Erich Ludendorff (1865–1937)

La traduction française de ces souvenirs fut un "best seller". 4 tirages en 1920-21, puis un tirage en octobre 1931, peu avant la première rencontre d’Hitler avec le chancelier Hindeburg....
Ludendorff considère que la 1ère guerre ne fut voulue par aucun belligérant (sauf le russe ?), mais chaque « puissance industrielle croissante» s’y préparait de manière à protéger ses intérêts dans la compétition économique mondiale. (Cette thèse sera confirmée 80 ans plus tard par Keegan!)
Ludendorff explique sa défaite principalement (1) par l’énorme soutien américain à l’Entente, et (2) en Allemagne par la montée du défaitisme socialiste, soutenu par la propagande bolchevique (Bolchevisme dont il avait favorisé la prise de pouvoir en Russie, pour réduire le front de l’Est).
Plus tard il soutiendra l’émergence d’Hitler, avant de le condamner, dans l’espoir d’une renaissance de la grandeur perdue de l’Allemagne.
Ludendorff donne un point de vue que nos manuels d’histoire ne mentionnent pas, tout entiers dévoués aux thèses imposées par l’armistice de Rethondes, aggravées par le traité de Versailles.
« Vae Victis » disait déjà Brennos, ce chef gaulois vainqueur de Rome en 390 avant Jésus-Christ. Rome, quelques années plus tard, le vaincra.… (altro)

La traduction française de ces souvenirs fut un "best seller". 4 tirages en 1920-21, puis un tirage en octobre 1931, peu avant la première rencontre d’Hitler avec le chancelier Hindeburg....
Ludendorff considère que la 1ère guerre ne fut voulue par aucun belligérant (sauf le russe ?), mais chaque « puissance industrielle croissante» s’y préparait de manière à protéger ses intérêts dans la compétition économique mondiale. (Cette thèse sera confirmée 80 ans plus tard par Keegan!)
Ludendorff explique sa défaite principalement (1) par l’énorme soutien américain à l’Entente, et (2) en Allemagne par la montée du défaitisme socialiste, soutenu par la propagande bolchevique (Bolchevisme dont il avait favorisé la prise de pouvoir en Russie, pour réduire le front de l’Est).
Plus tard il soutiendra l’émergence d’Hitler, avant de le condamner, dans l’espoir d’une renaissance de la grandeur perdue de l’Allemagne.
Ludendorff donne un point de vue que nos manuels d’histoire ne mentionnent pas, tout entiers dévoués aux thèses imposées par l’armistice de Rethondes, aggravées par le traité de Versailles.
« Vae Victis » disait déjà Brennos, ce chef gaulois vainqueur de Rome en 390 avant Jésus-Christ. Rome, quelques années plus tard, le vaincra.… (altro)