et leur inégalité sociale" (p449)

Gérard Noirel aborde de nombreux sujets moins souvent traiter dans ce type d'ouvrage généraliste. Il montre très bien notamment comment naissent les thèmes de l'immigration, des étrangers, de l'assimilation, depuis les premières colonies et l''esclavage puis les politiques régulières de recherche de main d'oeuvre auprès des territoires et départements d'outremer ainsi que les pays d'Europe du sud ou de l'est puis des colonies françaises en Afrique. Il aborde également le poids de la communication dans les relations dominant- dominés avec des pages très intéressantes sur l'évolution de la presse écrite au milieu du XIX° siècle et l'apparition des premiers "story-telling" et la montée du faits divers qui deviendra le "fait-diversion".
J'ai regretté néanmoins le traitement très déséquilibré des différentes périodes de l'histoire de France. Plus de la moitié du livre est consacré au XIX° et XX° siècle et l'après seconde guerre mondiale est très détaillé dans l'analyse des mouvements sociaux et politiques. C'est un défaut assez récurent à beaucoup de livre d'histoire ou les auteurs semblent manquer de recul ou de synthèse sur les périodes les plus proches.

Gerard Noirel ne cache pas ses engagements politiques, son texte donne néanmoins le sentiment qu'il reste le plus objectif possible en évitant d'analyser le passé à la lumière de ses convictions.
C'est un livre très intéressant, pédagogique et ce qui est à souligner extrêmement bien écrit. ( )
  folivier | Dec 26, 2018 |
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"En 1841, dans son discours de réception à l'Académie française, Victor Hugo avait évoqué la "populace" pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu'il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot "misérable", qu'il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, l'auteur découvrit les réalités du monde social qu'il évoquait dans son roman. L'ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d'être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. La France, c'est ici l'ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l'État français. Dans cette somme, l'auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé l'histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l'affirmation de l'État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l'esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale."--Page 4 of cover.

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