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Arvo Valton

Autore di De wereldreis van Arvid Silber

96+ opere 209 membri 2 recensioni

Sull'Autore

Opere di Arvo Valton

Leidik (2009) 8 copie
Zugluft : Kurzprosa (1983) 6 copie
Novellid (1998) 6 copie
Romaanid 4 copie
Kirikutrepil (1992) 3 copie
Le Porteur de flambeau (1992) 3 copie
Kirjad kasetohul (2010) 2 copie
Luuletused 2 copie
Miniatuurid (2005) 2 copie
Ühises hoovuses (2018) 2 copie
Laste lood 2 copie
Pärimuslood 2 copie
Ehatähe valgus (2007) 2 copie
Märt kuningalossis (2011) 2 copie
Kanaromaan (2002) 2 copie
Noppeid maiselt teelt (2020) 2 copie
Kolm lindu (2015) 2 copie
Sirpaleissa (1991) — Autore — 2 copie
Ajalooainelised novellid (1998) 2 copie
Mteterad 1 copia
Novellid (2007) 1 copia
Novellid, romaanid (2019) 1 copia
Romaanid 1 copia
Varia (2020) 1 copia
Saksofon : [24 novelli] (2010) 1 copia
Klaasmaja : [lühijutud] (2003) 1 copia
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Mõtteterad 1 copia
Liromaanid (1998) 1 copia
Vaadeldes voolavat vett (2019) 1 copia
Maskide ajastul (2022) 1 copia
Kirsioks (2022) 1 copia
Novellid. IV (1998) 1 copia
Novellid. III 1 copia
Novellid. II 1 copia
Novellid. IV 1 copia
Novellid. I (1998) 1 copia

Opere correlate

The New Soviet Fiction: Sixteen Short Stories (1989) — Collaboratore — 33 copie
The Dedalus Book of Estonian Literature (2011) — Collaboratore — 13 copie

Etichette

Informazioni generali

Nome canonico
Valton, Arvo
Nome legale
Vallikivi, Arvo
Data di nascita
1935-12-14
Sesso
male
Nazionalità
Estonia

Utenti

Recensioni

C’est un livre que j’ai découvert complètement en fouillant sur internet car oui, il fallait absolument que je lise un auteur estonien. Je l’ai donc fait venir à la bibliothèque sans avoir vu que sur la couverture il y avait écrit nouvelles. J’étais un peu déçue en revenant avec le livre à la maison mais il s’est avéré qu’au final c’est une très bonne surprise car les nouvelles sont très bien troussées.

Si j’ai bien compris la préface, ce recueil est un recueil fabriqué par l’éditeur française pour faire connaître l’auteur. On peut donc penser que c’est un choix des « meilleures nouvelles ». Il y a donc onze nouvelles, et à mon avis aucune n’est plus faible que l’autre. Elles sont différentes tout en formant un tout cohérent. Il n’y a donc rien à redire quant à cette création de l’éditeur.

Arvo Valton, né en 1935 à Tallin, a écrit la plupart de ses textes lorsque l’Union Soviétique occupait encore son pays. Il s’est fait une spécialité de croquer des situations quotidiennes, en y introduisant de l’absurde, du farfelu. Je vais essayer de faire un résumé d’une phrase pour chaque nouvelle :

Le porteur de flambeau : un homme se réveille dans une morgue et essaie d’expliquer au gardien qu’il doit sortir car il n’est pas vraiment mort.
Dans une ville étrangère : un homme trouve le cadavre de son meilleur ami, qu’il ne connaissait pas, dans une ville étrangère. S’en suit un dialogue de sourd avec la police.
Le collet : un homme se retrouve devant un piège absurde au milieu d’un champ et se demande qui peut bien tomber dedans.
Le messager : un homme arrive, sur son cheval, dans une ville en prétendant avoir un message. Toute la ville est dans l’expectative de connaître ce fameux message …
Le tonneau : un homme décide d’habiter dans un tonneau pour montrer à l’humanité qu’on peut se contenter de peu mais l’administration tatillonne lui cherche des noises.
Le courant d’air (c’est ma préférée) : l’appartement d’un couple se retrouve envahi par des passants qui ne veulent plus faire le tour de l’immeuble et prennent donc le chemin le plus direct (quoique, ils montent jusqu’au troisième étage tout de même).
Tous comprenaient : un homme arrive au travail et décide de ne pas travailler, boit, s’endort sur sa table de travail … Tout le monde se demande dans l’entreprise ce qui se passe.
Événement littéraire à Mustamäe : un homme cherche désespérément son codétenu, un écrivain espagnol, pour lui rendre les affaires qu’il a oubliées en prison. Le problème est qu’il arrive un peu tard.
Le gâteau : un jeune couple veut choisir un gâteau dans une pâtisserie. Le vendeur un peu spécial leur en déconseille un qu’ils prendront tout de même.
Les harengs : un homme croise une femme dans un parc qui essaie de le persuader qu’elle n’est pas un hareng.
L’amour à Mustamäe (la plus jolie et originale) : un homme emménage dans un appartement, tombe amoureux de sa voisine d’en face d’un amour bien particulier dont naîtra une petite fille.

Comme il est dit dans la préface, l’auteur mêle à son récit qui peut paraître absurdes, des détails réalistes, clin d’œil à la réalité estonienne, compréhensible par ceux qui la vivent. Clairement, ce sont des allusions qu’un lecteur francophone lambda ne peut pas comprendre facilement. Pourtant ces nouvelles valent le coup d’être lu.

Pour admirer l’art de l’auteur en premier lieu. Enfin une personne qui respecte l’idée qu’une nouvelle est un récit ramassé. avec un nombre restreint de personnage, avec une véritable histoire à l’intérieur. (Je trouve qu’il y a beaucoup d’auteurs qui pensent que les nouvelles sont des bouts de romans, que l’on peut laisser voguer les personnages, ne donner aucune fin, même ouverte au texte ; c’est ce qui me déprime en général dans les nouvelles). Ici, on a 11 nouvelles pour 180 pages avec une mise en page aérée. Chaque nouvelle créé un/son univers. Il n’y en a pas une qui n’a pas une chute, un détail qui fait sourire.

J’en viens à la deuxième raison de pourquoi ces nouvelles doivent être lus : pour pouvoir sourire à des petits détails de rien du tout, à des petites trouvailles qui vous font voir un court moment votre monde autrement. Comme je l’ai écrit, Le courant d’air est ma nouvelle préférée. Pendant ma lecture, d’abord je souriais bêtement (je crois que j’ai fait un adepte de mon livre dans le RER) mais en plus je m’imaginais la scène. Cela aurait pu tout à fait se produire. Qui n’a jamais vu un chemin non officiel, tracé à force de passage, dans les bois, dans les parcs par exemple.

Une très bonne excursion dans la littérature estonienne.
… (altro)
½
 
Segnalato
CecileB | Feb 9, 2015 |
Ich stöbere gerne in den Berliner Antiquariaten herum, da man häufig vergessene Schätze aus der DDR-Zeit entdeckt. Wie dieser Band vom Verlag "Volk und Welt", der Literatur aus den Sowjetrepubliken den (Ost)deutschen Leser zugänglich machte.

Schade, dass Valton außerhalb seiner Heimat Estland offensichtlich so wenig bekannt ist. Die Erzählungen, die hier gesammelt sind, sind warmherzige Menschenbeobachtungen und reichen von Satiren bis zu wehmütige Liebesgeschichten und existentielle Parabeln.

Einige Highlights:
"Der Mann mit dem grünen Rucksack" beschreibt was passiert, wenn ein Mann im Bahnhof auftaucht und anfängt, aus einem Buch vorzulesen. Äußerst besorgt, dass es um eine subversive Aktion handeln könnte, lässt die Polizei ihm bewachen, während höheren Ortes ein Komittee ins Leben berufen wird, um alles zu überprüfen und über weitere Maßnahmen zu entscheiden. Bis der Mann eines Tages genauso plötzlich wieder verschwindet.

Die dreiteilige Geschichte "Die Schlinge" erzählt, wie ein Wanderer eine große Schlinge mitten in der einsamen Steppe findet. Seine Handlungen angesichts dieses Rätsels geben Anlaß zum Sinnieren über die Bedeutung des Lebens:
"Die Schlinge war auf einem von zwanzig parallel verlaufende Wegen aufgestellt, es hätten sich also genug Möglichkeiten geboten, ihr auszuweichen. Der Mann wählte jedoch den Weg, der in die Schlinge führte. Vielleicht aus Neugier, vielleicht einer zufälligen Eingebung folgend. Oder ganz im Gegenteil -- aus Notwendigkeit: Wenn da schon so ein Gestell hingebaut war, dann diente es sicherlich den Zweck, daß jemand hineinkröche. Und der Man fühlte sich berufen."
Die Geschichte hat mich stark an Ilse Aichingers "Der Gefesselte" erinnert, wo ähnliche Themen vorkommen.

In der Titelgeschichte, "Zugluft", suchen Passanten einen kürzeren Weg zur Bushaltestelle -- mitten durch die Wohnung der Familie Saare. Der Familienvater versucht alles, um diesen Strom Einhalt zu gebieten, aber erfolglos: die Passanten sind entschlossen, auf diesem Weg zu laufen.

Andere Geschichten sind Skizzen menschlicher Träume und Wünsche: der Mann, der seine Idealfrau in der Glocken-Kaia erkennt, die hoch oben in der Kirchendachraum wohnt und die Totenglocke läutet. Oder der leidenschaftliche Angler, der mangels Teiche sein Angel ein einem Regentümpel am Straßenrand einwirft, und seine Frau, die liebevoll den nicht vorhandenen Fischfang zubereitet.
… (altro)
 
Segnalato
spiphany | Jan 2, 2015 |

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