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Ce volume contient les oeuvres suivantes : Écrits sur la musique, la langue et le théâtre : À M. d'Alembert - Projet concernant de nouveaux signes pour la musique - Dissertation sur la musique moderne - Lettre sur l'opéra italien et français - Lettre à M. Grimm, au sujet des remarques ajoutées à sa lettre sur Omphale - Lettre d'un symphoniste de l'académie royale de musique à ses camarades de l'orchestre - Lettre sur la musique française - L'Origine de la mélodie - Examen de deux principes avancés par M. Rameau - Essai sur l'origine des langues - Lettre à M. Burney et fragments d'observations sur l'Alceste de Gluck - Extrait d'une réponse du petit faiseur sur l'Orphée de Gluck - Sur les richesses, sur le goût - Textes historiques - Textes scientifiques - Dictionnaire de musique. Édition publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et de Marcel Raymond. Avec, pour ce volume, la collaboration de Samuel Baud-Bovy, Brenno Boccadoro, Xavier Bouvier, Marie-Élisabeth Duchez, Jean-Jacques Eigeldinger, Sidney Kleinman, Olivier Pot, Jean Rousset, Pierre Speziali, Jean Starobinski, Charles Wirz et André Wyss. Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, «tout chant qui ne dit rien n'est rien». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d' uvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.… (altro)
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Jean-Jacques Rousseau. Oeuvres complètes. Tome 1/5 : Les Confessions – Autres textes autobiographiques Édition publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Marcel Raymond avec la collaboration de Robert Osmont Parution le 17 Avril 1959 Bibliothèque de la Pléiade, n° 11 Achevé d'imprimer le 28 Février 1959 2096 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm
Ce volume contient Les Confessions - Rousseau juge de Jean-Jacques, Dialogues - Les Rêveries du Promeneur solitaire - Fragments autobiographiques et documents biographiques.
Redattore editoriale
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Ce volume contient les oeuvres suivantes : Écrits sur la musique, la langue et le théâtre : À M. d'Alembert - Projet concernant de nouveaux signes pour la musique - Dissertation sur la musique moderne - Lettre sur l'opéra italien et français - Lettre à M. Grimm, au sujet des remarques ajoutées à sa lettre sur Omphale - Lettre d'un symphoniste de l'académie royale de musique à ses camarades de l'orchestre - Lettre sur la musique française - L'Origine de la mélodie - Examen de deux principes avancés par M. Rameau - Essai sur l'origine des langues - Lettre à M. Burney et fragments d'observations sur l'Alceste de Gluck - Extrait d'une réponse du petit faiseur sur l'Orphée de Gluck - Sur les richesses, sur le goût - Textes historiques - Textes scientifiques - Dictionnaire de musique. Édition publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et de Marcel Raymond. Avec, pour ce volume, la collaboration de Samuel Baud-Bovy, Brenno Boccadoro, Xavier Bouvier, Marie-Élisabeth Duchez, Jean-Jacques Eigeldinger, Sidney Kleinman, Olivier Pot, Jean Rousset, Pierre Speziali, Jean Starobinski, Charles Wirz et André Wyss. Les écrits de Rousseau sur la musique étaient peu accessibles. Ils figurent intégralement dans ce volume, qui contient notamment le Dictionnaire de musique né des articles que commanda Diderot, pour l'Encyclopédie, à celui en qui l'on voyait alors, avant tout, un musicien. Rousseau, il est vrai, tablait sur cette facette de son talent pour se faire une place dans la société. Il comptait sans Rameau qui ne s'est pas privé de dire le mal qu'il pensait des Muses galantes. Terrassé, délesté de son honneur et de ses honoraires, Rousseau a fait de son contempteur l'incarnation d'une musique française lors de la querelle des Bouffons, il s'est employé à montrer que le système ramiste menait à un art de la non-communication. Or, «tout chant qui ne dit rien n'est rien». La musique est un langage, elle doit être l'art de l'expression vivante. Rousseau fonde sa pensée linguistique et musicale sur la nécessité de réconcilier la plénitude des origines et le savoir. Se profile alors le rêve d'un art régénéré : la poésie parle à l'esprit, la musique sollicite l'oreille, la peinture réjouit les yeux ; la réunion des trois renoue avec les premières fêtes, à l'époque de l'unité de la parole et de la mélodie. C'est à un chef-d' uvre de la civilisation, l'opéra, que Rousseau confie la mission de provoquer ce retour à l'origine, qui est aussi annulation du temps.