"Comment une jeune Picarde, inconnue et sans relation, est-elle devenue l'oreille, l'oeil et le conseil de la reine de France Marie-Antoinette et, dans son sillage, de toute l'aristocratie f©♭minine de son temps ? Le talent et l'intelligence alli©♭s © une extraordinaire cr©♭ativit©♭ expliquent cette spectaculaire ascension sociale que nous raconte avec talent Michelle Sapori. Si ©♭tonnant soit-il au pays de l'©♭l©♭gance et de la mode, aucune v©♭ritable biographie n'avait ©♭t©♭ consacr©♭e © Mademoiselle Bertin , ainsi que l'appelaient ses contemporains. En sapant les bases de l'Ancien R©♭gime vestimentaire, en substituant aux robes © panier une mode l©♭g©·re, fluide et confortable qui triomphera compl©·tement sous l'Empire, en d©♭veloppant les accessoires - chapeaux et gants -, Rose Bertin a invent©♭ une nouvelle garde-robe. Avec trente ouvri©·res salari©♭es, de multiples fournisseurs et sous-traitants, son magasin le Grand Mogol situ©♭ pr©·s du Palais-Royal, au coeur de Paris, recevait une client©·le prestigieuse et exigeante, avec laquelle Rose Bertin entretenait des rapports ambigus, oscillant entre soumission et insolence. Nomm©♭e © la t©®te de la toute nouvelle corporation f©♭minine des marchandes de modes, l' enjoliveuse , qualifi©♭e aussi de ministre femelle ou de mauvais g©♭nie de Marie-Antoinette, doit ©♭migrer © la R©♭volution. Rest©♭e c©♭libataire, cette femme hors du commun, au caract©·re bien tremp©♭, revient apr©·s Thermidor pour tenter de sauver ce qui peut encore l'©®tre. © sa mort en 1813, Rose Bertin est d©♭j© entr©♭e dans la l©♭gende, aux couleurs vives et contrast©♭es." P. [4] of cover.1.