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La rue aux trois poussins

di Georges Simenon

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La rue aux trois poussins : Il y a un quart d'heure à peine que Mme Romond, la grosse toujours en négligé, a lavé son seuil de deux marches et sa portion de trottoir. Si bien que devant sa maison il y a un rectangle bien dessiné de pavés qui paraissent noirs et qui reluisent. La semaine passée, l'agent de police est allé de maison en maison pour rappeler aux gens qu'ils devaient arracher l'herbe entre les pavés et, pendant toute une journée, on a entendu le crissement des couteaux sur la pierre.

Annette et la dame blonde : Le coup réussit une fois de plus. Il réussit à peu près tous les dimanches, avec des variantes. On a beau savoir, on ne se méfie jamais assez d'Annette, surtout quand elle prend cet air lointain, son air distingué, comme elle dit elle-même. Elles sont toutes attablées à la terrasse du Café Français. Il n'y a pas une table de libre. L'orchestre joue une valse lente, derrière la baie ouverte, cependant que le soleil se couche avec toute la majesté voulue sur le port de La Rochelle.

Le capitaine du Vasco : "- Je vous affirme, Verbe, que vous êtes de plus en plus répugnant. Celui qui prononçait ces mots à haute et intelligible voix n'était pas ivre et rien ne permettait de supposer qu'il ne fut pas en pleine possession de ses facultés. Quant à celui à qui de telles paroles s'adressaient, ce n'était pas un enfant, ni un ivrogne. C'était un homme dans la force de l'âge, un homme qui avait même dépassé la force de l'âge puisque la cinquantaine avait blanchi ses poils drus, ceux de ses cheveux coupés en brosse, ceux de sa petite moustache et enfin ceux qui, faute d'être rasés depuis deux ou trois jours, donnaient une vilaine couleur crayeuse à ses Joues

Le comique du Saint-Antoine : On aurait dû attraper la marée du matin et, malgré le vent debout, en tirant quelques bords, le Saint-Antoine se faufilait tranquillement, sur le coup de huit heures du matin, entre les jetées en bois de Fécamp. C'est si vrai que Petit-Louis était déjà habillé, fin prêt comme les voyageurs qui ont la main sur la portière du train un quart d'heure avant l'entrée en gare. Il avait son cadre sous le gaillard d'avant, avec les bâbordais. Le mousse avait à peine préparé le jus du matin qu'il se faisait chauffer une pleine bassine d'eau sur le poêle, maintenant qu'on arrivait et qu'on n'avait plus à ménager l'eau douce.

Le crime du Malgracieux : Est-ce que ces gens-là pouvaient se douter que c'était une question de vie ou de mort ? Peut-être pas tout à fait de mort, mais presque. Et encore ! Oui, de mort, parfaitement ! Mais ils ne se doutaient de rien. Ils allaient et venaient, dans le soleil, comme deux grosses mouches ivres de pollen. Ils exultaient. C'était sûrement la première fois qu'ils voyaient la Côte d'Azur. Ils n'en revenaient pas de trouver de véritables forêts de mimosas en février, une mer bleue, un ciel bleu, de petites barques multicolores qui semblaient engluées dans l'eau tandis qu'un homme, à l'arrière, regardant le fond avec une sorte de périscope fait d'un vieux bidon, pêchait des choses violettes et épineuses à l'aide d'un long bambou.

Les demoiselles de Queue de Vache : Une journée mémorable, de toute façon. D'abord, pour Jean et pour Marie, c'était l'avant-veille de leur mariage. Ensuite, pour eux comme pour tout le monde, c'était le jour de la fameuse marée de 115, celle qui avait emmené la mer si loin qu'entre la côte, que ce soit à Nieul, Marsilly ou Esnandes, et l'île de Ré, c'est à peine s'il y avait, tout au bout des sables et des vases, un filet d'eau comme une rivière

Le docteur de Kirkenes : On ne peut pas être à la fois dans sa peau et dans la peau d'un autre ; ni, quand on se dispute avec quelqu'un, voir les choses comme on les voit soi-même et comme il les voit ; sinon, sans doute ne se disputerait-on plus. Le docteur Joachim Troms, ce jour-là comme les autres, avait déjà bien assez de soucis avec le docteur Joachim Troms, et quant à Anders Solstad, qu'on appelait plutôt Stor-Anders, ce qui signifie le grand Anders, qui est-ce qui, à sa place, se serait préoccupé de trouver des excuses à la méchanceté des gens ?

L'homme à barbe :

Les mains pleines : Il y avait deux heures qu'il était couché, sans dormir, les yeux fixés sur un coin de la chambre où la lune éclairait le mur passé à la chaux, un cadre noir qui contenait un chromo, les barreaux du lit de sa sœur. Il pouvait percevoir le ronflement de son père dans la chambre voisine. Il avait choisi exprès un soir de marché, parce que, ces jours-là, son père buvait quelques verres de vin blanc et avait le sommeil épais. Il sortit les jambes des couvertures, s'habilla sans bruit, ses pieds nus collant à la fraîcheur des carreaux. Il comprenait bien, à la qualité du silence, que sa sœur ne dormait pas ; il devinait ses nerfs tendus ; il aurait presque pu dire à quel moment, tandis qu'il faisait un pas, elle trahirait sa veille.

Le mari de Mélie : "- Tripote pas toutes les soles, ma petite. Tu sais bien que tu finiras par prendre deux maquereaux pas trop gros ou une demi-livre de raie... La « petite », c'était la vieille bonne du curé de Saint-Jean, mais Mélie tutoyait tout le monde avec tant de naturel que personne ne songeait à s'en offusquer. Elle saisissait sur la table de marbre un quartier de raie sanguinolent, le soulevait, ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil dans la rue.

Le matin des trois absoutes : Pourquoi n'aurait-ce pas été vrai ? Parce que, soi-disant, tous les enfants mentent ? Il prétendait, lui, qu'il entendait, avant, comme le bruit immatériel d'une araignée, qu'il ouvrait les yeux tout grands, qu'il attendait, presque haletant, et qu'il prévoyait la seconde à laquelle allait se déclencher la sonnerie furieuse du réveil.

Le naufrage de l'« armoire à glace » : Si vous débarquez dans ce paradis terrestre qu'est l'île de Porquerolles, à quelques milles au sud d'Hyères l'endormie, il est possible qu'on vous raconte autrement le naufrage de l'« armoire à glace ». Il est même possible que, selon que vous vous adressiez au grand patron Grimaud, à Tadot Tête-de-Pirate, à l'Entrouille, à Maurice la Bouillabaisse, à tant d'autres que vous trouverez jouant aux boules à l'ombre des maigres eucalyptus de la place, on vous fasse des récits différents. Sachez qu'ils ne mentent ni les uns, ni les autres. Mais, faute de connaître la seule vérité que vous trouverez ici, ils inventent des vérités. Et, à mesure que le temps passera, il y en aura davantage.

Nicolas : Au début, les deux amis prenaient des précautions. Dès neuf heures et demie du soir, Nicolas, toujours enrhumé du cerveau, engoncé dans un énorme cache-nez de tricot rose bébé, faisait les cent pas sur le trottoir de gauche de la rue de Turenne. C'était un peu une loterie. Des soirs, il n'y avait pour ainsi dire pas d'attente ; d'autres fois, Nicolas en avait pour une bonne heure à battre la semelle en regardant les lumières s'éteindre les unes après les autres aux fenêtres.

La piste du Hollandais : L'inspecteur répondit au clin d'œil du concierge par un autre clin d'œil qui signifiait : - Compris ! C'était un inspecteur jeune, élégant, désinvolte et il repoussait volontiers en arrière, comme dans les films américains, son chapeau de feutre gris. Il était dix heures du matin. C'était le printemps. A travers la porte tournante du Grand Hôtel on apercevait dans un éblouissement le boulevard des Capucines, l'ombre bleue des arbres, on devinait la fraîcheur de l'arroseuse municipale et l'odeur du bitume qui est déjà un avant-goût de l'été.

La rue aux trois poussins : Il y a un quart d'heure à peine que Mme Romond, la grosse toujours en négligé, a lavé son seuil de deux marches et sa portion de trottoir. Si bien que devant sa maison il y a un rectangle bien dessiné de pavés qui paraissent noirs et qui reluisent. La semaine passée, l'agent de police est allé de maison en maison pour rappeler aux gens qu'ils devaient arracher l'herbe entre les pavés et, pendant toute une journée, on a entendu le crissement des couteaux sur la pierre.
  vdb | Nov 12, 2010 |
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