Tolstoï décrit dans trois récits, qu'il intitule "jour", les différentes formes que peut prendre la pauvreté en Russie à l'époque et surtout les raisons de cette pauvreté (les impôts collectés par l'État par exemple) ainsi que les solutions qui sont apportées par la population et l'importance des croyances religieuses. Dans le deuxième jour, à la fin, Tolstoï fait remarquer qu'après s'être essayé à résoudre quelques problèmes, il fait bonne chaire, s'habille avec luxe, utilise des domestiques. C'est le seul moment d'ironie un peu mordante.

Les trois chapitres ont été terminés en 1910, année de la mort de Tolstoï. C'est très bien écrit, très clair mais j'ai trouvé que Tolstoï semblait impuissant à aider, à proposer, comme si c'était déjà trop tard pour lui, qu'il était déjà une autre époque. ( )