Strangeness is the form taken by beauty when beauty has no hope.


One has to admire the ambition, the pluck, to boldly attempt to create a new genre. Volodine crafted the post-exotic supposedly to engender not the effect of reading the book, but to cultivate or influence the nature of the dreams one has after reading. The framing story concerns the fate of the one who brought back capitalism after the second fall of state communism. The figure in question isn't quite human but rather sentient. he's due to die anyway for his heinous crime (imagine, opening to the door to the return of Mafioso and demagogues of industry) . The condemned spends its time constructing naracts--these 1-3 page descriptions which depict a world of collapse, privation, cruelty and despair.

I feared initially that this novel would resemble some of the work of Blake Butler: a taxonomy of disaster as performance piece. Instead I saw Volodine's aim steer towards the heights of A Tomb for Boris Davidovich. I wasn't enthrall throughout but the framing story did afford it resonance. ( )

comment est le monde, à la fin? juste avant, mais aussi un peu après? hommes et femmes, dans ces lieux désolés, cherchent à vivre encore, et à rêver. la nature s’épuise face aux cataclysmes, lentement tout noirci. les hommes disparaissent peu à peu, chaque signe de vie, d’une vie qui lutte, prend une teinte puissante. celui qui écrit les histoires n’est jamais bien sûr s’il est encore de ce monde, seuls les histoires sont là, plus réelles que l’humanité qui s’éteint. les espaces s’étendent comme aux premiers jours de l’humanité, rendant les rencontres providentielles, ou fatales. se retrouver est encore ce qui justifie la survie, même si cela doit se produire au seins de rêves, des siens ou des autres. finalement pas vraiment d’espoir en vue pour rétablir un semblant d’humanité, quelques projets et comptes à régler, comme celui de débarrasser du capitalisme qui semble avoir tout précipité, mais aussi le désir profond d’aller chercher par delà les espaces nus, devenus immenses, pour retrouver un foyer de vie, une parcelle de communauté, mais ce ne sont que des histoires isolées d’hommes seuls ou presque, vieillissant sans plus de projet, perdus dans un monde vicié, toujours plus inhabitable, relégués à la contemplation de souvenirs. ( )

Mes lectures habituelles sont plus de science-fiction et fantastique, je suis venu à lire cet œuvre car il parle de la fin de l'humanité. Bien sûr ce n'est pas vraiment un livre de science-fiction à proprement dit, plus une fable de science-fiction, racontée en 49 narrats. C'est le livre dont j'ai le plus de mal à me faire une opinion, je n'ai pas été emporté comme d'autres lecteurs l'ont été, et je les comprends tout à fait, mais on ne peut nier qu'il se dégage de l'œuvre une aura de conte de la fin du monde tout à fait enchanteresse. Qu'on aime ou qu'on aime moins, ce livre est assez marquant mais si certains sont hésitants quand à sa lecture, lisez le premier narrat et voyez si vous êtes transportés. En tout cas, une expérience pas désagréable. ( )

Chronique : http://www.fricfracclub.com/spip/spip.php?article385 ( )